REFORME DES FEMMES EN ISLAM par Sayed Ammar Nakshwani

                                              I. STATUT DE LA FEMME DANS LES EMPIRES AVANT L’ISLAM


A)   CHINE

Quand un homme était accusé d’adultère, il devait payer une amende alors que lorsqu’il s’agissait d’une femme, on brûlait complètement ses cheveux.

B)    ROME

Une femme libre n’avait pas le droit de se marier à un esclave. Si elle le faisait, on la tuait et on brûlait l’esclave.

Les Romains considéraient l’esclave comme n’ayant pas d’âme. L’esclave avait le même statut que l’animal. Pour identifier l’esclave et pouvoir le reconnaître, on lui faisait porter des boucles à l’oreille. Selon la théorie d’Aristote, certains ont été créés pour gouverner, d’autres pour servir.

C)    PERSE

Dans le très réputé Empire Perse, la femme n’avait pas le droit d’hériter.

 

                                             II. POSITION DE LA FEMME DANS LES AUTRES RELIGIONS

De nos jours, les médias racontent que l’Islam opprime la femme et ne lui donne pas la liberté. Étudions quel statut avait la femme dans les autres religions.

A)   JUDAÏSME

Dans son livre intitulé « Women in Judaism »[1] publié en 1976, Lenis Windler évoque les 9 malédictions[2] d’Eve. Il explique qu’étant donné que Eve est la cause de tous nos péchés, Dieu punit la femme jusqu’à la fin des temps. Selon le Judaïsme, la femme a été maudite par Dieu à 9 occasions. Parmi les 9 malédictions de la femme, on trouve le fait qu’elle perd du sang chaque mois[3], qu’elle doit subir les douleurs de la grossesse et de l’accouchement, qu’elle doit éduquer ses enfants, qu’elle porte des boucles d’oreilles[4], qu’elle doit couvrir sa beauté et ses cheveux et le fait qu’elle ne peut pas être témoin[5].

Dans la société juive, quand la femme avait ses règles, on l’isolait complètement.

B)    CHRISTIANISME

Dans la Génèse, chapitre II, versets 21-22, nous apprenons que Dieu a créé Adam puis il créa la femme avec la côte d’Adam…Comme si Dieu ne pouvait pas créer deux entités séparées !

Dans la Bible[6], la naissance d’une fille est décrite comme une perte.

 

                                             III. LA FEMME DANS LA SOCIÉTÉ ARABE PRÉ-ISLAMIQUE

La femme n’avait aucune valeur. Elle était considérée comme inutile car elle ne pouvait pas se battre durant les guerres et elle ne pouvait pas gérer les affaires.

Dans la Sourate 24, verset 33 du Saint-Coran, Allah SWT nous dit : « …ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution, si elles veulent rester chastes. »

Ce verset fait allusion au fait que les Arabes avaient commencé à mettre en place des maisons closes. Par exemple, Abdoullah ibne Oumayr avait ouvert une maison close avec 5-6 femmes esclaves. Il leur disait : « Vous êtes inutiles. Soit je vous tue, soit vous servez de prostituées ».

Ces femmes sont venues voir Rassouloullah (le Saint Prophète swt) et lui ont demandé de mettre fin à cette pratique.

 

                                                   IV. LA RÉFORME DE LA FEMME SELON L’ISLAM

Comment le Saint-Prophète SAW a-t-il entrepris la réforme de la femme ? Il l’a fait en 4 étapes que nous allons étudier.

A)   LA RÉFORME SPIRITUELLE

Quand Prophète Mouhammad SAW a entrepris la réforme spirituelle, il s’est basé sur les biographies des femmes exceptionnelles du passé.

Par exemple, si j’ouvre une entreprise à la Réunion, la meilleure façon d’attirer des cadres, des ingénieurs, c’est de montrer le statut des cadres d’avant.

En Arabie, l’Islam était tout nouveau, très peu de personnes s’étaient converties. Pour montrer aux Arabes quel statut la femme avait dans l’Islam, le Saint-Prophète SAW s’est inspiré dans le Saint-Qouran de l’histoire de certaines femmes qui, dans le passé, ont du subir les mêmes péripéties que les nouvelles converties en Arabie.

Allah SWT a révélé la Sourate Mariyam[7] (Marie) car Il voulait que les Arabes apprennent ce qui était arrivé à Bibi Mariyam AHS (Marie, la Sainte Vierge). Bibi Mariyam AHS a un statut élevé. En effet, un chapitre du Saint-Coran lui est dédié. De plus, dans cette sourate, nous apprenons que l’ange Djibraïl (l’Archange Gabriel) a parlé à Mariyam AHS (Marie). C’était là une révolution chez les hommes Arabes !

