Quelqu’un vint demander à notre Saint-Prophète saw : « Lorsque nous rencontrons des difficultés, pourquoi Allah swt ne nous sauve pas alors que la maman enseigne à son enfant de ne pas toucher au feu car cela le nuira ? »
Notre Saint-Prophète saw explique qu’Allah swt nous sauve d’une grande difficulté et à la place nous donne une petite difficulté.
Le sujet d’aujourd’hui est le doua.
Allama Majlissi explique que le pouvoir du doua est qu’il permet de faire déplacer des montagnes.
Pourquoi devons-nous faire face à autant de difficultés dans ce monde ?
Imam A.S. explique que plus tu souffres, plus tu as une difficulté et plus tu t’approches d’Allah swt.
Allah swt aime beaucoup notre voix lorsque nous L’invoquons.
Il y a des douas qui sont exaucés d’office, particulièrement le doua que demande le père pour son fils ou sa fille.
Notre 4ème Imam A.S. affirme que celui qui, après le namaz soubho, récite les versets 1 à 5 de la Sourate Baqara + ayatoul kourssi (verset 255) + les versets 282 à 287 sera protégé par Allah swt. (Même une fourmi n’osera pas se poser sur cette personne).
Le Jawshane Kabir que notre Saint-Prophète saw a qualifié comme une “arme”.
Ayatoullah Araqi dit que le doua est une arme, une protection mais nous l’utilisons seulement une fois que les médecins ne donnent plus aucun espoir.
Souvent, on nous demande de réciter “Ammayoujibou…” pour les malades de la communauté. Nous récitons ce doua sans même y prêter attention, tout en faisant autre chose, nous sommes souvent négligents, nous ne sommes pas concentrés dans cet acte que nous accomplissons. Lorsque nous prions pour les autres, ces actions, ces “ammayoujibou” que nous avons récités, les douas que nous avons récités iront dans une banque → un jour, quand nous en aurons besoin, ces actions nous serviront.
Récitez les douas, demandez avec le khoulous (sincérité).
Il y avait une dame qui avait 5-6 filles. Elle demandait à Allah swt de lui accorder un fils. Notre Saint-Prophète saw nous a montré que la descendance peut se faire par une femme. Sayyida Fatima ahs est un exemple pour nous ! Mais, nous avons grandi dans une société patriarcale et nous avons tendance à penser que c’est grâce au fils que notre lignée se développera. Cette dame a eu un fils mais il n’était pas sur le Droit Chemin. Ses parents étaient très inquiets et n’arrivaient plus à dormir en voyant leur fils comme cela. Ils auraient mieux aimé ne pas avoir un fils comme lui !
Ayatoullah Dastaghaib Shirazi écrit qu’il y a 8 choses qui empêchent les douas d’être exaucés. (À cause de ces 8 choses, il est difficile que nos douas soient exaucés.)
– Nous ne regardons que l’extérieur, l’apparence (et nous ne nous rendons pas compte des raisons cachées)
– Nous ne réalisons pas le haq et le ma’refat d’Allah swt (Lorsque nous demandons quelque chose à Allah swt, nous devrions dire : « Accorde moi ceci si Ta satisfaction est dans ce doua »)
– Nous n’obéissons pas à la sounna du Prophète
– Nous n’avons pas compris le haq du saint-Qouran, nous ne le comprenons pas, nous ne le considérons pas comme notre ami
– Avec notre langue, nous disons craindre l’enfer mais nos actes ne montrent pas que nous craignons réellement le feu de l’enfer
– Nous souhaitons le Paradis mais nos actions sont telles que nous ne le méritons pas
– Nous consommons le Rizk (la subsistance) d’Allah swt mais nous ne faisons pas le shoukr d’Allah swt (nous ne sommes pas reconnaissants pour ces Bénédictions)
– Nous disons que Shaytan est notre ennemi mais nos actions prouvent qu’il est notre meilleur ami
– Nous révélons les défauts des autres
Je voudrais vous parler du Sahifa-e-Sajjadiyya d’Imam Zainoul Abidine A.S. Qui sont ses transmetteurs ? Parmi les plus connus, il y a Allama Mouhammad Taqi-e-Majlissi, le père de Allama Baqir-e-Majlissi (l’auteur de Biharoul Anwar). Allama Mouhammad Taqi-e-Majlissi se rend dans le Masjid-e-Atiq à Isfahan et s’assied pour se reposer. Il s’endort. Il voit en rêve une personnalité telle que ses yeux la recherchaient ; il réalise que c’est Imam-e-Zamana. Il lui pose toutes les questions qu’il a à l’esprit (et nous savons que les savants religieux ont souvent beaucoup de questions). Imam A.S. lui répond : « Pourquoi ne vas-tu pas voir Ali taj ? Il a cet ouvrage et tu y trouveras les réponses à toutes tes questions. » Imam A.S. avait le Sahifa-e-Sajjadiyya dans ses mains. Allama Mouhammad Taqi-e-Majlissi pense qu’il s’agit sûrement de Mouhammad Ali Moudarris, un grand alim que les gens appellent “Ali Taj”. Il se rend chez lui et lui demande de visiter sa bibliothèque. Il cherche le même livre qu’il a vu dans les mains d’Imam A.S. mais ne le trouve pas. Déçu, il se rend au marché pour acheter des fruits et des légumes pour sa famille et il rencontre un marchand connu comme “Ali Taj”. Ce dernier lui propose des ouvrages qu’il a chez lui. Lorsque le marchand lui propose un sac rempli de livres, Allama Mouhammad Taqi-e-Majlissi trouve le même livre qu’il avait vu dans les mains d’Imam A.S.
Imaginez ! Imam-e-Zamana dit à ce grand alim qu’il trouvera les réponses de toutes ses questions dans le Sahifa-e-Sajjadiyya. Quel dommage que nous ayons cet ouvrage à la maison et que nous n’ayons pas compris sa valeur!