Sheick Javad Shomali, La religion : un fardeau ou une bénédiction ? Episode 3, 14 Ramadhan 1443, 16 avril 2022

Je vous avais proposé de m’envoyer vos questions sur cette série de majalis et Alhamdoulillah, j’ai reçu quelques questions auxquelles j’essayerai de répondre aujourd’hui. Hier, nous disions qu’avant de tirer profit de nos actions telles que la salah, la lecture du Qour’an etc., nous devons avoir une compréhension correcte et nous avons vu plusieurs hadiths de notre Prophète (s) et des Ahloul Bayt (a).

Une des questions qui m’a été posée est : Que se passe-t-il si nous n’avons pas la compréhension correcte ? Devrions-nous arrêter ces bonnes actions ? La réponse est très évidente : non ! Je ne dis pas qu’il faut cesser ces bonnes actions. Je dis que nous devrions atteindre ce degré, ce statut pour que nous puissions tirer plus de profit de nos actions. Les Ahloul Bayt (a) nous disent de ne pas être impressionnés en voyant des personnes qui prient beaucoup mais les Ahloul Bayt eux-mêmes priaient beaucoup. Mais leurs prières étaient différentes car ils comprenaient. Ils avaient cette compréhension correcte et ils prenaient plaisir à la prière donc ils ne veulent pas nous dire « ne priez pas » mais ils veulent nous dire « trouvez la bonne façon de prier. Faites en sorte de bien prier, de prier correctement avec la compréhension ».

Et aujourd’hui, je vais vous parler de la façon d’y arriver. Aujourd’hui, nous commencerons à parler de la façon dont nous pouvons obtenir cette compréhension, de sorte de rendre notre salah plaisante. Ainsi, il ne s’agit pas de cesser nos actions mais il s’agit de toute urgence, immédiatement, de trouver cette compréhension. C’est très important. Vous connaissez tous le fameux hadith qui dit qu’une heure de réflexion vaut mieux que 70 années d’ibadat car la réflexion et la compréhension changent tout.

La deuxième question qui m’a été posée est : comment atteindre cette compréhension et nous en parlerons ce soir.

Il y a une troisième question à propos du Dou’a-e-Koumayl. La personne dit : « Vous nous dites que la religion est très belle, que Dieu est Compatissant. Mais le Dou’a-e-Koumayl décrit un Dieu colérique qui a envie de nous punir, qui a envie de nous envoyer dans le feu de l’enfer. Comment ces deux choses vont-elles ensemble ? » J’ai reçu une question similaire à la mi-Shaban quand je suis venu ici à l’occasion de l’anniversaire de notre bien-aimé Imam Mahdi (a). Je parlais du fait que Dieu est si aimant et quelqu’un m’a posé une question à propos du Dou’a-e-Koumayl justement. Merci beaucoup de partager ces questions. Mais vous savez ce que cela montre et cela me brise vraiment le cœur…cela montre que nous avons récité le Dou’a-e-Koumayl pendant 20 ou 30 ans mais nous ne l’avons toujours pas compris correctement. Aussi, j’ai emprunté un Mafatih oul Jinane de votre étagère et je me suis dit que je vais passer en revue le Dou’a-e-Koumayl avec vous pendant quelques minutes pour vous montrer où se trouve le feu ici. Récitons-nous le même Dou’a-e-Koumayl ? Je suis étonné que nous lisions le Dou’a-e-Koumayl depuis 10 ans ou 20 ans et que nous pensons que dans le Dou’a-e-Koumayl, Imam Ali (a) dit que Dieu veut nous envoyer dans le feu de l’enfer. Laissez-moi vous montrer comment la réflexion change la façon dont nous faisons les choses. Où se trouve le Dieu qui fait peur dans le Dou’a-e-Koumayl ?