Bibi Maryam AHS (Marie) a beaucoup souffert pour plusieurs raisons. Tout d’abord, étant donné qu’elle portait un enfant sans père, on la traitait de tous les noms. Malgré cette épreuve émotionnelle, elle était persévérante.

Rassouloullah (le Saint Prophète saw)  se basait sur ces histoires pour montrer aux femmes arabes : « Ne croyez pas que vous êtes les seules à être éprouvées, que vous êtes les seules à subir des souffrances. »

Le Saint-Qouran (Le Coran) nous donne également l’exemple de Bibi Assia, la femme de Firaun (pharaon). Dans le palais du Pharaon, elle ne manquait de rien, elle pouvait vivre dans le luxe. Mais quand elle découvrit le Dieu de Moussa (Moïse) et se rendit compte de Sa puissance, elle déclara sa foi au Dieu de Moussa (Moïse) et de Haroun (Aaron) et elle abandonna toutes ces richesses autour d’elle. Depuis ce moment, elle dut subir les mauvais traitements de son époux. Firaun (pharaon) menaçait de la crucifier mais elle continuait à implorer Allah SWT. Elle disait : « Ô Allah, même s’il me crucifie, ce n’est pas grave. La seule chose que je te demande c’est une place au paradis. »

Quand le Saint-Prophète SAW a raconté ces histoires, les femmes arabes nouvellement converties étaient rassurées et avaient un certain réconfort car ce qu’elles subissaient dans leur société était très similaire à ce que Bibi Maryam (Marie) et Assia avaient du subir.

Oumar al Khattab raconte qu’Abou Jahal et lui-même battaient Loubayna et Sounayra[8] car elles s’étaient converties à l’Islam[9]. Il dit : « Un jour, je me mis à battre Sounayra et l’invita à adorer Lat et Ouzza[10] mais elle refusa. Elle continuait à dire “Ahad”, “Ahad”[11] ». Il témoigne qu’il l’a battu jusqu’à ce que son œil sorte. Il continue : « Abou Jahal et moi l’avons regardé et lui avons demandé “Où est le Dieu de Mouhammad maintenant ?” Elle répondit “Ce même Dieu qui m’a donné cet œil a voulu le reprendre à présent et ce même Seigneur peut me rendre mon œil de suite s’Il le désire” » Oumar al Khattab raconte : « Au moment même où elle prononça ces mots, je vis l’œil revenir en place ! » Oumar explique qu’il n’en croyait pas ses yeux. Imaginez ! Une femme qui n’avait aucune valeur dans la société arabe avait reçu[12] une telle conviction qu’elle n’abandonnait pas, même quand on la torturait.

Prenons l’exemple de la sœur même d’Oumar al Khattab[13], Fatima. Elle était mariée à Saïd ibne Zayd. Ils faisaient tous les deux partie des premiers convertis à l’Islam. Fatima savait que son frère détestait l’Islam. Elle avait l’habitude de lire le Qouran dans sa maison avec son époux.  Un jour, Oumar partait dans le but de tuer le Saint-Prophète SAW[14]. En chemin, il rencontra son ami Noumayr ibne Abdoullah qui lui demanda où il allait. Oumar raconta tout. À ce moment-là, Noumayr lui dit : « Avant de tuer Mouhammad, tue d’abord ta propre sœur et ton beau-frère qui se sont convertis à la religion de Mouhammad. Vas chez eux et tu constateras par toi-même que ce que je te dis est vrai. » Oumar se rendit chez sa soeur et il vit Fatima et son mari Saïd en train de réciter la Sourate Taha (n° 20) du Saint-Qouran. Quand Fatima vit son frère entrer, elle cacha les feuilles. Oumar se fâcha et dit : « Montre-moi ces feuilles tout de suite ! » Il devint très violent. À ce moment-là, Fatima regarda son frère droit dans les yeux et lui dit : « Même si tu me bats, je n’abandonnerai jamais la voie de Mouhammad ! »

Regardez comme le statut de la femme a changé ! Cette même femme que les Arabes maltraitaient, cette même fille qui était enterrée vivante ! Fatima est l’exemple même de la réforme spirituelle de la femme. Elle défie son frère et se positionne par rapport à lui. Elle montre qu’elle est libre de choisir sa voie malgré le désaccord de son frère.

