Majaliss de Sheick Safdar Jaffar, 3 décembre 2016 Wafaat de Bibi Massouma e Qum (ahs)

Des gens qui habitaient très loin avaient pour habitude de venir à Médine en apportant des questions, dans l’espoir de recevoir une réponse. Un jour, une délégation est venue chez Imam (as) en apportant une question et ils ont eu une réponse à leur question après un certain moment.  Après un instant, ils ont rencontré l’Imam Musa al Kazim (as) en chemin et ils dirent qu’ils étaient partis chez lui pour avoir une réponse à leur question. Imam leur a demandé ce qu’était la question et la réponse qu’ils ont eu. Imam comprit que c’est sa fille, Massouma, qui a répondu à la question et il a ensuite répété à trois reprises « Fidaada Abouha », tout comme disait le Saint Prophète (saw) concernant sa fille Sayyida Fatima Zahra (ahs).

Un des problèmes que nous rencontrons dans la communauté est l’absence des jeunes à la mosquée. Que se passe t-il ? N’ont-ils plus la foi ?

Dans la Shariat, il y a des ibaadat qui ne changent pas dans le temps (ex : le nombre de rakaats dans une salaat) et il y a d’autres ibaadat qui restent sans précisons particulières (ex : le Jihaad, qui est obligatoire, veut dire remporter la victoire sur les ennemis. Il n’est pas précisé s’il faut le faire avec l’épée, un stylo, ou autre.) Tout comme la façon de guider la communauté n’est pas quelque chose de complètement défini excepté un verset du Saint Qur’an qui en donne quelques précisions sur la façon dont nous devons inviter les gens vers la Voie d’Allah (swt). Mais le Saint Prophète (saw) adaptait sa façon de guider le peuple selon l’époque, la société et les gens.

Imam Ali Reza (as) a dit (rapporté par le 10ème Imam as) « Ibn Siqqit enseignait le Saint Qur’an aux deux enfants de Mutawwakil. Un jour, ce dernier est venu au madressa avec ses deux enfants et il a demandé à Ibn Siqqit ce qu’il peut vanter chez ses enfants à l’encontre des Imam Hassan (as) et Hussain (as). L’enseignant a dit ensuite que Qambar, le serviteur d’Imam Ali (as), est encore supérieur aux deux enfants ! Ibn Siqqit fut ensuite tué. »

Quelqu’un a demandé à Imam « Chaque Prophète accomplissait des miracles selon l’époque à laquelle ils vivaient, mais alors, qu’en est-il de notre époque ? 

Imam lui répondit :

   Le Aql, le Aql, le Aql »

Imam Ali Reza (as) a donné des précisions dans un autre hadith concernant ce que signifie l’intelligence complète.

Les statistiques ont prouvé que 80 % des gens de la communauté, dont des jeunes à qui il a été demandé ce qu’ils veulent que la communauté leur offre, sont à la quête de spiritualité et veulent que la communauté leur offre plus de spiritualité. Il leur a été demandé par la suite si la communauté répond à leur besoin spirituel, et ils ont dit que leur soif pour la spiritualité reste insatisfaite.

De ce fait, ces jeunes qui restent dehors ont encore la foi, car sinon, ils n’auraient pas donné cette réponse. Une mère ne comprend pas pourquoi son fils ne vient pas au majaliss la 8ème nuit du mois de Muharram, nuit de Hazrat Abbas (as). Lorsqu’elle lui demande la raison, son fils lui dit qu’il ne se sent pas connecté avec la religion, qu’il veut faire ce qu’Imam Hussain (as) a fait pour aider les personnes opprimées, qu’il veut accomplir quelque chose dans l’humanitaire.

Aujourd’hui, si vous demandez à de grandes banques ou grandes entreprises, ils se plaignent car la nouvelle génération ne vient pas vers eux malgré le salaire important qu’ils leur donnent car ces jeunes demandent ce qu’est le « Value proposition », quel avantage auront-ils en travaillant pour eux, seront-ils satisfaits ? Apporteront-ils quelque chose de concret ? Car sinon, ils ne sont pas intéressés.

Le Saint Qur’an a dit « Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et sevrage durent trente mois ; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit : « Ô Seigneur! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m’as comblé ainsi qu’à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne œuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine. Je me repens à Toi et je suis du nombre des Soumis». Ce sont ceux-là dont Nous acceptons le meilleur de ce qu’ils œuvrent et passons sur leurs méfaits, (ils seront) parmi les gens du Paradis, selon la promesse véridique qui leur était faite. Quant à celui qui dit à ses père et mère : « Fi de vous deux ! Me promettez-vous qu’on me fera sortir de terre alors que des générations avant moi ont passé ?» Et les deux, implorant le secours d’Allah, [lui dirent] : «Malheur à toi! Crois. Car la promesse d’Allah est véridique ». Mais il (répond) : «Ce ne sont que des contes d’Anciens». Ce sont ceux-là qui ont mérité la sentence [prescrite] en même temps que des communautés déjà passées avant eux parmi les djinns et les hommes. Ils étaient réellement perdants.» [46 : 15-18]

Le Saint Qur’an parle de deux types de génération dans ces versets.

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Orateur

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Date

4 janvier 2020