Laissez-moi lire quelques extraits… « Serait-il possible que Tu projettes le feu sur des visages qui se sont prosternés devant Ton immensité ? Et sur des langues qui ont prononcé sincèrement Ton unicité en Te remerciant et en faisant Ton éloge ? Et sur des cœurs qui ont reconnu avec conviction Ta divinité ? […] Non ! On ne Te croira pas ainsi. Ni Ta grâce, ni Ta générosité ne permettent de le croire. Tu es Karim. » Les Ahloul Bayt (a) nous ont expliqué qu’une personne qui est karim pardonnera les autres même si elle a le pouvoir, même si elle a la capacité de punir et faire du mal, même si elle est en position de force. Imaginons que quelqu’un me blesse. Si je suis une personne noble, selon les enseignements des Ahloul Bayt (a), si quelqu’un me blesse et que j’ai le pouvoir au-dessus de cette personne, je pardonnerai cette personne. Ici, nous sommes en train d’appeler Allah Ya Karim ! Croyez-vous que Dieu ne suivrait pas Lui-même Ses enseignements ?

« Ô Seigneur ! Tu sais comment je suis faible devant le peu de malheur de ce bas monde [Je n’arrive déjà pas à supporter toutes les épreuves de ce monde. Qui suis-je ? Je suis un être fragile. Déjà avec les afflictions de ce monde, je suis si fragile et Tu veux m’envoyer à un autre endroit ? Bien sûr que Tu ne le ferais pas.] »

Imam Ali (a) continue en décrivant les épreuves de l’au-delà et l’intensité du feu de l’enfer :
« Comment pourrais-je alors supporter le malheur de l’au-delà et la gravité de ses calamités qui sont de longue durée, continuels et que ceux qui le subissent n’en seront jamais soulagés… » Ici, si vous n’essayez pas de comprendre correctement, vous pourriez être confus, vous pourriez vous dire qu’Imam Ali (a) dit que jamais Allah (swt) ne nous enverrait dans le feu de l’enfer ; ensuite, il décrit ce qui nous arrivera dans ce feu donc cela pourrait nous rendre confus.

Allons un peu plus loin dans le Dou’a-e-Koumayl. Imam Ali (a) décrit Allah (swt) :
« Ô sommet des espoirs des connaisseurs ! Ô secours de ceux qui crient au secours ! Ô aimé des cœurs des véridiques ! » La façon dont Imam Ali (a) parle à Allah (swt), il montre qu’il parle à quelqu’un qu’il aime et non pas à quelqu’un qui l’enverra dans le feu de l’enfer. Il dit : « Même si Tu m’envoies dans le feu de l’enfer, je dirai aux gens que je T’aime ! » Il dit : « Ô Seigneur, comment pourras-Tu voir une personne comme moi qui T’aime tant, qui loue Ton unicité, qui dit qu’il est faible, qu’il a besoin de Toi… Comment puis-je être dans le feu de l’enfer alors que j’ai espoir en Ta patience et Tu es toujours patient envers moi ? »

Dans un des mounajats, Imam Zaïnoul Abidine (a) dit : « Ô Dieu ! Quand j’étais ici dans ce monde, Tu ne m’as jamais fait de mal, Tu as fait preuve de beaucoup de patience envers moi. Tu étais si Clément envers moi. J’ai fait des erreurs et Tu les as couvertes. Pourquoi est-ce que cela changerait après ma mort ? Est-ce que ma mort Te rendra moins aimant ? Tu m’aimes en ce moment. Et une fois mort, cesseras-Tu de m’aimer ? »

Dans un autre mounajat, Imam (a) dit : « Ô Dieu, si Tu m’envoies dans le feu de l’enfer, qui seront contents ? Les ennemis du Prophète (s) seront contents car le Prophète (s) voulait que nous allions tous au Paradis. Dieu, veux-Tu que les ennemis du Prophète (s) soient heureux ? »

Je ne sais pas quel genre de dou’a nous lisons ! Quel genre de Mounajat nous lisons !
J’aimerais aller plus loin dans le Dou’a-e-Koumayl. Imam Ali (a) continue : « Dieu ! Comment peux-Tu envoyer une personne dans le feu de l’enfer alors que Tu entends sa voix. [Imaginez que vous soyez envoyé dans le feu de l’enfer et que vous criez : « Dieu, j’ai besoin de Ton aide » Dieu répondra-t-Il qu’Il ne s’en soucie pas ?] Comment pourrais-Tu faire cela ? Ce n’est pas le Dieu que je connais ! »

Puis Imam continue : « Ce n’est pas la façon dont nous Te comprenons et ce n’est pas ce que nous connaissons de Ton fazl, de Tes bénédictions, de Ta gentillesse, de Ta générosité et Tu n’as jamais traité qui que ce soit comme cela. »

