Dans son livre Gounah-e-Kabira, Ayatoullah Dastaghaib Shirazi mentionne différentes formes de shirk.

Un jour, quelqu’un vient voir notre 4ème Imam (a) et lui demande ce que nous devrions demander en dou’a. Imam (a) répond : « Demandez en 1er lieu à Allah (swt) Son amitié. » Quel meilleur ami que Dieu ? Si nous avons l’amitié d’Allah (swt), nous avons tout. Allah (swt) m’accepte comme je suis. Le plus important à Ses yeux est mon cœur.

De nos jours, le meilleur dou’a que nous pourrions faire est de prier pour la réapparition rapide de notre Imam (aj). Si nous faisons dou’a en priorité pour notre Imam, il fera encore plus dou’a pour nous.

Nous récitons dans le Dou’a Jawshan al-Kabir : « C’est Toi qui me guéris quand je suis malade. » Nous devons garder le juste-milieu : faire confiance au fait que c’est Allah (swt) qui va nous guérir et aller chez le médecin/prendre les médicaments ou remèdes nécessaires.

Rappelons-nous le jour où Nabi Moussa (a) est tombé malade. Il a dit qu’Allah (swt) va le guérir et il ne faisait rien pour sa guérison.

Un des types de shirk est le shirk dans l’obéissance (ita’at). Est-ce que j’obéis pleinement à Allah (swt) ? Ou est-ce que j’obéis aussi à Shaytan, mon nafs, ce monde… ?

Un autre type de shirk est le shirk dans l’ibadat (actes d’adoration).

Vous connaissez tous l’histoire du juif qui a invité Sayyidah Fatimah (a) au mariage de sa fille. Il pensait qu’elle aura honte à cause de son tchador raccommodé de feuilles de dattier. Allah (swt) a envoyé des vêtements du Paradis. En sentant le parfum du Paradis, le dames sont toutes tombées dans les pommes et la mariée est décédée sur place. Sayyidah Fatimah (a) a fait le woudhou, a accompli 2 raka’at de salah et a prié pour que la mariée retrouve la vie.

Shimr a combattu auprès d’Imam Ali (a) à Siffin et y a même été blessé. Les gens l’admiraient pour son courage et sa piété. Mais que s’est-il passé en quelques années pour qu’il finisse par tuer le fils de celui qui était son héros et son maître ? Shimr était esclave de son nafs. Il était esclave de son ventre. Quand il y avait de la nourriture devant lui, il ne regardait pas si c’était halal ou haram.

Vous savez que le regard haram est une flèche de Shaytan et détruit l’imane (la foi).

Compte-rendu réalisé par l’équipe Shia974 ✨