Sheick Jawad Shomali, 10 opportunités pour améliorer la communauté, 2 Mouharram 1443, 1ère partie

Hier, nous avons commencé notre discussion sur la crise de l’identité et nous avons parlé de la crise de la santé mentale. Certains d’entre nous sont déconnectés de la réalité et pensent que leur vie n’a pas de sens et n’a pas d’objectif. Nous avons l’impression que Dieu n’a pas de présence véritable dans notre cœur et c’est ce dont nous allons parler dans cette série de majalis.

Nous avons également dit que malheureusement, l’énergie que nous utilisons pour être religieux ne nous aide pas. Cela est prouvé dans la réalité de notre vie mais également dans les statistiques dont nous avons parlées hier. Selon moi, l’une des raisons les plus importantes est le fait que nous sommes collés à la surface de la religion et nous avons besoin d’aller plus en profondeur. En effet, dans le volume 2 page 289 du Tafssir Al-Mizan quand Allama Tabatabai veut donner un diagnostic de la raison de la chute et du déclin de la société musulmane, il explique que nous sommes tellement occupés par la surface que nous avons négligé la profondeur. Même un érudit du calibre de Allama Tabatabai donne cette raison.

Comme je l’ai expliqué hier, l’une des missions des Ahloul Bayt (a) est de nous rappeler que la religion est utile si nous allons dans sa profondeur. Durant ces 10 nuits, nous n’allons pas simplement parler des problèmes, nous allons également trouver des solutions ensemble à travers la guidance des Ahloul Bayt (a).

Aujourd’hui je parlerai beaucoup du fait que nous sommes collés à la surface de la religion, à sa forme, à son apparence…mais attention, je ne veux pas dire que nous devons abandonner cette forme, cette apparence et cette surface. En réalité, la surface est le moyen d’atteindre la profondeur. Je ne suis pas en train de dire que nous devrions abandonner la surface, l’apparence, non, nous en avons besoin. La surface de la religion est importante mais elle doit absolument être accompagnée de ce qui est prioritaire, sa profondeur. L’un des exemples que j’aimerais vous donner est le fait que certains parents me confient que la seule façon qu’ils parviennent à utiliser pour que leurs enfants prient est par le mauvais langage, l’insulte, la maltraitance. Je dois malheureusement vous raconter l’histoire d’un père qui pensait qu’il doit frapper son enfant pour qu’il prie. Nous voyons bien ici comment les priorités ont été inversées. Personne ne veut dire qu’il n’est pas important que cet enfant prie mais qu’est-ce qui est plus important ? Que le père frappe l’enfant ou que l’enfant prie ? Quand vous regardez les enseignements des Ahloul Bayt (a) vous voyez qu’en tant que docteurs de l’âme, leur priorité était l’être humain…

Prenons l’exemple d’un cas concret. Vous êtes blessé et vous appelez les ambulances. Quand vous arrivez aux urgences, si vous avez deux blessures, quelle blessure le médecin va-t-il soigner en premier ? Celle qui est plus importante, celle qui est plus profonde. Si nous allons voir les Ahloul Bayt (a) et que nous leur parlons d’une famille dont l’enfant a entre 10 et 13 ans et refuse de prier, aussi son père le frappe. La première blessure spirituelle à laquelle les Ahloul Bayt (a) vont s’attaquer est de savoir ce qui est arrivé au père pour qu’il bat son enfant. Parce que c’est la blessure la plus importante. Et lorsque vous regardez les enseignements des Ahloul Bayt (a), vous voyez que c’est très clair.

À suivre inshaAllah ! 🌈

Source : https://youtu.be/8Pilafibeig
Traduit par l’équipe Shia974

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Date

18 juillet 2022