Maintenant, beaucoup de personnes font l’erreur dans cette partie. Jusqu’à présent, Imam (a) dit que si une personne croit en Dieu, Dieu ne l’enverra pas dans le feu de l’enfer. Jusqu’à présent, dans le Dou’a-e-Koumayl, nous disons à Allah que nous sommes faibles, que nous avons commis des péchés dont nous ne sommes pas fiers mais nous reconnaissons Dieu, nous croyons en Dieu ; aussi nous sommes persuadés qu’Il ne peut pas nous envoyer dans le feu de l’enfer. Malheureusement, la partie qui suit rend beaucoup de personnes confuses et c’est pour cela que je dis de ne pas lire des dou’as sans réfléchir. « Ainsi, j’affirme avec certitude que si Tu n’avais pas donné le supplice aux renégats et que Tu n’avais pas condamné ceux qui T’ont désobéi à subir l’enfer [s’il n’y avait pas ces deux groupes, Tu aurais rendu ce feu de l’enfer un endroit frais et de sécurité]. » Qu’est-ce que cela nous dit ? L’enfer est pour deux groupes de personnes ; ceux qui renient quelque chose alors que la vérité est évidente, c’est-à-dire, quand vous savez qu’il y a un Dieu mais que vous le reniez, vous dites « je n’en veux pas » et le second groupe, c’est ceux qui ont de l’inimitié envers Dieu.

Honnêtement, qui parmi vous a de l’inimitié envers Dieu ? Levez vos mains ! Si ce n’est pas le cas, où dans le Dou’a-e-Koumayl parle-t-on de vous et du feu de l’enfer ? Imam Ali (a) dit littéralement que s’il n’y avait pas ces deux groupes de personnes, les gens qui ont réalisé que Dieu est véridique mais l’on nié et ceux qui ont de l’inimitié envers Dieu, l’enfer aurait été frais et salutaire. Qui d’entre vous est comme cela ? Alors, pourquoi pensez-vous que le Dou’a-e-Koumayl parle du feu de l’enfer ? Alors qu’Imam Ali (a) explique et décrit comment Dieu est aimant ? Et c’est pour cela que nos Ahloul Bayt (a) nous disent qu’avant de faire les actions, il est important que vous réfléchissiez car vous pourriez lire le Dou’a-e-Koumayl pendant 20 ans et comprendre l’opposé de ce qu’Imam Ali (a) dit à propos de Dieu. Imam Ali (a) parle d’un Dieu qui est si aimant, si bon !

Et vous savez, même concernant les deux groupes, ce n’est pas que Dieu n’ait pas envie de les aider mais ce sont eux qui ne veulent pas recevoir l’aide de Dieu. Malheureusement, nous n’avons pas le temps d’explorer d’autres mounajats qui le confirment.

Si dans ce monde, vous vous entraînez à ne pas accepter Dieu, vous n’allez pas non plus L’accepter dans l’au-delà et pourtant, Dieu veut que vous veniez vers Lui et Il n’est pas heureux que les personnes qui nient Dieu souffrent comme cela. Mais c’est leur propre choix de nier Dieu. C’est eux qui ne L’acceptent pas.

Afin que nous puissions comprendre les choses, prenons une métaphore. Astaghfiroullah, c’est un tashbih mais nous utilisons cette métaphore uniquement pour comprendre les choses. Imaginons que Dieu soit représenté par le soleil. Imaginez que vous venez chez vous et que vous fermez toutes les portes, toutes les fenêtres, tous les rideaux. Qu’est-ce qui vous arrive ? Vous ne tirez pas profit de la lumière du soleil. Vous vivez dans le noir. C’est le déni. Vous savez qu’il y a le soleil à l’extérieur et vous savez que si vous ouvrez les fenêtres, la lumière du soleil va pénétrer et vous allez être à l’aise mais vous dites : « Non, je vais fermer les rideaux ! »

Mais pour celui qui aime Dieu, il essayera d’ouvrir les rideaux autant que possible afin que la lumière pénètre et Dieu l’aidera. Ceux qui renient Dieu et ceux qui le haïssent sont ceux qui ne veulent pas bénéficier de la miséricorde divine. Ce sont eux qui créent l’enfer pour eux-mêmes. Dans un Hadith-e-Qoudssi, Allah (swt) dit à propos d’eux : « Si les personnes qui me renient et me haïssent savaient combien Je veux qu’ils reviennent vers Moi, ils seraient morts de joie ! ». Ainsi, malgré leurs comportements, Dieu les aime. Imam Ali (a) est très clair. Il dit que seuls ces deux groupes de personnes iront dans le feu de l’enfer et même concernant ces deux groupes, la balle est dans leur camp. Il leur suffit d’accepter Dieu pour éviter le feu de l’enfer.

