La première question que nous pouvons nous poser est : qu’est-ce que le Coran ?

Le Coran est la parole de Dieu. Pour quoi ? Pour qui ? 

Dieu est la Lumière. Plus on intègre cette lumière, plus on pourra la capter.

Quand on ouvre le Qour’an, on découvre quelque chose qui est déjà en nous. Il n’y a pas de coupure.

À qui s’adresse le Coran ?

Il s’adresse à tout le monde mais seuls les croyants vont en profiter, vont en tenir compte.

Selon nous, le Coran aura des réactions positives sur nous. Si nous sommes incroyants, il peut nous éloigner davantage. En même temps, c’est une protection. 

Selon Imam Khomeini, le Coran est accessible à tous les niveaux, des enfants aux grands savants. C’est aussi un miracle. Le Coran s’adresse à l’humanité entière en même temps qu’il tient compte de la nature humaine, du degré de chacun. Plus je me transforme, plus je pourrai en profiter.

Les concepts philosophiques et spirituels sont voilés, ambigus pour éviter qu’on ne comprenne de travers. En lisant ce livre, il n’y a pas de danger (de mal comprendre). Le Coran nous donne en fonction de ce que nous pouvons recevoir. 

Pourquoi le Coran est-il accessible à tous ?

→ Fitrah = principe originaire par lequel on est créé

Fitrah = en principe, en puissance

Fitrah = essence originelle = principe par lequel on a été créé

Tout est présent si on le réalise

→ Si la Fitrah est saine, elle doit recevoir la religion, le Qour’an pas comme quelque chose d’étranger. La Fitrah est ouverte à tout ce qui émane de Dieu.

→ Notre nafs doit être éduquée. 

→ Le rôle de l’éducation est de protéger cette Fitrah et de la développer. Toutes les possibilités d’être parfait sont en nous. La Fitrah est complètement dirigée vers le Bien. 

→ Le corps est la manifestation de l’âme sous forme matérielle.

→ « Le Qour’an est la fitrah parlante et la fitrah est le Qour’an silencieux. » (Imam Khomeini)

→ Le Qour’an est aussi ce qui va activer, éveiller la Fitrah. Plus on lit le Qour’an, plus il y aura une interaction avec nous.

Pourquoi le Coran est-il en langue arabe ?

♦ Il y a des particularités dans cette langue (grammaire, vocabulaire, prononciation…)

♦ Parce que c’est la langue du St-Prophète SAW

♦ Dans le Coran, il est rappelé une dizaine de fois que le Coran est en langue arabe et dans un langage clair (Moubine) ; c’est volontaire

≠ de la Thorah et de l’Évangile

♦ Pour ceux qui croient, la langue n’est pas un obstacle (Saint Coran Sourate Foussilat, n° 41, verset 44)

♦ Ce n’est pas un problème de langue mais un problème de contenu. (Sourate Les Poètes, n° 26, versets 198-199)

♦ La langue arabe est celle qui se prête le mieux à la révélation divine et qui soit accessible à nous, êtres humains

♦ La langue arabe doit certainement être le meilleur outil qui nous permette de nous élever

♦ Toutes les langues évoluent avec le temps (si nous comparons par exemple le Français du Moyen Âge et le Français moderne, les différences sont énormes). Toutefois, le Coran est toujours compréhensible. La langue arabe est donc la plus à même de porter la révélation divine.

♦ L’arabe était la langue des tribus nomades pendant l’âge de l’ignorance (≠ empires byzantins etc.) : comme les gens d’Arabie étaient ignorants, ils étaient plus à même d’accueillir le message de Dieu (par exemple, quand on essaie d’inscrire quelque chose sur un tableau déjà très plein, on n’y voit plus rien alors que si le tableau est vide, les seules écritures qu’on y mettra seront bien assimilées)

♦ Aujourd’hui, ceux qui détiennent le Coran sont les Saoudiens (on ne peut pas imprimer ni traduire le Coran sans passer par eux – ils ont conservé la forme du Coran). Pourtant, ils ne l’appliquent pas toujours. Le seul pays aujourd’hui qui pratique le Coran à 100% est l’Iran. Or, en Iran, on ne parle pas arabe mais perse. Ceci prouve que le fait de ne pas maîtriser la langue arabe n’est pas un obstacle en soi pour connaître le Coran.