Étant donné que le Savoir est l’ingrédient-clé de la réforme spirituelle, Rassouloullah rendit l’acquisition des connaissances obligatoire pour les hommes ainsi que pour les femmes. Dans la société arabe, le Savoir était réservé aux hommes. D’ailleurs, dans le Christianisme, la femme devait rester silencieuse dans l’église[15].

Quand Rassouloullah déclara qu’il était wadjib pour chaque homme et femme d’acquérir le Ilm, Shaffa[16] bin Abdillah vint le voir et lui dit : « J’ai des connaissances en médecine. Dois-je les montrer ? » Le Saint-Prophète SAW répondit : « Bien sûr ! Enseigne aux autres femmes arabes le Savoir que tu possèdes. » La première personne que Rassouloullah lui demanda de guérir fut Hafssa, la fille de Oumar. Shaffa était la seule femme arabe qui savait lire et écrire. Le Saint-Prophète SAW lui demanda d’enseigner la poésie à Hafssa. Sous le califat de Oumar, cette femme devint responsable administrative publique.

Examinons maintenant le rôle de Sayyida Fatima Zahra dans la réforme spirituelle. Un jour, quand Rassouloullah était en soudjoud, Abou Jahal lança l’intestin d’un chameau sur la tête du Saint-Prophète SAW. Bibi Fatima, qui était encore une enfant, vint nettoyer la tête de son père.

Oumme Jamir[17] mettait sur le chemin de Rassouloullah des bûches de bois. Le bois brûlait et il y avait des épines qui blessaient le Saint-Prophète SAW. Quand Rassouloullah était blessé, c’est Bibi Fatima AHS qui nettoyait ses blessures.

Lorsque le Saint-Prophète SAW se rendait à la Sainte-Kaaba, des personnes le poussaient et le frappaient. Quand on le battait, qui le défendait ? Sayyida Fatima Zahra AHS !

Spirituellement, Bibi Fatima faisait partie de la réforme. Pourquoi ? Imaginez, dans la société arabe telle qu’elle était, quand le Saint-Prophète SAW était assis dans une pièce et que Bibi Fatima arrivait, Rassouloullah se levait immédiatement. Pouvez-vous imaginer comment les Arabes réagissaient ? Ces mêmes Arabes qui enterraient leurs filles vivantes voyaient Mouhammad SAW se lever par respect pour sa propre fille !

C’est pour cela que Rassouloullah disait : « Fatima est la mère de son père » signifiant par là « Fatima est spirituellement le reflet de mon message. Elle est celle qui agit spirituellement pour me protéger et protéger la religion islamique. »

B)   LA RÉFORME SOCIALE

La vie de la femme se divise en 3 étapes : la fille, l’épouse puis la maman. Examinons chacun de ses stades.

1 – La fille

Les Arabes ne la laissaient même pas vivre en tant que fille.

Oummar ibne Khattab raconte sa période de Jahiliyyah[18]. Il dit : « 2 moments m’ont beaucoup marqué. Quand je me rappelle la 1ère anecdote, cela me fait rire et quand je me souviens de la 2ème, les larmes me viennent aux yeux. » Les gens lui dirent : « Raconte ! » Il explique : « Le moment où j’ai beaucoup ri c’est quand nous adorions une idole faite de dattes. Lorsque nous avions faim, nous regardions autour de nous et dieu était là alors nous avons commencé à manger une datte puis une autre jusqu’à ce que le dieu disparut entièrement ! »

Parfois, les adorateurs d’idoles nous surprennent !

Cela nous rappelle une autre anecdote…Quand on demanda à Abou Zhar Ghiffari pourquoi il s’était converti à l’Islam, il répondit que c’était grâce à un renard. On lui demanda : « Ah bon ? Comment ça ? » Il raconta alors : « Un jour, j’allais donner du lait à une idole[19], j’ai renversé le lait dans un bol que j’ai déposé devant l’idole pour qu’elle puisse le boire. Tout à coup, je vis un renard courir en direction de l’idole. Il sauta sur le bol et finit tout son contenu. Ensuite, il urina sur l’idole que j’adorais. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il ne valait pas la peine d’adorer les idoles[20].

