Nous aimons les chiffres. Nous faisons des ehlane sur le nombre d’euros que nous avons donné pour nos Marhoumines.
Nous nous préoccupons des chiffres mais pas des membres de la communauté. Quand des membres sont absents, nous ne sommes pas inquiets. Rappelons-nous l’histoire du Prophète (saw) qui était inquiet quand il n’a pas reçu les ordures de la dame juive !
Nos jeunes (et en particulier les garçons) sont baligh physiquement et financièrement mais ils ne sont pas forcément baligh intellectuellement. Peuvent-ils prendre leurs propres décisions ? J’ai un jour récité le nikah d’un jeune homme et quand je lui ai demandé le montant de son mahar (dot), il a regardé vers son père pour avoir la réponse ! Il voulait se marier mais il n’était pas indépendant. Je lui ai dit : “C’est ton nikah et ton mahar, pas celui de ton père.”
Quand vous voulez acheter une voiture, vous l’empruntez pour la tester. Vous voulez savoir si elle va tenir le coup, si elle ne va pas s’échauffer au bout de quelques kilomètres effectués. Mais testons-nous nos amis ?
Les vrais amis sont comme des diamants. Ils sont rares.
Nous apprenons à lire et à écrire. Mais apprenons-nous à écouter ? Quand notre épouse vient nous parler, nous sommes concentrés sur la télévision ou le Whatsapp. Nous devons apprendre à écouter les autres et en particulier nos enfants.
Un couple de médecins offre à leur fille de 16 ans une belle voiture. C’est la voiture de son rêve mais elle refuse ce cadeau. Les parents travaillent nuit et jour. Elle dit : « Quand j’étais libre et que je voulais vous parler, vous étiez trop occupés. Maintenant c’est moi qui suis occupée. Je n’ai pas le temps. »
Quand Moussa (as) se rendait chez Firaun et qu’il avait peur, Allah swt le réassure en lui disant : « Ô Moussa, ne t’en fais pas, Je suis avec toi. J’écouterai et Je regarderai avec toi. »
Remarquez comment les khadhims du Haram d’Imam Raza (as) prennent vos chaussures. Ils prennent vos chaussures avec beaucoup de respect. Ils espèrent un jour garder les chaussures d’Imam-e-Zamana quand il vient rendre visite à Imam Raza (as).
Un jour, un homme simple qui ne semblait pas très intelligent, est venu au Haram d’Imam Raza (as). Il avait entendu que Imam Raza (as) guérissait les malades mais ne savait même pas qu’Imam (as) était décédé et que c’était uniquement sa tombe qui se trouvait là. Il vint déposer ses chaussures et demanda au khadhim : “Où se trouve Imam Raza (as) en ce moment ?” Le khadhim a voulu plaisanter avec ce monsieur et il lui a répondu : “Vois-tu ces escaliers là-bas ? Monte. Imam (as) est en haut.” L’homme s’est dirigé vers les escaliers. Il avait mal à sa jambe et tout en montant les marches, il disait : “Vous qui êtes médecin, vous ne devriez pas vous installer si haut. Comment voulez-vous que les patients qui souffrent des jambes puissent venir vous voir ?” Cet homme est arrivé en haut et parce qu’il croyait fermement en “ce médecin”, il était guéri ! Il n’avait plus mal à la jambe ! Quand il est revenu récupérer ses chaussures, le khadhim s’est rappelé que c’était ce même homme avec qui il avait plaisanté. Il lui demanda : “Alors, avez-vous trouvé Imam Raza (as) ?” L’homme lui dit : “Oui et je suis guéri !” Celui qui gardait les chaussures s’est dit : “Cela fait des années que je travaille ici mais je n’ai pas le vrai ma’refat d’Imam (as). Cet homme a expérimenté la Miséricorde d’Imam (as) car il était persuadé que cette personnalité l’aiderait.” Le khadhim décida de ne plus jamais plaisanter avec un Zavvar d’Imam (as). Il s’est rendu compte que chaque Zavvar a une valeur spéciale aux yeux de l’Imam qu’il vient rendre visite.
Un jour, il y avait un khadhim dans le Madressa auprès des Talib-e-Ilm. Il servait toujours les étudiants avec beaucoup de respect. Une personne était intriguée par ce khadhim et lorsqu’il a voulu en savoir plus sur lui, il s’est rendu compte que c’était Imam-e-Zamana.