Majalis de Mouliani Massouma Shahnawaz, 18 Safar 1441, 17 octobre 2019

Si j’arrive en retard au namaz-e-jama’at, si l’imam est au 4ème rak’at et que c’est mon 3ème rak’at, je devrais réciter (de préférence) le tashahoud avec lui ; je peux me lever après le tashahoud mais il est préférable d’attendre le salam (mais ne pas le réciter) ; ensuite, je devrais me lever pour mon 4ème rak’at.

Il est nécessaire que notre front touche le mohr ; aussi, nous devons faire très attention à ne pas mettre notre tsadar de façon à ce que notre front soit couvert par le tasadar.

L’homme doit complètement s’incliner pour le roukou de telle sorte que ses mains touchent ses genoux et que son dos soit plat (si on met un objet sur son dos, il ne devrait pas tomber). Par contre, la femme doit s’incliner un peu, de sorte que quelqu’un qui passe par là peut distinguer qu’elle est en roukou et non en qiyam et elle doit poser ses mains au-dessus des genoux.

Quand quelqu’un est en sakrat-e-mawt, on doit mettre le défunt vers la qiblah (après avoir pris l’autorisation du wali) et réciter le Qour’an le plus possible, notamment la Sourate Yassine, la Sourate Saffat, la Sourate Azab, le verset 54 de la Sourate Araf, les 3 derniers versets de la Sourate Baqarah, et l’ayat-al-kourssi.

Allah swt dit dans la Sourate Hashr, n° 59, verset 18 : « Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu’elle a avancé pour demain. Et craignez Allah, car Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. »

Imam Khomeini dit à sa fille Fatima Tabatabai de ne jamais penser : « Je suis encore jeune ; quand je serai plus âgée, je deviendrai religieuse. »

Lorsqu’un jeune fait l’istighfar, il se présentera le Jour du Jugement avec un toit sur lui.

Quelqu’un demande à un de nos Massoumine : « Quand je vous rencontre, je décide de me changer mais une fois que je vous quitte, j’oublie et je reviens à ma vie antérieure. Je suis si plongée dans la vie. Que devrais-je faire ? » Imam lui conseille : « Rendez-vous au cimetière régulièrement. Participez aux funérailles d’un mo’mine et aidez aux funérailles. »

Quand nous quittons notre maison, nous devrions penser qu’aujourd’hui, nous sortons de chez nous à l’aide de nos 2 pieds mais demain, quand nous mourrons, les gens nous porteront allongé. Quand nous rentrons chez nous, nous devrions penser au moment où les gens nous déposeront dans notre ultime demeure.

Le jeudi soir, nos proches marhoumine viennent nous voir et espèrent que nous allons faire une bonne œuvre en leur nom afin qu’ils soient épargnés du châtiment divin.

Rappelons-nous Moulla Ali Fateh qui avait l’habitude d’accomplir le namaz-e-wahshat pour chaque marhoum.

Quand nous faisons de bonnes œuvres pour un marhoum, nous en bénéficions autant que le marhoum.

Un jeudi soir, une veuve prépare un repas pour son voisin pauvre au nom de son époux. Son fils a très faim et a envie de manger le repas mais il obéit à sa maman et dépose le repas chez le voisin. Pendant 2 jeudis, il obéit à sa mère et ne mange pas le plat. Mais le 3ème jeudi, il n’en peut plus, il a trop faim et mange le repas. Cette nuit-là, le mari vient en rêve à sa femme et lui dit : « Aujourd’hui j’ai eu les bienfaits de ton acte de charité. » La veuve prend peur ; son fils a-t-il commis une erreur ? Elle demande à son fils qui lui raconte la vérité. La veuve a compris que nous devrions en priorité être charitable envers nos proches.

À chaque fois que nous faisons une bonne œuvre, nous pouvons faire autant de niyyat que nous voulons.

Le Jour du Jugement, nous aurons 3 choses :
– Notre livre d’actions qu’Allah swt traitera avec beaucoup de miséricorde
– Nos témoins : les parties de notre corps qui témoigneront de ce que nous aurons fait
– La joie par laquelle nos bonnes actions se manifesteront

le Jour du Jugement, nous apparaitrons parfois sous une autre forme selon nos actions : serpent, scorpion, cochon etc.

Notre 6ème Imam (as) dit que lorsque nous parlons de la mort, les désirs au fond de nous se taisent et meurent.

Imam (as) nous conseille de ne pas vendre notre au-delà pour ce monde provisoire.

notre 8ème Imam (as) dit que parler de la mort est le meilleur des ibadats.

Notre esprit compte beaucoup. Les médecins font des recherches sur l’impact du mental sur le corps. Certaines personnes se sentent malades alors qu’elles n’ont rien. Les médecins leur donnent des placébos en leur disant qu’en prenant ces médicaments prestigieux, elles iront mieux. Et c’est ce qui se passe ! Or ces médicaments sont faux !

Aujourd’hui, les Occidentaux contrôlent notre mental.

Rassouloullah (s) aimait tant Abou Dharr qu’il disait : « De même que les Bani Israïl ont eu un sage comme Louqman, Abou Dharr est le Louqman de ma communauté. »

Quand Abou Dharr a été exilé dans le désert, il vit son jeune fils mourir devant ses yeux. Au début, il était triste et déçu puis il a remercié Allah swt de lui donner la vie pour faire le bien au nom de son jeune fils. Il dit : « Ô Allah, la mort de mon fils me rappelle que j’ai encore des bagages à préparer pour mon au-delà ! »

Regardons Karbala ! Comment les différents membres de la famille d’Imam Houssayn (as) allaient vers le champ de bataille fermes dans leur foi et avec une confiance totale en Allah swt !

Compte-rendu réalisé par l’équipe de https://shia974.fr

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Date

8 décembre 2019