Majaliss de Zakira Shyrose Dhalla – 7 Moharram 1436


“Allah aime les pieux.”

Nous avons déjà vu cet ayat précédemment, mais il s’agit ici de développer un autre aspect de la piété, qui est la prière.

Nous devons parler la même langue que la personne qu’on aime. Par exemple, lorsqu’un enfant donne un bonbon à sa mère pour lui montrer son amour, la mère dira gentiment, « Non, mon enfant, garde ce bonbon pour toi. » Mais s’il avait donné une chose que la mère apprécie, elle l’aurait forcément pris/accepté.

De même, si nous prétendons aimer notre Seigneur, nous nous devons maintenant de Lui dire “Je t’aime” dans Sa langue. A nous de le prouver dans Sa langue.

Si nous donnons à un américain des ariary, il ne mesura pas la valeur des billets, pour lui ce ne sera qu’un bout de papier, rien de plus. Mais si nous lui donnons des dollars, ses yeux vont forcément s’illuminer, il va forcément réaliser la valeur de notre cadeau.

De même, agissons pour que nos actes deviennent une monnaie qui nous servira dans l’au delà.

Un mouttaqi, pieux, c’est celui qui accoure vers la prière, qui se prépare pour la prière.

Lorsqu’on a un vol à prendre, nous prendrons nos précautions, nous calculerons avec minutie notre temps pour arriver a l’aéroport, le temps d’enregistrement et d’embarquement et nous doublerons nos précautions lorsque c’est un vol international, une fois le calcul fait, nous additionnerons à cela une ou deux heure de marge !

Mais qu’en est-il du vol extraordinaire (assalato meraj ul mo’min) que nous devons entreprendre cinq fois par jour ? L’avion aura déjà décollée que nous en serions encore au wuzu…

Ne jalousons pas la personne qui a été comblée des biens de ce monde, mais plutôt celle qui planifie tout son emploi du temps autour de l’heure de la prière.

Lorsqu’on est invité à un événement très spécial, nous penserons à l’organisation de notre temps pendant des jours, nous planifierons tout à la minute près.

Mais c’est dommage que ne faisions pas de même pour la prière…

Nous devons dire “je T’aime” à Allah swt par nos sajdas. On doit avoir plus de palpitations pendant la prière que quand on voit notre bien-aimé ou quand on a peur.

Nous devons allonger les prosternations pour être près du Saint Prophète saw le Jour du Jugement.

Nos sajdega sont les parties les plus importants de notre corps, voilà pourquoi on met du kafour sur ceux du défunt, pour les honorer, afin que ces parties là ne périssent pas rapidement.

Le Saint Prophète saw a dit : “Ne priez pas avec une telle rapidité, car une personne priant de cette manière est similaire à un oiseau qui bèquète.”

Ayons l’habitude de prier à l’heure. Car, le jour où on a un empêchement (maladie, voyage, etc), les anges viendront à notre place de prière pour accomplir la salât en notre nom, afin que le ciel ne remarque pas l’absence du mossalin. 

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Date

13 mai 2020