Majalis de Mouliani Bachira ben Vazir 2 Mouharram 1441,2 septembre 2019

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser au 3ème cadeau qui est, selon Jibraïl, encore meilleur que la satisfaction : c’est de rechercher la satisfaction d’Allah swt.​

Nabi Moussa demande à Allah swt de lui montrer une chose par laquelle Il est content. Allah swt lui répond qu’Il aime qu’une personne est satisfait d’Allah swt en temps de difficulté.​
Malgré le haut statut de Nabi Moussa qui est le seul à avoir communiqué directement avec Allah swt, il dit à Allah swt qu’il souhaite qu’Allah swt soit satisfait de lui.​

Jibraïl explique les 2 signes de celui dont Allah swt est satisfait :​
1. Qu’il obtient ou n’obtient rien dans ce monde, il ne se plaint pas auprès d’Allah swt, il n’est jamais non satisfait d’Allah swt​
2. De plus, il n’est jamais satisfait de ses ibadats (actes d’adoration), même s’il sont nombreux. Il trouve toujours qu’il n’adore pas suffisamment son Seigneur.​

Un jour, Nabi Moussa demande à Allah swt qu’il veut rencontrer une personne dont Il est satisfait des ibadats. Allah swt lui demande d’aller près d’une mer, près d’un arbre. Nabi Moussa va à cet endroit mais ne voit personne. Sur une des branches de l’arbre, se trouve un petit oiseau. Une des brindilles de la branche est tout près de l’eau. Nabi Moussa comprend qu’Allah swt est satisfait des ibadats de cet oiseau. Il est occupé à faire le dhikr d’Allah swt. Nabi Moussa lui demande depuis combien de temps il fait le dhikr d’Allah swt. L’oiseau répond que depuis sa naissance, il n’a cessé de faire ibadat. Il passe chacune de ses minutes à adorer Allah swt. Nabi Moussa demande à l’oiseau s’il a un vœu. L’oiseau répond qu’il a juste un vœu : il aimerait boire une seule goutte de cette mer. Nabi Moussa lui dit que c’est si facile de satisfaire son vœu ; la brindille est si proche de l’eau ! L’oiseau répond : « Je ne veux pas qu’à cause de l’avidité pour l’eau, je perde le plaisir de faire le dhikr d’Allah swt.​

Dans la Sourate 16, verset 38, Allah swt déclare : « Et ils jurent par Allah en prononçant leurs serments les plus solennels : « Allah ne ressuscitera pas celui qui meurt. » Bien au contraire ! C’est une promesse véritable [de Sa part], mais la plupart des gens ne le savent pas. »​

Notre 6ème Imam (as) dit que ce verset ne fait pas allusion à la résurrection du Jour du Jugement, mais au raj’at.​

Nous avons parlé de Nassibah. Sa 2nde qualité est qu’elle se rend compte que l’amour doit se manifester par le sacrifice. Il ne suffit pas de dire « al ajal » ; l’amour d’Imam doit se manifester par des actes.​

Parlons aujourd’hui d’une autre dame qui reviendra dans ce monde pour aider Imam-e-Zamana : Oumme Khalid dont la main a été coupée. Étant donné qu’elle était partisane des Ahloul Bayt (as), le gouverneur de l’époque, Hajjaj ibne Youssouf lui a coupé les mains. Elle était grande oratrice et elle a utilisé ce talent au service des Ahloul Bayt (as).​

Un ennemi des Ahloul Bayt (as) rentre chez lui avec des rothli à la main. Un mendiant lui demande au nom d’Imam Ali (as) mais il refuse de lui donner. Il va chez lui et remet les rothlis à sa jeune fille. Quelques temps plus tard, le père va au travail et entre temps, le mendiant va chez lui. Sa fille répond et donne ses rothlis au mendiant au nom d’Imam Ali (as). L’homme croise de nouveau le mendiant, les rothlis à la main. Il lui demande où il a eu ses rothlis. Quand il apprend la vérité, il rentre chez lui et coupe la main de sa propre fille et la jette à l’extérieur ! Il ne supporte pas que sa propre fille a l’amour d’Imam Ali (as) dans son cœur. Mais Allah (swt) a un autre plan ! Un roi retrouve cette jeune fille et décide de la prendre pour sa belle-fille. Le jeune prince ne sait pas que sa femme a un défaut : il lui manque la main droite. La nuit du nikkah, la jeune partisane d’Imam Ali (as) implore les Ahloul Bayt (as) et elle retrouve sa main grâce à l’aide d’Imam Ali (as) !​

z

Orateur

j

Catégories

Date

20 novembre 2019