J’espère qu’à présent, vous vous sentez plus à l’aise à propos du Dou’a-e-Koumayl. Et si vous le voulez, je peux explorer avec vous d’autres dou’as et mounajats, comme le Dou’a-e-Arafat par exemple, pour vous montrer combien nous avons mal compris les Ahloul Bayt (a) et ces dou’as nous encouragent et nous montrent combien Dieu nous aime et prend soin de nous.

Il y a une autre question qui m’a été posée : Quelle traduction du Qour’an devrions-nous lire pour mieux comprendre le Qour’an ? En réalité, même les traductions du Qour’an ne sont pas très bonnes. Vous savez, certaines personnes lisent le Dou’a-e-Koumayl avec sa traduction mais ils n’arrivent toujours pas à comprendre ce qu’Imam Ali (a) voulait dire. Parfois, vous n’avez pas besoin de traduction, vous avez besoin d’un commentaire ou d’une réflexion. J’aimerais aussi vous citer un hadith d’Imam Kadhim (a) et c’est un hadith très important pour l’éducation islamique de nos enfants. D’ailleurs, mon père a fait une série de conférences sur ce hadith : Imam Kadhim (a) et l’intellect. C’est un hadith très beau et très long, mais je ne lirai qu’une ligne de ce hadith. Imam (a) dit : « Celui qui n’a pas de ilm (connaissance), n’aura pas la compréhension correcte [si vous n’avez pas le ilm, vous ne comprenez pas ce que vous faites. Vous pourriez prier, lire le Dou’a-e-Koumayl sans savoir ce que vous êtes vraiment en train de faire] et celui qui ne comprend pas bien la religion ne sera pas en sécurité et par conséquent, il ne comprendra pas sa valeur. »
Imaginez que vous lisez le Dou’a-e-Koumayl et que vous avez l’impression que Dieu vous punira pour vos petites erreurs malgré le fait que vous priez, que vous jeûnez, que vous croyez en Lui.

Je dois faire face à tant d’épreuves, la maladie, les problèmes familiaux etc. mais je prie et je fais le maximum que je peux. Est-ce que j’irai dans le feu de l’enfer pour quelques erreurs que j’ai commises ? Si c’est le cas, cela veut dire que je ne vaux rien aux yeux d’Allah et si je ne vaux rien, qui suis-je ?

Mais si vous regardez bien, Imam Ali (a) dit : « Ô Dieu, Tu T’occupes tellement de moi. Tu sais que je suis fragile. Tu ne me blesserais pas. Tu ne me ferais pas de mal. Je ne suis pas comme ces gens qui T’ont renié. Je viens vers Toi. Je reconnais que j’ai beaucoup de défauts et que j’ai fait beaucoup d’erreurs. S’il n’y avait pas ces deux groupes, ceux qui Te renient, ceux qui Te rejettent et ceux qui Te haïssent, Tu aurais rendu le feu de l’enfer frais et sécuritaire.

Dans un autre dou’a, Imam Ali (a) dit : « Quand je Te confie mes défauts et mes erreurs, cela me permet de me rapprocher de Toi ». Dans le Mounajat-e-Shabaniyya, nous disons : « Dieu, je n’ai pas de force pour me débarrasser de mes défauts. Je suis plein de désirs, jalousie, envie etc. Parfois, je suis grincheux à la maison. Je ne trouve pas la force de me débarrasser de ces défauts sauf si Tu m’éveilles par Ton amour. »

Imam Ali (a) dit : « Voulez-vous savoir quel est le secret ? Quelle est la clé pour vous débarrasser de tous vos défauts ? Vos désirs ? Votre jalousie ? Ces choses que vous n’aimez pas à propos de vous-même ? [N’y a-t-il pas des choses que vous n’avez pas envie de faire mais que vous faites ? N’y a-t-il pas des pensées qui vous traversent l’esprit dont vous n’êtes pas du tout fiers ? Vous voulez vivre de façon différente mais vous n’y arrivez pas ? Durant les nuits de Qadr, vous dites à Allah que vous voulez changer mais vous restez pareil ?] » Imam Ali (a) dit : « Voulez-vous vous débarrasser de tous ces défauts que vous avez ? Voulez-vous changer ? Pour cela, il est important que vous sachiez quelle est votre valeur. Vous devez comprendre combien vous êtes spécial. Vous êtes si important.

