Le Saint Prophète Muhammad (saw) a dit « Après le mois de Ramadhan, malheureux est celui à qui il reste encore un péché qui n’a pas été pardonné. »
Ayatullah Mishkini raconte qu’un jour quelqu’un a demandé à Ibn Abbas : « Quel le meilleur jour, le meilleur mois et la meilleure action à accomplir ? »
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Ensuite, quelqu’un est allé tout raconter à Imam Ali (as) et Imam lui a dit :
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Le Saint Prophète (saw) a dit : « Les dix premiers jours du mois de Ramadhan, profitez de la miséricorde d’Allah (swt). »
La Miséricorde ne veut pas dire que nos waajibats seront pardonnés. Oui, nous obtiendrons le Pardon d’Allah (swt), nos amaal seront acceptés, etc. Mais nos waajibats ne pourront pas être pardonnés. Cette miséricorde nous offre une deuxième chance.
Ne négligez pas le majaliss e Hussain, c’est une deuxième chance qui se présente tout le temps à nous.
Ayatullah Dast Ghayb raconte :
Marhoum Hajji Muhammad Raheem avait un surnom que tout le monde lui donnait : « Ghoss nou saak vaaro[1] ». Il avait aussi un fils qui s’appelait Mirza Ali. Son fils raconte :
« Il y avait un masjid près de notre maison et c’était mon père qui dirigeait la prière. À chaque namaaz il apportait du Ghoss nou saak (cari de viande) et après le namaaz jamaat il faisait un petit majaliss et ensuite il partageait le niyaz. Certains pouvaient même emporter chez eux dans des barquettes. Un jour, mon père est tombé malade mais il était très attaché au masjid et au majaliss e Hussain. Il était malade et malgré tout, il m’a demandé de l’emmener au masjid. Je lui ai dit :
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Mais il m’a dit :
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Il y a passé quelques nuits et à un moment, il est tombé encore plus malade et nous l’avons emmené à la maison. Nous avons vu qu’il était en plein Sakharaat al Maut[2]. Nous avons compris qu’il n’allait pas terminer la nuit et nous sommes allés dans la chambre d’à côté pour pleurer et pour préparer l’enterrement. Au moment du Sehri, il m’a appelé ainsi que mes frères :
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Son état s’était beaucoup amélioré et il a même eu l’occasion d’aller au Hajj. Au moment de le déposer, en chemin, il nous a demandé :
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Nous lui avons dit :
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Il nous a alors raconté ce qui s’était passé :
Ma sakharaat al maut avait commencé, l’ange de la mort s’est approché de moi et j’ai vu que je me trouvais dans un quartier juif et j’ai sentis une odeur nauséabonde m’entourer.
J’ai appelé Allah (swt) en aide. Et Il me dit :
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À ce moment je me suis rendu compte qu’il n’y avait plus aucune solution pour moi, j’ai crié et j’ai demandé de l’aide à Imam Hussain (as) en lui disant que j’ai toujours fait son majalis et son niyaz.
À ce moment, la mauvaise vision avait disparu et tout était devenu très beau et j’ai vu le Paradis devant moi. Une voix me dit :
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À cet instant, mes yeux se sont ouverts et me voilà en route pour accomplir le Hajj. »
Son fils raconte qu’exactement 10 ans plus tard, le premier Muharram, son père est tombé malade et il nous a dit qu’à présent son véritable heure était venu et il est décédé.
[1] Celui qui a toujours du cari de viande
[2] agonie