Majalis 7 : Le dou’a

Majalis n°7 : Le dou’a

 

Objectifs du majalis :

  • Les enfants vont apprendre l’importance de faire dou’a et demander à Allah
  • Les enfants vont apprendre la méthodologie et certaines manières de faire dou’a

 

Contenu du majalis :

Salaamoun alaykoum tout le monde !

Nous remercions Allah de nous avoir donné l’occasion de nous réunir à nouveau ici en ces soirées très importantes pour nous souvenir de notre bien-aimé Imam Houssayn (a).

Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez fait un dou’a ? Que vous avez demandé quelque chose à Allah ? Saviez-vous que nous faisons tous beaucoup de dou’as tous les jours ? Dans nos salaah quotidiennes, nous faisons beaucoup de dou’as ! Par exemple, dans le 6ème ayah de la Sourate al-Fatihah, nous disons :

« Guide-nous dans le droit chemin » 1 : 6

C’est un dou’a que nous faisons dix fois par jour dans nos prières. Il y a un très beau verset du Coran qui dit :

« Et quand Mes serviteurs vous interrogeront sur Moi, dites-leur que Je suis proche. Je réponds à l’appel du suppliant quand il M’appelle. » (2 : 186)

 

Ainsi, lorsque nous invoquons Allah, Il promet qu’Il répondra. Le dou’a, ou la supplication, est l’un des meilleurs moyens de se rapprocher d’Allah. On nous a fortement recommandé de demander beaucoup de choses à Allah par l’intermédiaire du dou’a. Nous devrions toujours attendre quelque chose d’Allah. Pourquoi ? Parce qu’Allah est notre Pourvoyeur, Celui qui nous donne tout. Nous ne pourrions jamais survivre seuls. Donc, si nous ne demandons pas à Allah, cela peut être un signe que nous ne pensons pas correctement à notre situation, ou Dieu nous en garde, un signe d’arrogance parce que nous pensons que nous sommes parfaits et que nous n’avons aucun domaine où nous devons progresser.

 

Nous devrions au moins prier pour qu’Allah garde autour de nous les bénédictions qu’Il nous a déjà données, telles qu’un esprit et un corps sains, une famille, des amis, une communauté, notre imaan et notre amour pour l’Islam.

Malgré tout ce qu’ils avaient, les Ahloul Bayt (a) avaient toujours quelque chose à demander à Allah.

Ainsi, nous ne devons pas faire dou’a uniquement quand nous avons besoin de quelque chose, mais tous les jours, car Allah aime que nous nous rapprochions de Lui et Lui faisons part de nos besoins. Voyez-vous, lorsque nous Lui demandons quelque chose, nous reconnaissons que nous avons besoin de Lui, et c’est une des raisons pour lesquelles Allah nous a créés.

 

Saviez-vous que nous sommes créés d’une telle manière que tout ce qui nous entoure fait appel à Allah (swt) tout le temps ? Par exemple, à chaque fois que notre corps respire, c’est dans l’espoir qu’il puisse respirer de l’air pur qui lui fournira l’oxygène dont il a besoin. À chaque fois que nous avalons de la nourriture, c’est dans l’espoir que cette nourriture sera digérée correctement dans notre corps et fournira à notre corps les nutriments et l’énergie dont il a besoin pour continuer à vivre. C’est pourquoi, en réalité, même ceux qui ne croient pas en Allah font dou’a à chaque instant de leur existence. Il ne s’agit pas d’un dou’a qu’ils prononcent, mais la manière dont ils ont été créés fait qu’ils ont également besoin d’Allah pour tout, tout le temps.

 

Pourquoi n’y a-t-il pas de réponse à nos dou’as ?

