Dans la Sourate al-Inssaan, versets 1-3, Allah swt dit : « S’est-il écoulé pour l’homme un laps de temps durant lequel il n’était même pas une chose mentionnable ? En effet, Nous avons créé l’homme d’une goutte de najassat mélangé [aux composantes diverses] pour le mettre à l’épreuve. [C’est pourquoi] Nous l’avons fait entendant et voyant. Nous l’avons guidé dans le chemin – qu’il soit reconnaissant ou ingrat. »
Allah swt nous a donné la guidance. Notre cerveau nous permet de distinguer le bien du mal. Le droit chemin est comparée à un train, qui marche sur des rails droits et non pas comme un riksha qui cherche un chemin soit plus court ou soit qui dévie.
Dans l’Islam, il n’y a pas de chemin court, dévié mais un droit chemin.
L’homme est dédié à être un être parfait et doit s’améliorer de jour en jour. À un moment, l’homme rêvait de pouvoir voler comme les oiseaux, il a donc créé l’avion. Il se couvrait de feuilles et maintenant il a créé les habits.
L’humain est fait de telle sorte qu’il évolue de plus en plus, il faut que sa journée de demain soit meilleure qu’aujourd’hui.
De nos jours, on peut voir une évolution dans les nouvelles technologies mais paradoxalement, une stagnation ou même une régression chez l’homme.
Allah swt veut que tout le monde réussisse dans la vie, et non pas seulement un petit nombre.
Prenons l’exemple de quelqu’un qui veut ouvrir une école. Il va faire tout son possible pour engager de bons professeurs, avoir un bon programme, ouvrir une librairie, avoir de bonnes affaires. Veut-il qu’une seule partie des élèves passent ou que tout le monde passent ? Il veut la réussite pour tout le monde. Malgré tout, il y a tout de même des échecs. L’échec est dû aux élèves eux-mêmes. Le directeur fait son possible mais c’est aux élèves de faire l’effort de rester sérieux et studieux.
Allah nous aide mais c’est à nous de faire l’effort.
L’homme se sent fort, ou faible, il s’identifie avec les préjugé des gens. Il ne faut jamais donner d’étiquettes négatives aux personnes car ils s’imprègnent de ce défaut.
Une expérience a été réalisée avec des élèves. Les élèves ont été divisés en deux groupes A et B. Généralement, le groupe A est prétendu comme étant le meilleur groupe que le B.
Pourtant, les élèves des deux groupes étaient les mêmes. Mais quand on leur a fait un test, le groupe B n’a pas bien réussi. Lorsqu’on a étudié le cas, on a remarqué que c’était dû au fait qu’on leur avait attribué une étiquette négative.
La réussite est différente pour chacun d’entre nous.
Il y avait un homme très riche en Amérique mais il était très faible, il n’arrivait pas à manger correctement et avait beaucoup de mal.
Un jour, il voit un homme qui travaillait et était très fort, il pouvait porter pleins de choses et avait une bonne santé. L’américain avait ce même souhait d’être comme lui.
La personne qui a réussi est celle qui reçoit des récompenses dans ce monde et dans l’au-delà.
L’Imam nous dit que lorsqu’on est à la recherche de l’homme et ou de la femme de sa vie, il faut regarder sa foi et ses bons comportements. Car jusqu’à ce que la personne sera vivante, elle prendre soin d’elle ou de lui.
On ne peut pas sous-estimer la valeur de l’Homme, pour Allah swt, elle est plus grande que celle de la Ka’ba.
Un jour, un professeur montre un billet de 10$ à ses élèves. Il leur demande donc ce que c’est. Tous ensemble, les élèves répondent que c’est un billet d’argent. Ensuite, le professeur prend le billet, le froisse et l’écrase. Et il leur redemande ce qu’il a dans sa main. Les élèves répondent que c’est la même chose, ça reste un billet d’argent.
La morale est que, quoi que les gens nous disent ou nous fassent, rien ne doit nous affecter, ni ne doit nous faire du mal.
Allah nous a créé la meilleure des créatures.
Et d’après un hadith d’Imam Ali (as), la valeur de l’Homme est le Paradis. Alors l’Homme ne doit pas se vendre à une valeur inférieure au Paradis.
Imam Ali (as) dit : « Penses-tu que tu es une petite chose ? Alors qu’il réside en toi le plus grand univers. »
Sayad Ali Al Qazi, un grand alim de Najaf, donnait des cours de Nobles Actes (Aklaaq). Un jour, lui et son compagnon vont au marché de légumes. Ils se rendent chez un pauvre marchand. Lorsqu’ils arrivent dans son stand, le alim prend les légumes les plus anciens. Au retour, son compagnon lui demande : « Comment se fait-il que vous ayez choisi les légumes les plus anciens et non les frais ? ». Le alim lui répond qu’il a fait cela uniquement pour aider le marchand, pour qu’il n’ait jamais à mendier et pour qu’il garde le même respect qu’il a en ce moment.
Dans le Qou’ran, Sourate al-Maida, ayat 2, Allah swt dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! »
Dans les films de Hollywood, 90% des acteurs sont divorcés parce qu’ils se basent sur le matériel.
Cheik Abdoullah Karim Al Haeri est un grand alim qui a ouvert un hawza à Qom. Un soir, une jeune femme vient sonner à sa porte ; l’assistant ouvre la porte. La femme lui dit que son mari est malade et qu’ils n’ont pas d’argent pour se nourrir et demande s’il est possible de dire à Ayatoullah Haeri de les aider. L’assistant lui refuse parce que l’alim n’a pas la possibilité d’aider financièrement. La femme part. Quand le Cheik lui demande qui était à la porte, l’assistant lui raconte tout. Tout de suite, le Cheik lui dit qu’on va aller les voir alors qu’il fait très froid et qu’il neige. Ils voient le mari malade et appellent un médecin pour lui. Lorsque le médecin lui prescrit les médicaments, cheik demande à son assistant d’aller acheter les médicaments, de la nourriture ainsi que de l’huile afin qu’elle puisse allumer le feu et qu’ils puissent se réchauffer. « Achetez tout cela par crédit et je payerai plus tard », dit-il.
Et chaque fois que le Cheik allait acheter du bois, il donnait une partie à la famille pour qu’ils puissent eux aussi se protéger du froid.
Un compagnon d’Imam Ali (as) vient le voir et lui dit : « Vous avez les yeux rouges, vous ne dormez ni la nuit, ni la journée. »
L’Imam répond : « Si je dors la nuit, je perds mon âme et si je dors la journée je perds ma paroisse. »
L’homme doit évoluer, qu’il y ai un effort dans sa vie et qu’il ne stagne pas. S’il ne veut pas souffrir, ni évoluer, il n’aura jamais la réussite dans le monde.
Compte-rendu réalisé par l’équipe de https://shia974.fr