Majalis de Mouliani Massuma Shahnawaz 1er Moharram 1440 – mardi 11 septembre 2018

Rassouloullah (s) dit : « La plupart des personnes de ma oummah entreront au Paradis en raison de bons akhlaqs et du taqwa. Les bons akhlaqs et le taqwa me plaisent beaucoup ; ces 2 qualités permettent d’augmenter la durée de vie et permettent de solidifier la communauté. »

Avant, il était facile de reconnaître le Bien du mal ; aujourd’hui, au 21ème siècle, les nouvelles générations ont du mal à distinguer le Bien du mal. Des péchés sont commis au nom de la modernisation et du progrès. Des péchés sont commis au nom de la culture. Il est flou de distinguer entre les bons akhlaqs et les mauvais. Aujourd’hui, nos jeunes cherchent des excuses : ils disent qu’il est trop difficile de porter le hijab et de suivre la religion.

Alhamdoulillah, Allah swt nous a permis d’avoir l’opportunité de profiter de ce nouveau Moharram. Il nous suffit de monter sur le navire d’Imam Houssayn (as) pour être sauvés.

Aujourd’hui, partout dans le monde, les shias sont opprimés mais plus les gens essaient de supprimer les shias et plus ils résistent. D’où trouvent-ils cette énergie ? Grâce à cet azadari. Nos 2 forces sont notre imane en Imam-e-Zamana et l’azadari. C’est grâce à ces deux forces que nous survivons.

De nos jours, les gens acceptent les bons akhlaqs des personnes riches. Mais lorsque les personnes pauvres ont de bons akhlaqs, ils les dénigrent. Aujourd’hui, l’hypocrisie et le mensonge règnent.

Nous sommes à l’ère d’Instagram et de Facebook. Les gens cachent la vérité ; ils ne mettent que leur « côté positif » sur les réseaux sociaux ; personne ne poste sa photo en pyjama. Par le passé, nous avions l’habitude d’écrire un journal intime et si quelqu’un réussissait à l’avoir entre ses mains, nous criions au scandale. Nous ne voulions pas que nos secrets, notre vie privée soit dévoilée. Aujourd’hui, les gens n’ont plus de vie privée. Tout se dit en public.

Durant le régime du Shah d’Iran, l’on essayait de supprimer les oulamas ; on les envoyait en exil, on les emprisonnait et on les tuait. Shah Raza avait posté des professeurs dans les écoles qui haïssaient l’Islam afin de laver les cerveaux des enfants et des jeunes. Ces professeurs enseignaient aux élèves que les oulamas sont contre la science. Leur but était d’éloigner les jeunes des oulamas.

Un jour, une grenouille se trouve dans une casserole d’eau. Elle se dit qu’elle profite de l’eau et se relaxe er qu’elle sautera quand l’eau sera trop chaude. Au bout d’un moment, quand l’eau chauffe, elle est heureuse dans cette eau tiède. Quand l’eau bout et qu’il devient insupportable d’y rester, la grenouille essaie de sauter hors de la casserole mais il est trop tard ! Ses muscles ne lui permettent plus de sauter. Nous devons faire attention à ne pas avoir le même sort que cette grenouille ! Ne disons pas : « Je profite de la vie, je me relaxe et je deviendrai pieux et suivrai la religion quand je serai plus âgée. »

En Corée du sud, un policier a tué 51 personnes innocentes. Comme il avait des problèmes avec sa copine, il s’en est pris à des personnes innocentes. Aujourd’hui, il y a des personnes « malades » qui tuent des personnes dans la rue sans aucune raison.

Rassouloullah (s) était un modèle ; il faisait le tabligh en récitant des sermons mais aussi par son caractère. Le Prophète (saw) s’asseyait en formant un cercle avec les autres musulmans ; il ne souhaitait pas que les gens derrière lui pensent qu’il les a considérés comme inférieurs.

Un jour, un homme vient voir Rassouloullah (s) et lui dit : « Ô Rassouloullah, je ne parviens pas à venir vous rendre visite régulièrement car j’habite loin et je suis trop occupé. Donnez-moi des conseils qui puissent me servir toute ma vie. » Rassouloullah (s) met sa main sur sa poitrine et lui dit : « Quand tu veux faire quelque chose, demande à ton cœur si c’est une bonne chose. » Depuis ce jour, cet homme est devenu vertueux. À chaque fois qu’il veut faire quelque chose de mal, son cœur l’en empêche.

Il y a des personnes qui, lorsqu’elles veulent faire quelque chose de mal, leur cœur leur dit que c’est une mauvaise chose mais elles n’écoutent pas leur cœur. À force de ne pas écouter leur cœur, cette « voix » se tait et elles font des péchés sur péchés en les considérant comme de la culture.

Un jour, Agha Bouroujerdi avait perdu la vue ; ils récupéraient de la terre sous les pieds des azadars et la mettait sur ses yeux. Il a réobtenu la vue ! C’est ça le miracle de l’azadari d’Imam Houssayn (as) !

z

Orateur

j

Catégories

Date

8 décembre 2019