Oum Koulthoom (a) est également appelée Zaynab Soughra. Elle est la sœur d’Imam Hassan et Houssayn (a) et de Bibi Zaynab (a) et est née un an après Sayyidah Zaynab (a) en l’an 6 de l’hégire. Ou, selon une autre source historique, elle est née vers la fin des années bénies du Saint Prophète (s). Comme sa sœur, elle était également incomparable en termes de courage et d’éloquence. Elle a fait preuve de fermeté et de soumission à la volonté d’Allah (swt) dans toutes les situations qu’elle a rencontrées.

Elle a toujours été témoin de l’impitoyable injustice infligée à la sainte maison. Ces souffrances de son jeune âge l’ont rendue plus forte et plus mûre. C’est une jeune femme érudite, pleine de foi et un des fruits de l’éducation de l’Imam Ali (a) et de Sayyidah Fatima (a).

Lorsque Oum Koulthoom (a) atteint l’âge du mariage, l’Imam Ali (a) donne sa main à son cousin, Awn bin Ja’far Tayyar, qui était le frère d’Abdoullah, le mari de Sayyidah Zaynab (a). L’Imam a déclaré pendant son mariage : « Nos filles ne devraient pas se marier en dehors de la famille, mais plutôt à l’intérieur. »

Elle était présente dans la caravane de l’Imam Houssayn (a) et y a joué un rôle actif. Elle a assisté elle-même à toute la tragédie. Après le martyre de l’Imam Houssayn (a), la famille de Rassouloullah (s) a été pillée, les voiles des Dames de la sainte maison ont été arrachées et elles ont été prises en captivité à tort. Elles furent exposées en public (alors qu’une femme chaste doit être protégée comme une perle et ne doit pas être exposée à des étrangers. Elle doit être abritée et protégée.)

En voyant cela, certains des méchants hommes de Koufa se sont réjouis de la brutalité des meurtres et de la captivité.
Là, Oum Koulthoom s’est adressée à eux et a dit : « Ô peuple de Koufa ! Qu’Allah (swt) retire sa bénédiction sur vous. Vous avez tué le petit-fils du Prophète, vous avez volé les biens de sa famille et vous les avez emmenés en captivité. » Les habitants de Koufa n’ont pas répondu à cela et ont été abasourdis, certains se sont même mis à pleurer.

Elle a poursuivi : « Que vous restiez loin de la Miséricorde du Tout-Puissant ! Vous pleurez ? Savez-vous quelle grave atrocité vous avez commise ! Et quel grand crime et délit ! Reconnaissez-vous le sang de qui vous avez versé ?

Vous avez tué l’homme le plus suprême de la terre après Rassouloullah (s) et vous avez pris sa maisonnée en captivité ? En effet, la compassion et la douceur ont quitté vos cœurs. Prenez garde ! Ceux qui soutiennent Satan sont les malheureux et les ruinés. »

À ce moment, Oum Koulthoom (a) a prononcé un éloge funèbre et a suscité le regret du public et les habitants de Koufa se sont mis à pleurer. Koufa n’avait jamais connu une telle scène auparavant.
En hommage à la noble position de Oum Koulthoom (a), discutons de l’importance du Hijab et essayons d’étudier les différentes croyances relatives au Hijab dans la société moderne :

1. Une femme est comme une perle précieuse à protéger !
2. Se couvrir (Hijab) n’est pas un emprisonnement, c’est plutôt une forteresse (on opte pour cela pour protéger la vie et les biens des menaces potentielles)
3. Versets relatifs au fait de se couvrir 24 : 30-31, 24 : 58, 33 : 53, 33 : 59

Sommes-nous aujourd’hui dans un environnement sûr et sécurisé, sans harcèlement ni abus et n’avons-nous pas besoin de vêtements modestes ?

Nous pouvons tirer de nombreuses et importantes leçons des événements de Karbala. L’une d’entre elles est de savoir comment aimer et respecter nos frères et sœurs. Même si parfois nous nous disputons avec nos frères et sœurs, nous devons nous rappeler comment Bibi Sakina (a) s’est comportée à Karbala. Même si elle avait très soif et n’avait pas eu d’eau depuis de nombreux jours, elle pensait à la soif que devait ressentir son petit frère. Lorsqu’on lui a donné de l’eau, elle a demandé si son frère avait d’abord reçu de l’eau.

Comment nous comportons-nous avec nos frères et sœurs ?
Écrivez deux choses gentilles que des frères et sœurs ont faites l’un pour l’autre à Karbala et deux choses gentilles que vous pouvez faire pour vos frères et sœurs.

Source : Livre Labbayk Ya Husain écrit par Sœur Sajida Alidina (épouse de Shaykh Alidina)
Traduit par l’équipe Shia974 ✨