Jusqu’à présent, on nous a appris la religion en nous disant : « Travaillez au maximum, faites un maximum d’efforts et peut-être allez-vous partir au Paradis » comme si le Paradis était plus élevé que nous. Imam (a) dit dans un hadith : « Le Paradis est le prix de votre corps. Mais vous n’êtes pas votre corps. Vous êtes votre âme et le Paradis est plus bas et plus inférieur à votre âme ». Imam Ali (a) dit : « Vous êtes en train de rêver d’aller au Paradis mais le Paradis désire ardemment vous recevoir. C’est lui qui a besoin de vous. Le Paradis est le prix de votre corps et rien n’est plus valeureux que votre âme. La valeur de votre âme n’est rien d’autre que Dieu Lui-même.

Nous avons des hadiths d’Imam Ali (a) qui dit que lorsqu’un mou’mine va au Paradis, c’est le Paradis qui est excité de le recevoir. N’avez-vous pas lu ces hadiths dans lesquels les Ahloul Bayt (a) nous disent que les arbres du Paradis vont se pencher pour que vous puissiez prendre leurs fruits ? Le Paradis a désespérément besoin de vous car vous avez été créés pour représenter Dieu sur cette terre. Vous êtes ici en tant que califes, en tant que représentants de Dieu et vous avez peur du Paradis et de l’enfer ? Le Paradis et l’enfer ne sont rien comparés à la grandeur de votre âme. C’est de cette façon que nous devrions comprendre la religion. Tant que nous n’apprécierons pas à quel point nous sommes importants en tant que représentants potentiels de Dieu sur la terre, nous ne pourrons pas progresser.

Imam Ali (a) veut nous dire que nous devrions viser plus haut. Le Paradis n’est rien comparé à la grandeur de notre âme. Nous devrions viser Dieu. Vous savez pourquoi la vie est si monotone et ennuyeuse ? Parce que nous avons été créés pour montrer la grandeur d’Allah sur terre mais nous vivons juste comme cela en nous disant : « J’espère que je n’irai pas en enfer. »

Dans le Dou’a-e-Arafat, Imam Houssayn (a) dit qu’avant même que vous ne soyez né, Dieu vous aimait déjà. Le temps a passé. Des gouverneurs cruels sont arrivés. Dieu vous a sauvé de ces cruautés et ce n’est qu’au moment où vous pouviez briller le plus que Dieu vous a emmené dans ce monde. Et Il a mis l’amour envers vous dans le cœur de vos parents et de ceux qui se sont occupés de vous. Tout cela est l’œuvre de Dieu et Il a attendu que vous compreniez pour vous parler directement. Il vous a donné le pouvoir de créer. Vous êtes les seuls êtres dans ce monde à pouvoir créer. Imam Houssayn (a) parle des cinq façons dont Allah parle directement aux gens. Et nous en parlerons demain InshaAllah.

Puis Imam Houssayn (a) continue : « Malgré cela, vous faites quand même des erreurs. Mais quand vous faisiez des erreurs, Allah les effaçait, les cachait pour que vous ne soyez pas embarrassés, pour que les autres ne les découvrent pas. » Imam Houssayn (a) dit que Dieu n’a jamais cessé de vous aimer même au moment où vous avez cessé de vous préoccuper de Lui. Même durant ces jours où vous êtes allés à Son encontre, Il continuait toujours à vous aimer. Il voulait que vous reveniez vers Lui. Dieu ne veut pas que vous fassiez des erreurs car cela vous nuira. Mais quand vous faites des erreurs, Il les couvre et Il les pardonne et Il attend impatiemment que vous vous repentiez et que vous reveniez vers Lui.

À suivre inshaAllah ! 🌈
Source : https://youtu.be/kyJiVKy16i8
Traduit par l’équipe Shia974 ✨

z

Orateur

Date

5 juin 2022