MAJALISS DE MOULIANI MASSOUMA SHAHNAWAZ MERCREDI 19 JANVIER, 14 SAFAR 1432

· Code des musulmans en Occident, article 273 ; 274 ; 289

Il n’est pas permis de vendre de la viande de porc à un non musulman.

De même, il n’est pas permis de travailler dans un magasin où cette viande est vendue.

Il n’est pas permis d’imprimer des menus de restaurant comportant des plats à base de viande de porc , tout comme il n’est pas permis d’imprimer des prospectus pour des soirées en boîtes de nuits ou autre actes illicites.

· Chaque être humain a une ambition, un rêve propre à soi, mais chaque être humain a le même but : celui de trouver le bonheur, la sérénité.

Un pape a été interviewé au sujet de l’avancée des technologies. Celui-ci déclara qu’avec l’internet, facebook, etc.… le monde est devenu tellement petit et accessible qu’il est possible d’être assis quelque part et de discuter instantanément avec une personne qui se trouve à l’autre bout du monde. Mais ce n’est pas cela le bonheur car à cause de ces nouvelles technologies, les jeunes deviennent solitaires et désorientés.

Il existe des personnes qui n’ont aucune richesse de ce monde, ni de grandes villas, ni de belles voitures, ni énormément d’argent mais qui sont heureux, qui ont la paix. On pourrait citer l’exemple d’Abou Tharr ou de Meyssamé Tayyar.

On est tellement préoccupé par ce monde d’ici-bas qu’on en oublie la religion, la paix et la satisfaction qu’elle nous apporte.

Il est dit dans le Qur’an que ceux qui accorde plus d’importance à ce monde d’ici-bas qu’à l’au-delà s’éloignent d’Allah. Celui qui cherche des vices dans la religion d’Allah est en perdition.

La nourriture de l’âme est la foi, la nourriture de l’intelligence est le savoir, et la nourriture du cœur est l’amour, l’affection. Si ces parties du corps n’ont pas leur nourriture alors l’homme ne trouve pas la sérénité.

Quand l’homme cherche le bonheur, qu’il ne le cherche pas dans ce monde mais auprès d’Allah car quand l’âme atteint un stade supérieur, on ressent une satisfaction intérieure et un bonheur perpétuel.

Hazrat Luqman n’était pas un prophète mais il est très connu pour sa sagesse et parce qu’il ne parlait que si cela était nécessaire.

Un jour, nabi Daoud façonnait quelque chose avec du fer, Hazrat Luqman qui passait par là se demandait bien ce que c’était mais il se dit que de toute manière, lorsque l’objet serait terminé, il verrait bien ce que c’était. Lorsque l’objet a été enfin créé, nabi Daoud demanda à Hazrat Luqman pourquoi n’a-t-il pas demandé avant ce que c’était et Hazrat Luqman lui dit qu’il sut ce que c’était en attendant un peu qu’il finit de fabriquer l’objet alors pourquoi le demander si avec un peu de patience il peut le savoir.

Il y a trois sortes de discussions :
1) Obligatoire qui apporte des bienfaits et qui conseille
2) Interdite, basée sur le mensonge
3) Permise, neutre

De la même manière, il y a trois questions, qui jouent le rôle de filtres, à se poser avant de dire quelque chose :
1- Ce qu’on va dire est-il vrai ?
2- Est-ce que quelque chose de bien ou de mal ?
3- Y a-t-il des bénéfices à dire cette chose ?

Si il y a au moins un « oui », alors on peut dire ce que l’on a à dire, autrement, ce n’est pas la peine.

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Date

21 mai 2020