♦ Imam Ali A.S. était connu comme le Coran parlant (cf bataille de Siffin quand les Kharijites se sont trompés entre l’apparence du Coran et son contenu)

♦ Dans le Coran, il est dit : « Nous avons rendu le Coran facile » → Allah SWT ne cherche pas la difficulté.

♦ Si nous faisons un effort de comprendre et connaître le Coran, Allah SWT nous aide.

♦ De la même façon que tout le monde se met à l’anglais aujourd’hui car c’est la langue des affaires, des techniques et de la communication, nous devrions apprendre l’arabe car c’est la langue de Dieu.

Comment avoir accès au Coran ?

Imam Khomeini nous recommande d’incruster ce qui est dans le Coran dans nos cœurs

→ Il ne faut jamais abandonner la lecture même si nous faisons des erreurs

→ Nous devons essayer de nous améliorer

Règles de conduite pour la lecture du Saint Coran

1 – « Grandifier », magnifier le Coran : avant même de l’ouvrir, avoir conscience que ce n’est pas un livre comme les autres.

♦ Imam Ali A.S. affirmait que Dieu se manifeste dans son Livre pour ses créatures.

♦ Cf Saint Coran : Sourate 59, verset 21 → Si le Coran serait descendu sur une montagne, elle se serait humiliée par crainte de Dieu

♦ Pensez au fait que ce sont les paroles de Dieu → Allah SWT vous parle. Plus on s’approche de Dieu, plus on se détache de tout autre que Dieu (Ikhlas). Si on reste attaché à autre chose, on ne reçoit pas la même chose.

2 – Enlever les obstacles, les voiles

♦ la propreté et la pureté sont nécessaires (l’impureté est le premier voile apparent) → important de faire le woudhou avant la lecture

♦ Un autre obstacle à la lecture du Coran est le fait de croire qu’on peut se dispenser du Coran, comme si le Coran n’avait aucun effet sur notre vie (parfois, le Coran est mis dans une belle vitrine dans la maison mais il est rempli de poussière. On ne l’ouvre et le récite que quand la personne meurt.) → On doit faire tous les efforts pour lire le Coran car Dieu l’a envoyé pour nous pour qu’on le lise

♦ 3ème obstacle : avoir des idées fausses sur le Coran → se dire « ça n’a pas de sens » ; c’est difficile » ; « c’est contradictoire » ; « nous n’avons pas accès au Coran car nous ne comprenons pas l’Arabe »…

→ Il faut toujours être positif : si nous faisons un pas vers Allah, Il en fait 10 vers nous

♦ négliger le Coran, ne pas le prendre au sérieux

♦ un autre obstacle majeur est formé par nos péchés : en faisant des gounah, nous perdons notre capital nous permettant d’arriver à la perfection absolue ; nous perdons une raison que nous ne regagnerons jamais. Imam Ali A.S. nous dit que quand nous commettons un péché, il y a un point noir qui se forme dans notre cœur. En faisant quelque chose de haram, nous mettons un voile, nous nous privons de quelque chose, nous nous éloignons. Il est très important, pour pouvoir lire le Coran dans de bonnes conditions, de ne pas faire ce qui est interdit et de faire ce qui est obligatoire. Pendant le mois de Ramadan par exemple, nous nous entraînons à combattre Shaytan.

♦ les préoccupations matérielles nous empêchent aussi de bien lire le Coran (si nous nous accrochons trop à ce qui est matériel)

3 – avoir en tête les objectifs principaux du Coran : nous savons que Dieu nous parle mais pourquoi le fait-Il ? Quels sont Ses objectifs ?