Revenons à Oumar al Khattab. Il raconta ensuite l’événement qui le fit pleurer. Il dit : « J’allais enterrer ma fille encore bébé comme c’était la coutume à l’époque. Sur le chemin, ses doigts touchèrent ma barbe. Je la regardai alors et je me rendais compte de son innocence. Mais cela ne m’arrêta pas et je continuais ma route pour aller l’enterrer. Aujourd’hui, quand je repense à ce moment, j’ai les larmes aux yeux. »

Durant ce temps de l’ignorance, quand Rassouloullah vint, il annonça que la fille est une bénédiction. D’ailleurs, un chapitre du Qouran a été dédié à sa fille : Kawthar[21]. Bibi Fatima Zahra AHS avait une place centrale dans la société arabe, elle enseignait notamment aux femmes arabes[22].

2 – L’épouse

Les Arabes maltraitaient leurs épouses. La femme n’avait aucun droit. C’est pour cela qu’un chapitre entier du Saint-Qouran est dédié à une dame qui était traitée durement par son mari. Khawla bin Talaba était mariée à al Aws bin Sabit. Il était son cousin mais il avait un mauvais caractère. Quand il rentrait à la maison et qu’elle voulait lui parler, il criait : « Oh non ! Pas encore toi ! Tu es pour moi comme le dos de ma mère ! » Cette expression arabe signifiait que nous ne sommes plus ensemble. Cette dame restait calme. Elle faisait toujours preuve de patience envers lui. Elle alla voir Rassouloullah et lui dit : « Ô Prophète d’Allah ! J’ai un problème avec mon mari. Ô Rassouloullah ! Mon époux rentre à la maison de mauvaise humeur, il est furieux. Quand je ne lui réponds pas de la façon attendue, il me dit : « tu es pour moi comme le dos de ma mère ». Le Saint-Prophète SAW répondit : « Khawla, sois patiente ! Ton mari n’a pas le droit de te traiter comme il le fait. Sois persévérante. » À ce moment-là, Allah SWT révéla la Sourate al-Moujâdalah[23] (n° 58). Dans cette sourate, il est dit : « Allah écoute les plaintes[24] de la femme maltraitée. » Cela montrait que l’Islam écoute aussi bien l’homme que la femme. Rassouloullah disait : « Quand un homme rentre chez lui et communique avec son épouse pendant une heure seulement, la récompense est plus grande que s’il passait une nuit entière à faire des ibadats dans ma mosquée à Madina. »

3 – La maman

Selon le hadith du Saint-Prophète SAW, « Le paradis se trouve sous les pieds de la mère ».

Lors de la bataille de Jamal, Imam Ali A.S. envoya Mouhammad ibne Hanafiyyah[25] sur le champ de bataille. Imam dit à Mouhammad : « Reste ferme comme une montagne. Si les flèches t’atteignent, tu dois rester fort. » Mouhammad ibne Hanafiyyah était un soldat vaillant mais quand il vint sur le champ de bataille ce jour-là, il retourna voir son père Amiroul Moeminine. Il dit : « Ô mon père, les flèches m’attaquent si vite que je n’arrive pas à le supporter ! » À ce moment-là, Imam Ali A.S. prononça cette phrase : « C’est là la différence entre les autres mères et Fatima Zahra ! Quand les fils de Fatima vont sur le champ de bataille, ils demeurent fermes à l’opposition. » Pourquoi ? Parce que la maman a un rôle-clé dans l’éducation depuis le moment où le bébé est encore dans le ventre ! La communication mère-enfant commence dès la grossesse.

Un jour, les gens virent Sayyida Fatima Zahra AHS parler seule. Quand on lui demanda : « À qui parlez-vous ? Il n’y a personne ici ! » Elle répondit : « Je suis en train de parler à Houssain qui est dans mon ventre. » L’Islam a montré des siècles avant la psychologie[26] que le fœtus entend tout ce qui se dit dans son entourage.

C)    LA RÉFORME ÉCONOMIQUE

Rassouloullah accorda à la femme l’héritage. En effet, dans la société arabe, quand un père ou une mère décédait, sa fille ne recevait pas un seul sou ! Toute la richesse allait aux fils. C’est l’Islam qui a donné à la femme des droits économiques.

Certains se demandent pourquoi une fille ne reçoit que la moitié de la part du fils. Ceci s’explique par le fait que la fille recevra une dot[27] et que son mari doit subvenir à ses besoins.

C’est parce que, selon l’Islam, la femme a des droits économiques, que Sayyida Fatima Zahra AHS dénonce, lors de son fameux khoutba[28] pour réclamer son dû[29], ceux qui nient l’héritage des femmes. En prononçant ce fameux discours, Bibi Fatima se soulevait pour les droits économiques de la femme en général.