Parfois, nous supplions et prions Allah (swt) pour quelque chose mais nous ne l’obtenons pas. Nous sommes tellement déçus ! Mais saviez-vous qu’Allah nous aime tellement qu’Il aime nous entendre prier ? Ainsi, parfois, lorsque nous prions et que nous n’avons pas encore obtenu ce que nous voulions, c’est peut-être parce qu’Allah aime entendre la voix de quelqu’un qui lui demande ses besoins et ses désirs. Pour nous aider à créer une meilleure connexion avec Lui, Il attend un peu avant de répondre à notre dou’a. C’est parce qu’Allah veut que nous soyons proche de Lui. Il veut que nous continuions à frapper à sa porte et à lui demander. Ou peut-être aussi que ce que nous demandons est en fait mauvais pour nous. Souvenez-vous qu’Allah est le Meilleur connaisseur, donc Il sait ce qui est le mieux pour nous. Nous devons avoir tawakkoul et croire que lorsqu’Allah ne répond pas immédiatement à notre dou’a, cela signifie soit que le moment n’est pas propice, soit qu’Il a quelque chose de mieux en réserve pour nous. Il est toujours important que nous lui demandions, parce que même le simple fait de demander à Allah et de faire dou’a nous rapproche de Lui, et c’est notre but ultime dans cette vie.

 

Les manières de faire dou’a

Nous pouvons faire dou’a à n’importe quel moment et de la façon que l’on veut. Nous pouvons prier Allah dans notre cœur, ou nous pouvons prier à haute voix. Nous pouvons prier en étant assis, debout ou en sajdah. Mais comme pour tout, il y a aussi des pratiques exemplaires pour faire dou’a. Voyons ensemble certaines de ces manières. La première chose que nous devons faire quand nous faisons dou’a est de commencer au nom d’Allah en disant « Bismillahir Rahmaanir Raheem. » Nous avons parlé du tawakkoul l’autre soir, où nous récitons Bismillah en demandant de l’aide à Allah. Ce « bi » de Bismillah dit : « Ya Allah, je ne demande de l’aide qu’à Toi. »

 

Une autre méthode de faire dou’a est d’implorer Allah par Ses beaux noms. Le Prophète (s) a  enseigné à l’Imam Ali (a) un dou’a spécial appelé Dou’a al-Jawshan al-Kabeer, que nous récitons souvent pendant le mois de Ramadhan. Ce dou’a mentionne environ 1 000 des beaux noms d’Allah ! Donc, nous avons tellement de choix parmi Ses beaux noms. Nous pouvons nous inspirer de ce dou’a et invoquer Allah par l’un de Ses nombreux noms. Par exemple, si vous avez peur, vous pouvez lui demander par son nom al-Mou’min, Celui qui assure la sécurité. Ou si vous voulez vraiment quelque chose, vous pouvez faire appel à Lui par Son nom al-Kareem, le Très Généreux.

 

Une autre manière d’implorer, ou de faire dou’a, est de l’accompagner de salawaat. Qu’est-ce que cela signifie ? Ça veut dire qu’on récite un salawaat avant et après notre dou’a. La raison en est que le salawaat est un dou’a qui sera toujours accepté puisqu’il signifie envoyer la paix et les bénédictions à notre bien-aimé Prophète Mouhammed et à sa famille. Donc d’abord, nous demandons à Allah d’envoyer des bénédictions sur le Prophète (s), et c’est accepté. Ensuite, nous Lui demandons notre haajaat, puis une fois de plus, nous récitons salawaat et lui demandons d’envoyer des bénédictions sur le Prophète (s) et sa famille. Ainsi, le premier dou’a est accepté, le dernier dou’a est accepté, et Allah est si bon qu’insha’Allah le dou’a du milieu, ce qui est notre souhait, est également accepté. Bien sûr, nos dou’as sont exaucés que s’ils sont bons pour nous, ou quand le moment est le mieux pour nous. Il se peut donc que notre dou’a soit accepté, mais il se peut qu’il soit également retardé. Il se peut aussi que ce que nous demandons ne soit pas bon pour nous, alors Allah répond à notre dou’a en nous donnant quelque chose de meilleur, que ce soit dans cette vie ou la suivante.