● Dans tout ce que nous entreprenons, nous avons un objectif. Par exemple, quand nous éduquons nos enfants, nous avons un objectif en tête.

● Un des objectifs d’Allah SWT est de nous sortir des ténèbres pour nous amener vers la lumière

● Plus nous nous approchons de Dieu et plus le monde devient transparent à nos yeux

Dans Adab-ous-Salat, Imam Khomeini cite quelques objectifs d’Allah :

a) Un appel à la connaissance de Dieu et de son unicité (par Ses Attributs et Sa Création)

Le Coran va nous apprendre à connaître Dieu Qui est sans limite. Quoi qu’on apprenne de la manifestation de Dieu, Il est toujours Plus Grand. Plus on élargit notre connaissance de Dieu, plus on se rapproche de Dieu. On doit pour cela élargir notre âme, notre esprit. D’un point de vue matériel, on a l’impression que le monde nous domine (ciel, montagnes etc.) mais en fait c’est l’Homme qui domine le matériel.

b) Un appel à éduquer son âme 

→ Taqwa = piété = crainte de Dieu + application de ce que Dieu nous a demandé

→ Foi (la foi a plusieurs degrés. Le minimum est de croire en Dieu et en Son Prophète)

c) Le rappel des Prophètes (à travers leur histoire) : comment Dieu les a éduqués et comment eux ont éduqué les gens. Souvent les récits sont répétés (c’est parce que ce n’est pas un livre d’histoire mais de cheminement spirituel.)

d) La connaissance : connaître la situation des kouffars (les incroyants) et des renégats (ceux qui ont rejeté leur religion). Cela nous permet de nous connaître nous-mêmes. Ce qui leur est arrivé peut nous arriver aussi. 

Par exemple : Pharaon

Même si je ne suis pas comme lui, je peux être comme tous ceux qui l’ont suivi et qui se sont noyés avec lui.

Souvent, on connaît quelque chose par son contraire. Ça nous permet de connaître la Bonne Direction.

« Vous ne connaîtrez pas la Bonne Direction tant que vous ne connaîtrez pas ceux qui l’ont abandonnée. » (Imam Ali A.S.)

Les Bani Oumayyah ont appris aux gens l’Unicité et non pas l’associationnisme au point que quand ils les ont invité à l’associationnisme, ils les ont suivi.

Il est important de connaître nos ennemis pour pouvoir avancer, pour savoir comment réagir par rapport à eux.

e) connaître les règles de la législation et de la jurisprudence (instructions qui nous montrent comment on doit se conduire, comment on doit préparer nos bagages pour le voyage de l’au-delà)

Ce n’est pas notre rôle de dégager les règles. Il y a des choses claires que nous devons appliquer et des choses moins claires. Nous devons nous en remettre aux savants.

f) Rappel de la situation après la mort

Nous ne sommes que des passagers sur Terre. Ce rappel nous permet de relativiser nos problèmes et de se préoccuper de notre fin. Un tiers du Coran nous rappelle l’Au-delà. Nous devons profiter au maximum de chaque minute pour remplir nos bagages. 

g) Les argumentations que notre Seigneur nous donne (pour donner aux autres)

ex : pour prouver l’Existence de Dieu

ex : les clones n’ont rien créé puisqu’ils ont pris quelque chose qui existait déjà.

4 – Comment utiliser la réflexion sur le Coran ?

Le premier mot qui a été révélé est « Iqra » (lire en réfléchissant et en comprenant)

« Il n’y a aucun bien dans une lecture où il n’y a pas de méditation. » (Imam Ali A.S.)

•   La réflexion n’est pas un objectif en soi mais un moyen d’atteindre l’objectif que Dieu veut

•   Il est important de se concentrer pour réfléchir

•   Nous avons besoin d’autres matières premières (connaissance de l’arabe, de la Aqidah, de l’Islam, de l’histoire de l’Islam)

•   Nous devons faire très attention au Shaytan qui cherchent à nous dévier en nous suggérant de faux raisonnements (ex : analogie)

Dieu nous demande de réfléchir, de nous poser des questions et non pas d’appliquer bêtement.

