Ayatullah Dast Ghayb a écrit :

Muhammad ibn Mouslim était un compagnon fidèle d’Imam Sadiq (as) et Imam Baqir (as). Chaque être humain a sa propre nature, un vrai visage qu’il a depuis son enfance. Muhammad ibn Mouslim était quelqu’un de riche et était quelqu’un de fier. Même si les gens savaient qu’en étant fier, son intention n’était pas de blesser les gens, ses paroles leur rendaient mal à l’aise. Un jour, Il va rencontrer Imam Baqir (as) à Médine. Imam lui a dit :

–     Muhammad, reste calme, ne sois plus fier.

Il a vu que Imam lui a conseillé de changer et a donc su qu’il fallait absolument qu’il réagisse.

Muhammad ibn Mouslim a pris un plateau et a mis des dattes dessus. Il est allé à l’entrée du masjid et a crié : Je vends des dattes ! Venez acheter !

Sa famille, qui était tellement riche, a dit :

–     Muhammad ! faites attention à notre honneur ! Vous agissez comme si nous sommes pauvres !

–     Ce n’est pas mon problème. C’est la seule solution pour que je puisse changer. C’est mon Imam qui m’a dit de ne plus me sentir supérieur aux autres.

–     Allez donc dans un quartier où les gens vendent ce genre de choses.

–     Très bien.

Le lendemain, il est allé loin de sa ville jusqu’à ce que se sentiment de supériorité l’a quitté.

Ayatullah Dast Ghayb a dit :

« Je vous évoque certains faits, si vous vous sentez concerné ou si vous vous reconnaissez à travers ces faits, c’est que l’orgueil est en vous et que vous devez réagir :

–     En allant quelque part où se trouvent beaucoup de gens, si les gens ne vous ont pas gardé votre place habituelle, qui reflète votre honneur, mais vous ont dit de vous assoir à un autre endroit, dans un petit coin, qu’est-ce que cela vous a fait ? Auriez-vous mal au cœur ? Si oui, pourquoi ? Est-ce parce que vous vous sentez trop supérieur pour vous assoir à un autre endroit ?

Si tel est le cas, asseyez-vous dans un coin jusqu’à ce que cette mauvaise habitude quitte votre cœur, même si votre place habituelle est libre.

–     Vous parlez à quelqu’un et cette personne n’est pas d’accord avec vous. Elle vous coupe la parole en disant : Ecoute, tu es mon ami, tu es plus intelligent que moi, mais là tu as tort.

À ce moment que ressentez-vous ? Est-ce que la colère monte en vous ou est-ce que vous le remerciez pour ce qu’il vous a dit ? Accepteriez-vous votre erreur ?

Dans ce cas, vous devez accepter votre erreur, même si elle vous blesse.

–     Lorsqu’une pauvre personne vous invite chez elle, acceptez-vous son invitation avec joie ou allez-vous par obligation, pour votre image ?

Si vous ne ressentez aucun plaisir à y aller, efforcez-vous de trouver un moyen pour aller chez ce genre de personnes.

Blessez votre Nafs pour apporter du changement.

Maulana Sadiq Hassan a dit qu’à un moment, en Karachi, lorsque le patron et l’employé allaient faire la prière dans la mosquée, le patron ne faisait pas le moussafeo avec l’employé.

Il y a des personnes qui n’aiment pas porter les paniers en allant faire les courses. Si c’est parce que les paniers sont lourds, c’est autre choses. Mais souvent, ils paient des gens pour porter leurs paniers et tant que ces gens ne viennent pas les aider, ils ne portent pas les paniers et ils se disent : Pourquoi c’est MOI qui devrait le faire ? Ce n’est pas Mon boulot !

Mais quelle est la différence entre vous et vos employés ? Vous êtes tous des êtres humains. Efforcez-vous à porter vous-même vos courses pour changer vos habitudes.