Shaykh Shahnawaz Mahdavi, Tana Jamat, nuit du 4 Mouharram 1443, 12-08-2021

La connaissance ne sera utile que si elle est mise en application.

Étant donné que Shaytan 👺 est notre ennemi déclaré, nous devrions faire ce qu’il n’aime pas, comme la sajdah.

Les gounah-e-saghira sont de petits péchés qui sont facilement pardonnés quand nous faisons de bonnes œuvres ou quand nous allons en ziyarate par exemple. Le problème avec les petits péchés, c’est que nous ne nous rendons même pas compte quand nous les accomplissons.

Par contre, les gounah-e-kabira, les grands péchés, sont tels qu’ils « méritent » le châtiment d’Allah (swt). Ils requièrent un pardon sincère. Il est recommandé d’accomplir le ghousl-e-tawbah, de mettre du attar (parfum) puis de demander pardon à Allah (swt) en toute sincérité. Les péchés majeurs ne sont pas facilement pardonnés.

Imam Ja’far as-Sadiq (a) dit : « Si une personne fait la sajdah pour remercier Allah (swt) pour une bénédiction, Allah (swt) pardonne 10 de ses gounah-e-kabira. » Cet acte est si apprécié d’Allah (swt) qu’Il pardonne la personne sans qu’elle fasse istighfar.

Nous demandons régulièrement à Allah (swt) de nous accorder le ziyarate des Ahloul Bayt (a) dans ce monde et la proximité des Ahloul Bayt (a) dans l’au-delà.

Un jour, un compagnon vient voir Rassouloullah (s) et lui fait part de son vœu : celui d’être en compagnie du Prophète (s) au Paradis. Rassouloullah (s) conseille à son compagnon de faire la sajdah le plus possible et le plus longtemps possible.

Nous demandons toujours à Allah (swt) de faire en sorte que nous soyons à proximité des Ahloul Bayt (a) dans l’au-delà. Pour cela, il est important que nous accomplissions la sajdah le plus possible.

Un jour, Imam Moussa al-Kadhim (a) voyage avec un compagnon en plein désert et discute avec lui. Tout à coup, Imam (a) descend de son cheval et accomplit la sajdah sur le sable chaud. Le compagnon est étonné et lui en demande la raison. Imam (a) explique : « Alors que nous discutions, je me suis rappelé une bénédiction d’Allah (swt) et je désirais faire la sajdah pour remercier Allah (swt). »

Nous connaissons tous le namaz-e-wahshat. Wahshat signifie crainte. La 1ère nuit dans la tombe est très lugubre ; elle est très craintive. Mais le problème est que nous sommes dépendants des autres car après notre décès, nous ne pourrons pas faire le namaz-e-wahshat pour nous. Nous devrons attendre que les membres de notre famille, nos amis et connaissances font namaz-e-wahshat pour nous.

Un acte qui nous permet de nous libérer du wahshat, de la crainte de la 1ère nuit est d’allonger notre roukou. Nos Aimmah (a) récitait 70 fois « soubhana rabbil azimi wa bi hamdi » au roukou. Essayons de faire un effort. Essayons au moins de réciter ce dhikr 14 fois dans un roukou d’un seul namaz de la journée.

Nous sous-estimons souvent la valeur du salawat. L’une des choses les plus importantes qui nous servira dans l’au-delà est le salawat.

Quand nous allons au cimetière, essayons de réciter le plus de salawat possible. Cela bénéficiera beaucoup les marhoumine.

Notre Saint Prophète (s) dit : « Celui qui envoie un salawat sur moi, Allah (swt) enverra 10 salawats sur lui. Celui qui envoie 10 salawats sur moi, Allah (swt) enverra 100 salawats sur lui. Celui qui envoie 100 salawats sur moi, Allah (swt) enverra 1000 salawats sur lui. Celui qui envoie 1000 salawats sur moi, Allah (swt) l’épargnera du feu 🔥 de l’enfer. »

Compte-rendu réalisé par l’équipe Shia974 ✨

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Date

18 juillet 2022