On peut s’arrêter sur la structure du Coran : en étudiant la structure, ça nous aide à comprendre. On peut comparer un verset avec un autre verset. Par exemple dans la Sourate Youssef, on ne parle du début jusqu’à la fin que du Prophète Youssef A.S. La structure de cette sourate est spéciale : on a d’abord l’introduction puis l’entrée en matière puis l’introduction de l’histoire, ensuite tout le récit et enfin la conclusion de l’histoire. On découvre les 12 tribus d’Israël : celle du Prophète Youssef et celles de ses 11 frères. À la fin de l’histoire, ses 11 frères vont se repentir. 

Dans d’autres sourates comme la Sourate Qamar (La Lune) il y a une phrase qui se répète plusieurs fois. Notons également le leitmotiv dans la Sourate Rahman et interrogeons-nous sur les raisons de ces répétitions.

Parfois, les répétitions servent à créer des liens entre les différents paragraphes. Parfois, il y a des rythmes : par exemple, dans la Sourate Maryam, les versets se terminent par le son « IA »

L’étude de la structure du Coran nous permet de nous poser un certain nombre de questions. Et se poser des questions est une bonne chose car nous sommes des êtres doués de raison.

5 – Appliquer : il ne s’agit pas seulement de réciter le Coran, il faut aussi l’appliquer dans notre vie. Par exemple, quand nous apprenons à conduire une voiture, les théories sont très différentes de la pratique. Ce n’est que quand nous avons le volant en main que nous découvrons les avantages de la voiture qui est en notre possession. Nous découvrons chacune des fonctionnalités du véhicule en question. De la même façon, si nous ne faisons que lire le Qour’an et que nous n’essayons pas de l’appliquer, nous passerons à côté de certaines choses.

Le St-Prophète SAW a dit que celui qui lit le Coran mais ne l’applique pas attire sur lui la Colère de Dieu. Rassouloullah met en parallèle ceux qui lisent le Coran mais ne l’appliquent pas avec les Juifs et les Chrétiens qui avaient jeté le Livre derrière eux.

Le St-Prophète SAW a dit qu’Allah SWT ressuscitera ceux qui lisaient le Coran mais ne l’appliquaient pas en aveugle.

Le Coran emmènera celui qui le lisait et l’appliquait au Paradis.

Quand un verset nous parle des attributs des croyants, nous devons voir si nous avons ces qualités.

Quand nous lisons un verset sur Ibliss, nous devons réfléchir sur nous-mêmes (leçon d’humilité à appliquer).

Plus on approfondit la réflexion, plus on arrive à atteindre la perfection de l’être humain, ce qui est l’objectif du Saint-Coran.

Qu’est-ce que la perfection ? 

Par exemple, la loyauté n’est pas une qualité spécifique de l’être humain. Le chien aussi est loyal. Nous devons aller au-delà, nous devons nous approprier les Noms Divins. Nous ne devons pas nous contenter des qualités dont nous parlons entre nous car, souvent, elles sont communes aux animaux. Les wadjibates et le haram ne sont qu’une porte d’entrée. Nous ne devons pas nous contenter que de cela. Nous devons faire un effort pour que Dieu nous donne Ses qualités.

6 – Sincérité (al-Akhlas) : il est nécessaire de se concentrer sur Dieu

Le niyyat (l’intention de faire) est ce qui compte. 

Notre problème, c’est que nous suivons trop notre passion, nous sommes trop attachés à notre Moi intérieur à un tel point que le Moi est comme une divinité pour nous.

« L’intention est l’acte » (Imam Sadiq A.S.)

Ce n’est pas le nombre des actes qui compte mais la qualité. Nous devons être vigilants car si notre intention n’est pas sincère, elle peut annuler tous nos actes.