 

Quand on fait dou’a, il est aussi bon pour nous de reconnaître que nous ne sommes pas parfaits et que nous pouvons faire des erreurs. Nous devrions demander pardon pour ces erreurs et ensuite nous repentir ou retourner à Allah. Vous voyez, parfois quand une personne fait beaucoup d’erreurs, c’est peut-être pour cela que sa prière n’est pas acceptée. Pouvez-vous boire de l’eau dans un verre sale ? Non, bien sûr que non ! Il faut d’abord laver le verre, puis le remplir d’eau propre et pure. De même, nous devons laver notre cœur avec l’istighfaar, le pardon et le tawbah, la repentance, afin que nous puissions alors être prêts à accepter la bonté et la miséricorde d’Allah.

 

Une autre méthode pour faire dou’a est de prier pour les autres avant de prier pour nous-mêmes. Si nous ne nous préoccupons que de nos propres besoins, alors nous sommes égoïstes. Nous devons toujours nous souvenir des besoins des autres, en particulier de ceux qui nous ont aidés d’une manière ou d’une autre à nous guider vers la vérité et la bonté, de ceux qui sont opprimés et, surtout, de l’Imam de notre temps (aj). Vous avez tous entendu cette histoire, où le jeune Imam Hassan al-Moujtaba (a) était assis et regardait sa mère Sayyidah Fatimah az-Zahra (a) faire dou’a, et elle faisait dou’a pour tant de gens avant de faire dou’a pour sa propre famille. Quand l’Imam Hassan (a) a demandé à sa mère pourquoi elle avait fait cela, elle a expliqué qu’en premier lieu, il faut faire dou’a pour  les autres, tels que les voisins et les amis, et ensuite faire dou’a pour soi et sa famille.

 

Une autre règle du dou’a est que vous devez croire sincèrement qu’Allah répondra à votre prière et qu’Il peut vous donner ce que vous demandez. C’est ce qu’on appelle avoir housn ad-dhan, ou une vision positive d’Allah. Housn ad-dhan est quand vous attendez le meilleur de quelqu’un, donc quand nous avons housn ad-dhan en Allah, nous attendons le meilleur de Lui et avons l’espoir et la confiance qu’Il prendra soin de nous de la meilleure façon possible. Il est logique pour nous d’avoir un housn ad-dhan d’Allah puisqu’Il est Le Plus Connaissant, donc Il sait ce qui est le mieux pour nous. Il est aussi Le Plus Puissant, Il peut donc faire ce qui est le mieux pour nous. Et bien sûr, Il est Le Plus Miséricordieux, alors Il veut faire ce qui est le mieux pour nous. Ainsi, nous devrions toujours avoir housn ad-dhan et nous attendre à ce qu’Il réponde à notre dou’a de la meilleure façon possible.

 

Il a été dit qu’un jour, quelqu’un se tenait à côté de la Kaaba et s’accrochait au rideau en priant : « Ya Allah ! Pardonne-moi ! Mais je sais que Tu ne me pardonneras pas. » Les gens le regardaient et se demandaient : « Qu’arrive-t-il à cet homme ? Quel genre de dou’a est-ce ? » Ils l’interrogèrent donc, et il répondit : « Eh bien, j’étais dans l’armée de Yazid, et j’étais à Karbala quand ils ont tué l’Imam Houssayn (a), et je sais qu’Allah ne me pardonnera pas ». Puis on lui dit : « Votre acte de perte d’espoir en Allah est pire que votre engagement dans l’armée de Yazid à Karbala. Vous ne devriez jamais perdre espoir en Allah ! Ayez toujours de l’espoir en Allah. »

 

