Sourate Ahzab, verset 72 :
Nous avons confié une chose (nous avons donné un amanat) au ciel, à la terre et à la montagne. Ils n’ont pas accepté. Ils ont eu peur. Ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas accepter ce amanat.
La terre, le ciel et la montagne sont un symbole de la grandeur et du pouvoir.
Ensuite, l’Homme s’est avancé et a dit qu’il est prêt à prendre ce amanat malgré sa faiblesse.
Puis, Allah swt dit que cet Homme est ignorant et qu’il fait zoulm sur lui-même (il s’est fait du tort).
De quel amanat s’agit-il ? Un amanat tel que ni la terre, ni le ciel, ni la montagne n’étaient prêts à le prendre.
Toutes les choses que vous voyez sur cette terre sont des créatures d’Allah swt mais elles resteront telles quelles, il n’y a aucune possibilité de croissance en elles.
Quelle responsabilité l’Homme a-t-il pris ? Le libre-arbitre. Il a dit qu’il voulait se gérer lui-même.
Allah swt déclare que l’Homme n’a pas réalisé combien cette responsabilité qu’il a prise est grande.
Dans le Saint-Qour’an, Allah swt nous invite régulièrement à réfléchir, à méditer.
Rappelons-nous comment Imam Ali (as) incitait les gens à lui poser toutes leurs questions et à ne pas avoir honte de demander. Allah swt, notre Saint-Prophète saw et les Ahloul Bayt (as) nous invitent à ouvrir notre esprit, à être curieux, à vouloir comprendre les choses.
Des non-musulmans assistaient aux cours d’Imam Jafar as-Sadiq (as) : des physiciens, des philosophes, des mathématiciens etc.
Rappelez-vous Jounaid-e-Baghdad, un aristocrate, un homme sage et intelligent qui vient voir Bahloul pour avoir des connaissances.
Sens superficiel / sens profond
Exemple : l’adhan doit avoir un effet sur moi
quand je dis “Salamoun Alaykoum”, il doit y avoir un effet sur moi.
Si je fais salam à quelqu’un, j’atteste que ses biens, sa vie, son entité est salaamat chez moi. Je protège ses biens, son être. Après avoir dit cela, puis-je médire de cette personne ?
C’est parce que nous nous contentons du sens superficiel des choses, de l’Islam superficiel que nous sommes perdus.
Le Qour’an est la constitution de ma vie.
C’est pour cela que je mets le Saint-Qour’an sur ma tête pour les aamaals de Shab-e-Qadr.
Je déclare que le Qour’an est ce sur quoi est basée ma vie.
C’est un symbole.
Une nuit du 19 Ramadhan, un jeune est venu me demander comment il peut faire les aamaals car il n’y a plus de Qour’an. Il me demande s’il peut prendre son téléphone dans lequel il a tout le Qour’an.