Plus le degré de la sincérité est grand, plus on a accès au Coran.

Prenons par exemple le récit d’un martyr. Quand on l’interroge, il dit qu’il a combattu avec beaucoup de courage, qu’il était au devant de la scène et qu’il n’a pas hésité à sacrifier sa vie pour la religion d’Allah. On lui répondit alors : « Mais tu n’as fait tout cela que pour que les gens disent de toi que tu es un héros et pour qu’ils font tes louanges. Tu n’as pas combattu pour plaire à Allah » et il fut jeté en enfer.

7 – Notre lien avec les Ahloul Bayt : les Ahloul Bayt sont indispensables pour comprendre le Coran

Tous les Prophètes qui sont venus sur terre ont dit à leurs peuples qu’ils ne demandaient aucun salaire pour leur travail (le fait qu’ils prêchaient). 

Le St-Prophète SAW est le seul qui a demandé quelque chose en retour, en échange de ses « services » : il a demandé à son peuple l’amour des Ahloul Bayt.

Un chapitre du livre Le martyr d’Imam Houssain (traduit par Leila Sourani, édité aux éditions B.A.A.) est consacré à l’amour des Ahloul Bayt.

Pour comprendre le Saint Coran, il est important de connaître la vie du St-Prophète SAW et des Ahloul Bayt.

Conseils pratiques pour lire le St Coran et s’y attacher :

♦ Lire quotidiennement : déterminer un nombre de minutes qui seront consacrées chaque jour à la lecture du Coran et ne pas abandonner (le Coran doit être notre compagnon)

♦ Choisir le meilleur moment de la journée pour la lecture : un moment où on est tranquille, où il y a du calme dans la maison.

♦ Lire en arabe + voir la traduction : faire des allers et venues entre l’arabe et le français

♦ La lecture à voix haute facilite la pénétration dans le cœur.

♦ Mettre à côté de soi un cahier sur lequel on peut noter nos remarques ou nos questions

♦ Si nous avons un tafssir, essayer de le regarder [Pour ceux  qui maîtrisent la langue anglaise, il est bon de savoir que le Tafssir-e-Mizzane est disponible en anglais]

♦ Quand nous avons un souci, lire le Coran soulage

♦ Pendant la lecture du Coran (au majaliss ou ailleurs), écouter attentivement

♦ Essayer de retenir par cœur quelques sourates (cf les compétitions qui sont régulièrement organisées dans les pays arabes et en Iran)

♦ Pour ceux qui ne connaissent pas l’arabe :

→ s’entraîner à lire en arabe, s’aider de la phonétique

→ s’habituer à retenir les mots qui reviennent souvent

→ retenir les structures de phrases (verbe, sujet)

Conclusion : Quelques hadiths sur le Coran

→ Le St-Prophète SAW a dit que le Coran est une richesse et qu’il n’y a pas de richesse en dehors du Coran

→ Le Coran nous permet de ne pas connaître la pauvreté, de n’avoir pas besoin d’autre chose.

→ « Sachez que personne n’est dans le besoin après le Qour’an et personne n’est dans la richesse avant le Qour’an » (Imam Ali A.S.), alors recherchez-y la guérison de vos maux et recherchez son aide dans vos adversités car il y a dans le Qour’an la guérison des plus grands maux que sont l’incroyance, l’hypocrisie, l’égarement et l’aveuglement. 

→ Le Coran est le printemps des coeurs  

Lectures conseillées (traduction par Leila Sourani aux Éditions B.A.A.)

♦ Qui suis-je ?

♦ La lettre de l’aimé

♦ La foi selon l’Islam

♦ Le jihad le plus grand d’Imam Khomeini (Jihad-e-Akbar → c’est le livre le plus accessible parmi les nombreux ouvrages d’Imam Khomeini)

♦ La fuite de la captivité (Sayed Abbas K. Noureddine)

Note prise par Anar Piaraly et Kaniz-e-Fatéma