Majalis de Cheick Hasnain Saleh Nuit du 8 Moharram 1440 – lundi 17 septembre 2018

Les représentants de la World Federation sont allés voir les oulamas de Najaf et leur ont parlé du nouveau curriculum de Madrassah, Tarbiyah. Nous avons de la chance d’avoir ce curriculum adapté à notre ère qui répond aux nouveaux défis que nos enfants et nos jeunes rencontrent et qui sera utilisé dans tous les pays du monde. Quand ils sont allés voir Agha Bashir Najafi et lui ont présenté le nouveau syllabus, il a dit : « Si les parents ne font pas leur part des choses, s’ils ne font pas la tarbiyah chez eux, aucun curriculum ne pourra faire de miracles dans le développement de nos enfants.

Dans The Closing American Mind, Allan Blum dit : « Aujourd’hui, les parents se soucient de ce que leurs enfants vont boire et manger, qui ils vont épouser, quels diplômes ils obtiendront…ils sont soucieux du confort de leurs enfants…mais personne ne se soucie de la sagesse de leurs enfants.»

L’enfant autiste est un nouveau défi dans notre société et touche également notre communauté. Il a un petit retard mental mais il est un enfant. Il ne peut pas communiquer comme les autres. Certains enfants autistes aiment beaucoup le fer ; dès qu’ils voient le fer, ils le mettent dans la bouche. D’autres sautent d’un endroit à l’autre. L’autiste aime beaucoup le contact avec les animaux. Un animal peut devenir le meilleur ami d’un enfant autiste.

Il est important que nous comprenions les défis des enfants autistes et de leurs parents. Nous devons penser à créer des classes pour autistes. Autrement, ces enfants seront perdus ; ils ne pourront pas acquérir la connaissance religieuse. Mais ces enfants requièrent beaucoup d’attention : si un professeur peut donner son attention à 20 enfants « normaux », il ne pourra donner son attention qu’à 5 enfants autistes.

Nous connaissons tous le hadith de Rassouloullah (s) selon lequel le Paradis se trouve sous les pieds de la maman. Parfois, les papas se sentent isolés et considérés sans importance. Rassouloullah (s) a également dit : « Le père est la porte du Paradis. »

Je vous recommande de lire les versets 66-68 de la Sourah Youssouf, n° 12 et le rôle que joue Nabi Yaqoub en tant que père.

Voici d’autres références du Qour’an sur le statut du père : Sourate Baqarah, n° 2, verset 84 ; Sourate Nissa, n° 4, verset 36 et Sourate An’am, n° 6, verset 151.

Allah swt emploie le mot « ehssan ». Cela veut dire donner avant qu’ils ne demandent. De plus, cela veut dire faire preuve de plus que de justice. Enfin, cela signifie leur parler avec douceur.

Quelqu’un vient voir Imam Ja’far as-Sadiq (as) et lui dit : « Ô Imam, mon père m’a donné une maison puis l’a reprise. Qui a tort ? » Imam (as) lui répond : « Votre père a tort mais quand vous lui parlez de cette affaire, parlez-lui en douceur. »

En Islam, les parents peuvent dépenser leurs biens comme bon leur semble ; ils ne sont absolument pas obligés de donner quoi que ce soit à leurs enfants de leur vivant.

Agha Marashi Najafi écrit dans son livre que son père aimait beaucoup dormir et sa mère lui demandait de le réveiller. Agha n’osait pas réveiller son père ; il posait ses yeux sur les orteils de son père et cela réveillait son père. Agha Najafi dit : « Quand il se réveillait, il était si heureux qu’il faisait dou’a pour moi. C’est grâce à cet acte de ma part que je suis devenu moujtahid. Allah swt a déversé ses bénédictions sur moi et a déversé Sa connaissance sur moi. »

Un jour, un récitateur de manqabat monte dans un taxi et dit au chauffeur de prendre le chemin le plus court pour arriver au Houssayniyyah car c’est le jour de Hazrat Abbas et il doit réciter des manqabat. Le chauffeur, qui est chrétien, lui dit : « Oh, c’est le jour de Hazrat Abbas aujourd’hui ? » L’homme est étonné et lui dit : « Comment se fait-il que vous connaissiez Hazrat Abbas alors que vous n’êtes pas musulman ? » Le chauffeur raconte : « Ma femme et moi étions mariés depuis de nombreuses années mais nous n’avions pas d’enfants. Nos voisins qui étaient shi’as nous ont conseillé de demander au nom de Hazrat Abbas as. Ma femme et moi priions devant la statue de Marie à l’église et lui demandions de nous accorder un enfant au nom de Abbas (as). Mais au bout de plusieurs mois, nous n’avions toujours pas d’enfants. Nos voisins nous ont alors conseillé de faire le voyage jusqu’à Karbala. Ils nous ont dit que Hazrat Abbas (as) est si généreux qu’il accueille les demandes de tous, qu’ils soient musulmans ou pas. Ma femme et moi avons fait le voyage jusqu’à Karbala et tandis que nous étions en train d’entreprendre le voyage du retour, ma femme m’annonça qu’elle était enceinte. C’est grâce à Hazrat Abbas (as) que nous avons des enfants. » Lorsque le taxi s’arrête devant le Houssayniyyah, le récitateur sort un billet de sa poche pour payer la course. Le chauffeur refuse de prendre l’argent. Il dit : « J’ai promis à Hazrat Abbas (as) de ne pas prendre d’argent avec ses serviteurs. »

z

Orateur

j

Catégories

Date

8 décembre 2019