Majalis de Agha Mamodaly Kassamaly du 3 Ramadhan 1438

Quand une personne âgée et un jeune discutent et que le jeune n’est pas prêt à écouter la personne âgée, cette dernière dit souvent « j’ai vu plus de choses que toi » ou « j’ai plus d’expériences que toi ».

Pouvons-nous dire la même chose concernant les jeûnes du mois de Ramadhan ? Pourquoi après tant de jeûnes, tant de mois de Ramadhan sommes- nous stables ? Pourquoi notre proximité avec Allah (swt) n’a-t-elle pas augmenté ?

Les Massoumines nous ont enseigné que lorsque nous jeûnons, tout notre corps doit jeûner également. Sinon que gagne t-on d’autre que la faim et la soif ?

Quelle est la philosophie du jeûne ? Après près de 12 heures de jeûne, au moment de le rompre, nous nous précipitons d’une telle manière uniquement pour avoir une tasse de thé chaude ? Avons-nous sincèrement compris ce que représente le jeûne ?

Imam Ali (as) a dit qu’après que le Saint Prophète (saw) a délivré son sermon, il a demandé « Ô Messager d’Allah (swt) ! Quelle est la meilleure action à accomplir ? »

Le Saint Prophète (saw) a dit « Ô père d’Al Hassan, la meilleure action est de s’éloigner de toute chose interdite par Allah (swt). »

Le Prophète nous a dit aussi de rallonger nos prosternations, de donner l’aumône, de renforcer les liens avec la famille.

Quelqu’un a demandé à un aalim : « La nuit d’al Qadr, nous restons éveillés. Mais si nous n’arrivons pas à nous réveiller pour la salaat al fajr ? »

Le aalim dit « Il est meilleur pour vous de dormir la nuit d’al Qadr mais il est impératif que vous accomplissiez la salaat al Fajr »

Le Saint Prophète (saw) a dit dans son khutba « Malchanceux est celui qui n’obtient pas le pardon d’Allah (swt) durant ce mois béni ».

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Date

28 décembre 2019