Quels sont les critères du véritable successeur d’un Prophète d’Allah swt ? Est louable celui qui n’a pas le trône mais qui gouverne les cœurs des gens.
Il ne faut pas regarder qui est sur le trône du califat mais il faut regarder son caractère. La personne sur le trône du califat a-
Le verset que j’ai récité est le verset 158 de la Sourate An’am[1] dans lequel Allah swt explique que lorsque les Signes d’Allah swt seront exposés, la foi qui se manifestera à ce moment-
Dans le Saint-
Allah swt affirme qu’Il agit également, qu’Il ne fait pas seulement donner des ordres.
Allah swt fait 3 choses avec nous :
· Il envoie les Bénédictions sur le Prophète saw et sa descendance (salawat).
· Ses anges et Lui envoient les “lanats” sur ceux qui ne respectent pas leurs promesses envers le Prophète saw et ceux qui ne sont pas fidèles. (Ils prient pour que les Bénédictions n’atteignent pas ces personnes.)
· Il attend avec nous (Cf verset d’aujourd’hui)
Dans le Saint-
À l’époque de notre 6ème Imam A.S., un homme du nom de Ibne Riyyab demande des explications sur ce verset. Imam A.S. explique que le terme “ayyaats” se réfère aux Imams A.S., aux Ahloul Bayt A.S. « Nous sommes les Signes d’Allah swt » ajoute-
Notre Saint-
Ô Allah, pourquoi fais-
Ce qui est étrange, c’est que pour les autres actes d’adoration, Allah swt ne répète pas autant de fois.
Dans Kitab-
Imam Ali A.S. dit dans le sermon n° 91 du Nahjoul Balagha : « Nos shias ne peuvent pas être experts en fiqh (connaisseurs / éduqués) tant qu’ils ne comprennent pas notre signe (ishara). Je vois que le fitna, l’oppression, l’obscurité vous entourent. Et dans cet environnement, vous serez épargnés. Vous ne pourrez pas le faire tant que le nou’ma ne soit parmi vous. » On lui demande : « Qui est le nou’ma ? » Imam A.S. répond : « C’est celui qui vous voit mais que vous ne voyez pas. Il vous connait par votre lignée mais vous ne le connaissez pas. » Les gens demandent alors : « Quand ce nou’ma viendra-
À l’époque de Moutawwakkil, les temps étaient très difficiles pour les partisans des Ahloul Bayt A.S. Les hommes de Moutawwakkil faisaient des rondes dans les rues de la ville afin d’attraper des partisans des Ahloul Bayt A.S. et de les torturer. Organiser des majalis et faire le azadari étaient interdits. Les partisans des Ahloul Bayt A.S. étaient au chômage car le gouvernement ne leur donnait pas de travail. Une vieille dame avait l’habitude de faire le azadari d’Imam Houssain A.S. chez elle durant les 10 nuits de Moharram. Elle était triste car la situation financière de sa famille était très mauvaise et elle n’avait pas d’argent pour organiser des majalis chez elle. Elle proposa à son époux de vendre leur jeune fils en tant qu’esclave au nom de Janabé Ali Akbar A.S. et d’utiliser cet argent pour acheter de la nourriture et des boissons pour les azadars. Son mari accepta. Dans la nuit, elle expliqua la situation à son fils et elle lui fit ces recommandations : « Cher fils, soit bon et serviable envers la famille qui t’achète. Et surtout ne retourne à la maison sous aucun prétexte ! » Le lendemain matin, le père alla au marché avec son jeune fils qu’il vendit à un homme respectable. Il revint ensuite à la maison avec 300 Dirhams. Son épouse lui demanda d’aller acheter des provisions pour les majalis et elle alla frapper aux portes de ses voisins pour leur dire de venir discrètement chez elle pour les majalis. Tous les préparatifs étaient faits. Les azadars venaient les uns après les autres. La maîtresse de maison demanda aux azadars d’essayer de faire le azadari discrètement pour éviter que les hommes du gouvernement ne les retrouvent. En plein gham, on entendit frapper à la porte. La maîtresse de maison eut peur que ce soit les hommes de Moutawwakkil. Son époux proposa d’aller ouvrir la porte et elle l’accompagna. Quand ils ouvrirent la porte, ils virent leur jeune fils. La moemina lui dit : « Mon fils, je t’avais bien demandé de ne plus revenir à la maison ! Tu appartiens maintenant à cette famille qui t’a acheté ! Nous t’avons donné en sadaqa au nom de Janabé Ali Akbar ! » À ce moment-
[1] Les bestiaux, n° 6
[2] « Le jour où certains signes de ton Seigneur viendront, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n’avait pas cru auparavant ou qui n’avait acquis aucun mérite de sa croyance. Dis: ‹Attendez!› Nous attendons, Nous aussi. »