Dans le Nahjul Balagha, nous retrouvons différents sermons d’Imam Ali (as), un océan de savoir, de sagesse, et de guidance.

Cependant, les ennemis des AhlulBayt tuaient la famille du Prophète (saw) et les compagnons qui recueillaient les paroles des Massoumines se faisaient souvent tuer aussi.

Le Nahjul Balagha est un livre que nous devons préserver, garder chez nous et que nous devons mettre en pratique. Nous devons méditer là-dessus car il y a des choses qu’a dit Imam Ali (as) dans le Nahjul Balagha mais ce n’est que maintenant que les gens se rendent compte et réalisent la réelle signification.

Quand Imam Ali (as) a eu le Khilaafat, Muawiya a assassiné un de ses compagnons et il a eu beaucoup de plaisir à le faire, un plaisir qu’il n’a jamais connu en assassinant d’autres compagnons. Il s’agit de Hazrat Muhammad ibn Abu Bakr. Imam l’a envoyé en Egypte pour propager l’Islam. 

Hazrat Muhammad ibn Abu Bakr prenait note de ce que disait Imam Ali (as) et en sortant de Kufa, avant d’arriver en Egypte, les hommes de Muawiya ont capturé Muhammad ibn Abu Bakr et ont fouillé ce qu’il possédait. Ils ont trouvé ses feuilles de notes avec lui. Ils demandèrent à Muawiya : 

–         Que devons nous faire de ces feuilles ? Les bruler ou les jeter ?

Muawiya se mit à lire et au final il a dit : 

–         Signez ces notes et mettez à la fin : Muawiya [en prétendant que c’est Muawiya qui a prononcé ces paroles].

Nous possédons tous une certaine richesse que nous préservons dans certaines banques de confiance, à certains endroits, dans certains pays. Serait-il logique que nous versons tout notre agent que nous avons eu difficilement dans le compte de quelqu’un d’autre ? 

Souvent, quand nous ouvrons un compte nous sommes si discrets que certains ne disent même pas à leurs enfants la somme qu’il y a et ne leur donne pas de procuration. 

Imam Ali (as) a dit : « Vos secrets sont comme votre sang. Est-ce que votre sang peut circuler dans les veines d’autrui ? Il en est de même pour les secrets. Si nous ne pouvons pas garder notre propre secret comment pouvons-nous attendre que quelqu’un d’autre le garde ? »