Majalis de Mouliani Soukaina Merchant, 14 Safar 1438

La plupart des obligations concerne aussi bien les hommes que les femmes : 17 rakats de namaz quotidiens, hajj, jeûne du mois de Ramadhan, khoums etc. Mais il y a quelque chose qui concerne particulièrement les femmes : le hijab. Le voile concerne également les hommes mais ils doivent juste respecter le hijab du regard. Mais pour la femme, il est wajib qu’elle se couvre. Selon notre marja, Sayed Sistani, nous devons laisser uniquement découverts notre visage et nos 2 mains.

Alhamdoulillah, dans notre société, il y a une certaine conscience, une prise de conscience concernant le hijab. Mais nous faisons beaucoup d’erreurs dans notre hijab. Et du coup, notre hijab n’est pas accepté.

Le hijab a 4 obligations et ce n’est que si ces 4 conditions sont remplies que l’on pourra dire que vous portez le hijab correctement et vraiment :

   Les vêtements ne doivent pas être serrés de sorte que personne ne doit pouvoir connaître la forme de notre corps. Le hijab doit être large. On ne doit voir les formes de notre corps, ni de devant, ni de derrière.

   Les vêtements ne doivent pas être transparents de sorte que notre corps se voit. Parfois nous faisons cette erreur à l’intérieur de nos maisons quand nous recevons des na-mehram.

   Notre hijab ne doit pas être trop décoré (habillé) et attirant de sorte que quand nous passons, les hommes se retournent pour nous regarder. Rappelons-nous : les hommes d’affaire qui fabriquent les foulards et autres hijabs fabriquent de beaux hijabs pour nous inciter à les acheter ! Ne tombons pas dans le piège !

   Nous ne devons pas décorer les parties du corps qu’il nous est autorisé de laisser découvertes. Par exemple, si je mets le mehendi (henné) dans mes mains, si je me maquille, mon hijab n’est pas valide ! Attention ! Nous faisons de grandes erreurs lors des cérémonies de mariage et de wiladat ! Nous mettons du maquillage et du beau mehendi, des lentilles de couleur et nous pensons que nous faisons un bon hijab ! Si nous nous maquillons, nous devons couvrir notre visage !

C’est un grand péché (gounah-e-Kabira) de ne pas respecter ces 4 conditions.

Il y a des nouvelles mariées qui mettent le mehendi qui sont de vrais partisanes des Ahloul Bayt as et qui portent des gants quand elles sortent devant des na-mehram.

Un jour, en Iran, une jeune fille avait du rouge à lèvres et elle marchait dans la rue. Un homme lui dit : « Je n’aime pas la couleur de votre rouge à lèvres ! » La jeune femme était en colère. Qui était cet homme qui se permettait de faire une remarque sur son rouge à lèvres ? Il lui explique : « Si vous êtes sortie avec du rouge à lèvres, cela veut dire que vous l’avez fait pour nous ! Autrement, vous auriez mis le rouge à lèvres chez vous ! » L’homme voulait faire le amr bil ma’rouf.

Notre Saint-Prophète saw raconte le châtiment qu’on imposait à  une femme qui était suspendue à l’aide de ses cheveux par une corde. Jibraïl as explique que cette femme ne portait pas le hijab dans ce monde. Elle montrait ses cheveux aux na-mehram.

Rassoulallah raconte : « J’ai vu une dame prendre des morceaux de sa propre chair et les manger. » Jibraïl m’a expliqué qu’elle montrait sa beauté aux na-mehram.

Mes chères sœurs, avons-nous la force de supporter ces châtiments ? Le feu de ce monde a été lavé 70 fois avant d’être envoyé sur cette terre. Le feu de l’enfer est tellement plus intense ! Quand nous nous brûlons, nous n’arrivons pas à supporter ces brûlures ! Imaginons ce que nous deviendrons si nous devrons subir le châtiment de l’enfer !

Nasbagh bin Nabata vient voir Imam Ali as lors de ses derniers moments. Imam as lui dit : « Lors des derniers temps, les femmes porteront des vêtements non pas pour couvrir leur corps mais pour le montrer. »

Quand Imam Ali as était à Koufa, durant son califat, il habitait juste en face du Masjid-e-Koufa. Nous visitons cette maison quand nous allons en Ziarate.

Imam as avait 10 épouses et 16 filles. En tout, il y avait 18 à 20 femmes dans la maison simultanément. Un juif habitait juste à côté d’Imam as. Il dit : « J’ai vécu pendant 2 ans dans le voisinage d’Ali as mais je ne me suis jamais rendu compte qu’il y avait une seule femme qui habitait chez lui. Je n’ai jamais entendu l’une d’entre elles, je n’ai jamais vu l’une d’entre elles sortir de la maison. » C’était cela le hijab dans la maison des Ahloul Bayt as !

Mohammad Baqir Sistani, le père de notre Marja, qui était un grand aalim, souhaitait un jour rencontrer l’Imam de notre temps. Pendant 40 jours, il a fait un aamal dans une mosquée déserte afin de pouvoir faire le Ziarate d’Imam as. Il raconte : « C’était la dernière nuit de mon aamal. J’étais certain qu’Imam as allait venir me rencontrer cette nuit-là. J’étais en train de réciter le Ziarate Ashoura. J’ai vu une lueur entrer dans la mosquée. J’ai arrêté ma lecture et j’étais prêt à faire le Ziarate d’Imam as. Je vois que cette lueur vient jusqu’à moi puis se tourne vers une fenêtre et s’en va ! Je me pressais de m’approcher de la fenêtre. J’ai vu une vieille maison à moitié cassée et ce noor rentrer dans cette maison. Je quittais la mosquée pour me diriger vers cette cabane. J’ai entendu une voix dire : « Mohammad Baqir, entrez ! » J’étais très heureux de voir Imam as et lui faire salame ! Imam as me dit : « Mohammad Baqir, si vous voulez me rencontrer, vous n’avez pas besoin de faire des aamals, devenez comme cette personne et je viendrai de moi-même à votre rencontre ! » J’ai vu que la personne qu’Imam as désignait était un mayyat. Je ne pouvais pas savoir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Je demandais à Imam as : « Mawla, qu’a fait cette personne pour que vous soyez venu à sa rencontre ? » Imam as m’expliqua qu’alors que le Shah Raza Khan avait banni (interdit) le hijab, cette femme est restée prisonnière chez elle pendant 4 ans. Pour protéger son hijab, elle ne sortait jamais. Si vous aussi respecterez le shariat de cette manière, vous recevrez également ma visite ! »

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Date

5 janvier 2020