Majalis de Cheick Yusufali Dhirani, 12 Safar 1438, 12 novembre 2016

Dans le verset 1 de la Sourate Bani Israïl, Allah swt utilise le terme « abd » pour parler de Son Prophète. « Abd » signifie serviteur.

Imam Ali as dit : « Ô Allah, mon honneur repose dans le fait que je suis Ton serviteur et je suis fier que Tu es mon Seigneur. »

Notre Saint-Prophète saw donne les 3 critères du vrai serviteur d’Allah swt :

   Quand il a un poste important, quand il a un rôle ou un statut important, il reste humble

   Quand Imam Raza as est parti de Madina à Mashad, il était dans une caravane royale. Quand la caravane s’arrêtait pour les repas, on réservait une place spéciale pour Imam as mais Imam as refusait de s’asseoir à cette place. Il disait qu’il souhaitait s’asseoir là où s’asseyaient les serviteurs.

   Quand il a des désirs de ce monde, il ne court pas derrière le monde.

   A l’époque du Prophète saw, le roi d’Ethiopie, Najashi, remercie Allah swt quand il apprend que les musulmans ont remporté la bataille de Badr. Il est tellement humble qu’on ne reconnait pas qu’il est le roi de son pays.

   Il peut faire le zoulm mais il ne le fait pas.

   A la fin de la Sourate Fourqan, n° 25, versets 62 et suivantes Allah swt donne les signes des abd. Je vous invite à lire la traduction de ces versets.

   On demande à Imam Raza as qui sont les meilleurs serviteurs d’Allah swt. Il répond que le meilleur serviteur a 5 spécificités :

   Quand il fait une bonne œuvre, il remercie Allah swt et Lui est reconnaissant d’avoir eu cette opportunité et ce tawfeeq.

   Ghaffari raconte qu’à l’heure de Iftar un homme vient lui réclamer l’argent qu’il lui doit. Il se dit qu’il va demander à Imam Raza as. Il est invité par Imam as. Mais il n’a pas l’occasion de demander de l’aide à Imam as. Au moment où il part, Imam as lui remet une enveloppe dans laquelle il y a 28 Dinars pour sa dette + 12 Dinars pour subvenir à ses besoins.

   Il demande pardon quand il commet un péché.

   Quand il a un problème, il persévère (il fait le sabr).

   Oumme Salama raconte que son mari Abou Salama revient blessé de la guerre d’Ohod. Il est au lit pendant 8 mois. Il est inquiet pour sa femme et ses 4 enfants. Il se rappelle que Rasoulallah a dit de réciter « Innalillahi wa inna ilayhe rajeoune » en tant de difficultés. Oumme Salama fait également le même aamal. Abou Salama décède. Après la période de ‘idah, notre Saint-Prophète saw envoie une proposition de mariage à Oumme Salama.

   Quand on lui donne quelque chose, il est reconnaissant.  

   Notre 6ème Imam as dit : « La Bénédiction, le nemate ne restera pas avec vous, si vous ne faites pas 3 choses : vous devez être conscient que ces Bénédictions viennent d’Allah swt ; vous devez remercier Allah swt ; efforcez-vous pour garder ce nemate. »

   Nabi Issa as voit un aveugle paralysé mais qui est en train de remercier Allah swt en ces termes : « Ô Allah, merci de m’avoir épargné de nombreuses maladies ! »

   A l’époque du Prophète Daniel, il y avait une telle famine que les gens se sont dit qu’il valait mieux manger leurs propres enfants ! 2 dames discutaient entre elles ; elles ont décidé de sacrifier d’abord l’enfant de la 1ère dame, de manger sa chaire, puis quand elles ne pourraient de nouveau plus supporter la famine, de sacrifier l’enfant de la 2ème dame. L’accord fut conclu. La 1ère dame a sacrifié son enfant et les 2 dames l’ont mangé. Quelques jours plus tard, quand c’était au tour de la 2ème femme de sacrifier son enfant, elle refusa. Il y eut une très grosse querelle entre ces 2 dames. Et le Prophète Daniel fut convoqué pour régler les choses. Quand le Prophète Daniel a appris à propos de ce qui s’était passé, il était très choqué ! Le Prophète Daniel a eu très pitié de sa communauté. Il a demandé à Allah swt de retirer son châtiment de cette communauté.

   Quand on lui fait du mal, il pardonne.

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Date

5 janvier 2020