D)    LA RÉFORME POLITIQUE

Le Saint-Prophète SAW permit à une femme de faire partie d’une assemblée politique en compagnie de non-musulmans. Nous faisons allusion ici à l’événement de Moubahila. Les Arabes ne prenaient jamais une femme avec eux dans une délégation politique. Les Chrétiens non plus n’auraient jamais emmené une femme dans un convoi politique pour les représenter[30]. C’était une première dans l’histoire !

Notons ici que le verset coranique parle de « nos femmes » et « vos femmes »[31] alors que Rassouloullah a emmené seulement Fatima Zahra AHS. De même, le Saint-Qouran emploie le mot “oumma” pour Ibrahim A.S. alors qu’il n’était qu’un. Ceci s’explique par le fait qu’Allah SWT disait toujours au Prophète Ibrahim A.S. : « Ton comportement, ta façon d’être sont comme une oumma ». De la même façon, le Saint-Prophète SAW emmena Sayyida Fatima AHS seule car à elle-seule elle représentait toutes les femmes musulmanes, elle était la meilleure de toutes les femmes.

Sayyida Fatima Zahra AHS était au centre de la réforme spirituelle, sociale, économique et politique. C’est pour cela que selon le Hadith-e-Qoudssi « Je[32] n’ai créé l’univers que par ta grâce Ô Mouhammad ! Et je ne t’ai créé qu’en honneur à Ali ! Et s’il n’y avait pas Fatima, je n’aurais créé aucun d’entre vous ! » Bibi Fatima AHS occupe une place centrale[33].

C’est pour cela que la première martyre de Karbala était Fatima. Vous allez vous dire : « Mais Bibi Fatima n’était pas à Karbala ! » En réalité, le battement de la porte et le shahadat[34] du bébé Mohsen[35] est le premier sacrifice de Karbala.

 


Source : Majaliss de Sayed Ammar Nakshwani, Mouharram 1429 (2008), Sydney, Australie

 

[1] Les femmes dans le Judaisme
[2] lanat
[3] règles
[4] Comme nous l’avons indiqué plus haut, le fait de porter des boucles à l’oreille est un signe d’infériorité car dans l’histoire, c’étaient les esclaves qui portaient des boucles.
[5] Selon l’Islam, la femme peut témoigner mais le témoignage de 2 femmes équivaut à celui d’un homme. Cela s’explique par le fait que la femme est émotionnellement très fragile.
[6] Dans son sermon (majaliss) en anglais, Ammar Nakshwani donnes ces références : Ecclésiaste, chapitre 22, verset 3.
[7] N° 19
[8] C’étaient 2 esclaves.
[9] Oummar parle de l’époque où il était jahil et adorait les idoles.
[10] Les 2 grandes idoles
[11] Il n’y a qu’Un Seul Dieu
[12] De la part du Saint-Prophète SAW
[13] Il détestait tellement Rassouloullah qui avait emmené une nouvelle religion en Arabie.
[14] Il avait emmené son épée avec lui.
[15] Encore une fois, les références dans la Bible sont données dans le majaliss en anglais.
[16] Elle s’appelait Leïla mais on lui donna le nom de Shaffa en raison de son pouvoir de guérison.
[17] C’était la sœur de Abou Soufiyane et l’épouse de Abou Lahab.
[18] Ignorance
[19] Manât
[20] Cette anecdote se trouve dans le livre « Abu Thar, un compagnon fidèle » publié par Ahmad al-Bostani et disponible sur http://www.bostani.com/archive/abuthar.htm
[21] Cette sourate a été révélée suite au fait que certains critiquaient le Saint-Prophète SAW parce qu’il n’avait pas de descendant et le traitaient de « abtar ».
[22] Elle organisait par exemple une série de cours (darss) sur « Samiallaho liman hamida ».
[23] La discussion
[24] Pleurs, cri
[25] C’était le fils d’Imam Ali A.S. mais le demi-frère d’Imam Hassan et Imam Houssein A.S.
[26] Cf découvertes des psychologues du 20ème siècle
[27] mahar
[28] discours
[29] La terre de Fadak
[30] En tant que diplomate
[31] Le pluriel est utilisé ici
[32] C’est Allah SWT qui parle ici
[33] Cf le Hadith-e-Kissa : « C’est Fatima, son père, son époux et ses 2 fils ».
[34] martyr
[35] Dans le ventre de Bibi Fatima AHS

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Orateur

Date

25 mai 2020