D’après les Massoumines (as), la rancune est très dangereuse car celui qui aura de la rancune dans son cœur retrouvera la paix uniquement quand ce qu’il souhaite s’exaucera ou lorsque la mort l’atteignera.
Pour combattre la rancune, nous devons faire le moussafeo, nous offrir des cadeaux. Les aalims ont dit que nous devons pardonner les autres aussi. Ce n’est pas quelque chose de simple. Nous commettons une erreur et demandons pardon juste après, mais avons-
Une belle-
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Un jour, pendant le mois de Ramadhan et comme tous les aalims, j’ai fait un majaliss sur l’importance du pardon. En descendant du mimbar, un homme d’une trentaine d’années m’a appelé et était énervé :
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Il a tout de suite parlé des épreuves par lesquels sont passés Bibi Zainab et la famille du Prophète et je lui ai dit :
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Avant de partir, il m’a dit :
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Il est très facile de faire du mal et c’est très, très compliqué d’avoir le pardon.
Si possible, pardonnez votre entourage et Allah (sw) vous pardonnera. Si vous n’arrivez pas à pardonner, agissez comme s’il ne s’est rien passé.
Un jour, quelqu’un a écrit à Ayatullah Khoi et lui a dit :
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En lisant la lettre, il n’a rien dit et l’a placé dans son aba. Il a dit à ses enfants : lorsque je vais mourir, enterrez cette lettre avec moi et le Jour du Jugement je demanderai au Prophète et à sa Famille si je suis un sayed ou une autre personne. Cette lettre lui a brisé le cœur, mais il n’a rien dit de plus.
Ayatullah Murtuza Mutahari a écrit qu’un jour, il a vu plusieurs aalims qui s’étaient regroupés et qui disaient du mal d’un autre aalim, Agha Hujjat. Ils disaient qu’il y avait beaucoup de choses qu’ils n’appréciaient pas en lui. En les entendant, Ayatullah s’est aussi assis avec eux et a aussi dit ce qui ne lui a pas plu, malgré le fait qu’il ait assisté à ses dars à plusieurs reprises etc.
Ayatullah raconte « Dès que j’ai terminé de critiquer je me suis rendu compte de ce que j’ai fait. J’ai réfléchi pourquoi j’ai dit tout cela… j’aurais du m’arrêter et empêcher les autres de discuter là-