Juste pour vous donner un peu d’espoir car lorsque nous sommes confus comme le dit le hadith, il y a une lumière dans l’obscurité qui vous guide de nouveau vers le haq (la vérité) et cette lumière est la lumière de Houssayn (a). Vous savez, quand vous avez très mal et que vous avez l’impression que toute la douleur du monde se trouve sur vos épaules…vous savez ce que c’est, vous savez ce qu’on ressent à ce moment-là…vous l’avez expérimenté…je sais que vous l’avez fait. Vous avez envie de pleurer en tant que parents, en tant qu’aîné d’une famille, en tant que frère ou sœur. Peut-être que certains jeunes n’ont pas eu ce sentiment…mais soyons honnêtes, même nos jeunes font face à de nombreuses difficultés. Et ces dernières années ont été particulièrement difficiles. L’isolement…rester enfermé chez soi…ce n’est pas facile, n’est-ce pas ?
Quand vous ressentez de la souffrance, rappelez-vous tout simplement…quand vous souffrez, retournez à la source : salallaho alayka ya Aba Abdillah. Retournez vers Imam Houssayn (a). Vous savez pourquoi ? Houssayn (a) vous attend, les bras ouverts. Vous ne comprenez pas, vous ne savez pas combien Houssayn (a) est kareem. Vous ne comprenez pas combien sa mère est karima. Ils vous attendent les bras ouverts. Ils veulent vous accueillir. Ils veulent vous aider à revenir.
Il y avait un grand marja dans les années 70, Sayed Ahmad Khonssari.
C’était un grand marja dans la communauté chiite. Un homme est venu le voir et lui a dit : « J’ai besoin de votre aide ». Sayed lui a demandé : « Quel est le problème ? ».
L’homme a répondu : « Mon frère est un gangster. Il consomme des drogues, fait des mauvaises choses, vole les gens ; vous devriez le guider. Les gens nous ont conseillé de lui trouver une femme. Nous avons organisé son mariage mais il ne change pas. C’est un vrai problème. Je ne sais pas quoi faire ».
Sayed Ahmad Khonssari dit : « Que pensez-vous que je puisse faire, moi ? ». Nous devons être honnêtes. Que pourrions-nous faire ? Est-ce que nous pouvons souffler sur cet homme pour qu’il change ? Allah (swt) lui a donné le libre arbitre. Si nous n’avions pas le libre arbitre, nous aurions été tels des robots, n’est-ce pas ?
Ayatoullah Khonssari lui dit : « Laissez-moi une seconde ». Il est rentré à l’intérieur, puis est revenu et a dit : « J’ai une solution pour vous. Si cette solution ne marche pas, alors, rien ne marchera ».
Tous ces parents qui viennent nous voir et nous disent d’aider leurs enfants…je vais vous donner une solution. Certains parents disent : « Mes enfants ne prient pas, ils ne jeûnent pas, ils font ça et ne font pas ça. » Je vous donnerai la solution pour tout cela. Si je m’assoie ici pour le restant de ma vie à réciter des majalis sur la salah, le jeûne, le zakat, le khoums, la salat al-layl, le hajj etc., il se peut que cela n’ait aucun effet. Vous savez pourquoi ? Les Khawarij priaient plus, jeûnaient plus, lisaient davantage le Qour’an.
Il y a une solution. Si vous y parvenez, tout est résolu. Ayatoullah Khonssari donne ce message. Il dit : « Il y a une chose. Si vous pouvez faire cette chose, il y a la guidance et si cela n’est pas possible, alors il n’y a pas de guidance. Le cœur est alors fermé. »
Si vous voulez guider une personne, voici comment vous pouvez la guider. Ayatoullah Khonssari dit : « Faites quelque chose. Je voudrais que vous alliez à Karbala et que vous emmeniez votre frère avec vous ». Cet homme répond : « Agha, mon frère ne veut même pas venir vous voir, vous voulez que je l’emmène à Karbala ? » Sayed répond : « Si vous arrivez à l’emmener, vous allez pouvoir le guider. Mais si vous n’arrivez pas à l’emmener, il n’y a plus rien à faire ! ». Il dit : « D’accord ! ». Il se lève et s’en va.
Il va voir son frère et lui propose d’aller à Karbala. Son frère rigole et dit : « Tu veux m’emmener en Irak ? ». Ayatoullah Khonssari lui avait dit : « Si vous arrivez à l’emmener à Karbala, à ce moment-là, revenez me voir et je lui donnerai des nassihat (conseils). Environ deux semaines plus tard, cet homme retourne voir Ayatoullah Khonssari ; ce dernier lui demande : « Que s’est-il passé ? ». Il répond : « J’ai emmené mon frère à Karbala ». Ayatoullah lui dit : « Où est-il pour que je lui donne des nassihat ? ». Cet homme répond : « Il n’a plus besoin de nassihat ».
Ayatoullah lui demande : « Que s’est-il passé ? ». Cet homme raconte alors : « Quand nous l’avons emmené à Karbala, il a vu le marché et nous a dit : « Allez-y faire votre ziyarate et laissez-moi faire du shopping ». Je lui ai dit : « Mon frère, tu es venu jusqu’ici, pourquoi est-ce que tu ne viens pas une seule fois au zarih ? ». Il a répondu : « Qu’est-ce que je vais faire au mausolée ? ». Je lui ai dit : « Viens et tu verras ! ». Alors, il a accepté de venir. Et quand il est arrivé au mausolée, il regardait à gauche, à droite…il disait : « Wow ! MashaAllah ! Comme le sahan est superbe ! Wow ! Comme la porte est splendide ! » J’étais vraiment inquiet sur ce qui arriverait à mon frère mais au fur et à mesure qu’il s’approchait d’Imam Houssayn (a), sa tête s’abaissait encore et encore. Finalement, il est arrivé dans la salle où se trouve le zarih. À ce moment-là, mon frère a éclaté en sanglots. Pourquoi ? Houssayn (a) a sorti cet ishq (amour) qui était là. J’ai alors vu qu’il y avait une opportunité. J’ai dit alors : « Fais une promesse que tu ne feras plus toutes ces choses haram. Tu es en face de Houssayn (a). Fais une promesse à Houssayn (a) que tu ne recommenceras plus. Il a fait cette promesse et sa vie a changé ».
Quelle est la méthodologie ? Allez vers Houssayn (a) !
Source : https://youtu.be/eLqBe6rKDL4?si=uBi3ez86Z2PzfnfP
Traduit par l’équipe Shia974