Revenons sur ce que nous disions à propos des violences conjugales (frapper son épouse et/ou ses enfants). J’ai amené quelques hadiths pour vous éclairer à ce sujet.
Notre Saint Prophète (s) a dit : « Je m’étonne de celui qui frappe son épouse alors que c’est lui qui mérite d’être frappé. » (Sheick Sadouq, Jameoul Akhbar)
Le Prophète Mouhammad (s) a dit : « Tout homme qui gifle son épouse, Dieu, le Tout-Puissant, ordonne à Malik, le gardien du feu de l’enfer, de le frapper sur son visage brûlant soixante-dix fois dans le feu de l’enfer… » (Moustadrak alwassaël, Mirza Nouri (1254H – 1320H))
Les Arabes faisaient le hajj et sacrifiaient les animaux avant l’Islam.
Si j’emmène un animal (par exemple un chameau) pour le sacrifier plus tard, je ne peux pas le monter car il est maintenant pour Allah (swt).
Dans l’ouvrage Tafssil al Amthal, nous trouvons cette anecdote : « Il (Nabi saw) passa près d’un homme qui conduisait un chameau destiné au sacrifice, et qui peinait. Il lui dit : « Monte dessus. » L’homme répondit : « Ô Messager de Dieu, c’est un animal destiné au sacrifice. » Le Prophète (saw) lui dit : « Monte dessus, dommage ! » »
Cet homme était plus royaliste que le roi alors que le Prophète (s) n’est pas un homme ordinaire.
Cf les Bani Isra’il qui cherchaient des complications quand Allah leur a ordonné de sacrifier une vache.
Allah (swt) dit dans la Sourate Ali Imran, verset 31 : « Dis : « Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » »
Il s’agit de suivre le Prophète (s) sans condition et à tout moment.
Dans le verset suivant, on lit : « Dis : « Obéissez à Allah et au Messager. Et si vous tournez le dos… alors Allah n’aime pas les infidèles ! » (3 : 32)
Imam Ali (a) suivait le Prophète (s) tel un chamelon qui suit sa mère. Nous devrions faire de même.
Imam Sadiq (a) a dit : « Quiconque désire savoir si Dieu l’aime, qu’il œuvre dans l’obéissance à Dieu et qu’il nous suive. » (Al Kafi, Sheick Koulayni)
Un compagnon du Prophète (s), Joundoub ibn Abdoullah Al Azdi, participe aux batailles de Jamal et Siffin mais quand la bataille de Naharwan a lieu, il est réticent car les khawarij qui étaient en face avaient des traces de prosternation sur leurs fronts et étaient des qari du Qour’an. Il y a 4000 khawarij dans le camp ennemi. Joundoub est dans un endroit reculé. Imam Ali (a) lui demande de l’eau. À ce moment-là, un homme dit que les ennemis ont traversé le fleuve. Imam lui dit que ce n’est pas le cas. Un deuxième homme vient et dit la même chose. Imam (a) dit que les ennemis n’ont pas traversé le fleuve. En entendant ces échanges, Joundoub est perplexe. Il décide de tuer Imam Ali (a) s’il a tort et d’obéir à Imam Ali (a) s’il voit que ce qu’il a dit est vrai. Quand ils arrivent près du fleuve, ils voient que personne ne l’a traversé. Ces 2 hommes étaient des mounafiq (hypocrites) ; ils voulaient mettre la confusion.
Certains remettent en question l’ismah (le fait que nos Massoumine sont massoume (infaillibles)). Cela remet en cause l’Oussoul-e-dine.
Imaginez qu’il y a 100 avions qui vous emmènent gratuitement à Paris mais on vous dit qu’un seul d’entre eux est défaillant et risque de se crasher en route. Allez-vous prendre un des avions ? Non !
Imaginez qu’on vous conseille une opération faite par une machine mais qu’on vous dit qu’une machine sur un million risque d’être défectueuse. Allez-vous prendre ce risque ? Non !
Imaginez que vous êtes directeur de banque et qu’on vous propose un superbe logiciel qui va vous faciliter la vie mais qu’on vous dit que dans un cas sur un million, le logiciel efface une seule opération. Allez-vous acheter ce superbe logiciel ? Non ! Car vous allez avoir peur que la seule opération qu’il supprime soit celle d’un million d’euros !
Selon les Juifs, les Chrétiens et même les Ehle Sounnate, les Prophètes ne sont pas infaillibles.
Pour mieux comprendre le concept d’ismah (infaillibilité) des Prophètes : https://madrasahonline.org/lessons/les-ambiya-des-guides-divins-pour-lhumanite/
Rappelons-nous qu’en l’an 60 AH, Imam Houssayn (a) quitte le hajj. Si nous étions avec lui, nous nous aurions peut-être interrogé : « Est-ce que je dois moi aussi quitter le hajj ou est-ce que je dois continuer le hajj et rejoindre Imam Houssayn (a) plus tard ? ». Nous pourrions être confus car nous savons qu’il n’est pas autorisé (selon le fiqh) de rompre le rituel du hajj.
Et je parle de cela car ça risque de nous arriver. Il se peut qu’Imam Mahdi (a) nous demande de le suivre.
Prenons l’exemple d’un carrefour. Imaginons qu’un policier est debout au feu rouge et nous dit de passer. Que devons-nous faire ? Devons-nous être plus royaliste que le roi et nous arrêter car le feu est rouge et on nous a appris dans le Code de la Route que nous devons nous arrêter au feu rouge ? Ou devons-nous suivre les directives du policier qui est notre guide dans ce cas ?
Compte-rendu réalisé par l’équipe Shia974✨