Lieux pour faire dou’a

Voici donc quelques méthodes pour faire dou’a. Insha’Allah, essayons d’appliquer certains de ces éléments lorsque nous faisons dou’a à Allah, et insha’Allah Il répondra à notre dou’a. Mais n’oubliez pas une chose : que notre dou’a reçoive une réponse tout de suite, ou plus tard, ou pas du tout, nous devons nous rappeler que la chose la plus importante est l’acte de faire dou’a. Allah pourrait répondre à notre dou’a tel que nous le demandons. Ou bien, Il peut regarder dans notre cœur et voir ce que nous voulons et ce dont nous avons réellement besoin, même si ce besoin réel peut être différent de ce que nous Lui demandons, en raison de notre connaissance limitée. Il peut ne pas nous donner ce que nous voulons dans ce monde et au lieu de cela, dans l’au-delà, Il pourrait nous donner quelque chose de beaucoup mieux. Ce qui est important, c’est de savoir qu’Il nous a entendus. Donc, nous devrions avoir une attitude positive et vraiment croire qu’Allah répondra à notre dou’a, mais en même temps, nous devons Lui faire confiance et ne pas perdre espoir si notre dou’a n’est pas exaucé.

 

Une autre chose que vous remarquerez est que beaucoup de gens pleurent pendant ou après avoir fait dou’a. Si nous sommes capables de pleurer en faisant dou’a, c’est un signe que notre cœur est doux. Allah aime quand quelqu’un verse des larmes et vient à Sa porte. C’est pourquoi, parfois, à la fin d’une mousseebah (massaéb), les récitants font dou’a. Ils savent que ces dou’as sont plus susceptibles d’être acceptés quand leur cœur s’est adouci et que les larmes ont coulé de leurs yeux.

 

Nous pouvons faire dou’a n’importe quand et n’importe où, mais il y a certains moments et endroits où nos dou’as ont plus de poids et ont plus de chances d’obtenir une réponse. Par exemple, il y a des nuits spéciales, comme Laylatoul Qadr, où il est fortement recommandé de rester éveillé toute la nuit et faire dou’a. Nous avons aussi dans les ahadith que les dou’as faits à Karbala, surtout sous la coupole du haram de l’Imam Houssayn (a), sont plus susceptibles d’être répondues. Nous prions pour qu’insha’Allah nous puissions tous voyager et faire ziyarah à Karbala bientôt. Ameen !

 

Mousseebah

C’est ce jour que les soldats ennemis ont bloqué l’accès à l’Euphrate. C’est ce jour que les paroles de « al atash ! », « Nous avons soif ! » commencent à retentir des lèvres sèches des enfants de Bani Hashim. C’est ce jour qui conduit l’enfant assoiffé de l’Imam Houssayn (a), Ali al-Asghar à la mort prochaine ! C’est ce jour que la petite Sakina commence son voyage de soif et de faim.

 

Ce soir, nous voulons nous rappeler un compagnon très spécial de l’Imam Houssayn (a), qui a fait un choix très important à un moment très critique. La 9ème nuit de Mouharram, les ennemis voulaient commencer la bataille, mais l’Imam Houssayn (a) a demandé que la bataille soit reportée d’un jour supplémentaire. Pourquoi ? Vous voyez, l’une des choses qu’il voulait faire cette nuit-là était de prier Allah et de lire le Coran. Le privilège de pouvoir parler à Allah était si cher à l’Imam Houssayn (a) qu’il voulait une nuit de plus pour adorer Allah. Mais peut-être aussi parce que l’Imam Houssayn attendait un invité spécial qui n’était pas encore dans son camp. Qui était cet invité spécial ? Il attendait Hourr.

 

Hourr était le capitaine de l’armée de Yazid. C’est lui qui a empêché l’Imam Houssayn (a) d’aller à Koufah. Il a bloqué le chemin de l’Imam Houssayn (a) avec 1000 hommes et forcé l’Imam Houssayn (a) à aller à Karbala. Mais Hourr avait de très bonnes caractéristiques en lui, et l’une d’elles était l’amour et le respect qu’il avait pour Sayyidah Fatimah az-Zahra (a). Et le jour de l’Ashoura, quand il a dû faire un choix critique, cet amour et ce respect l’ont vraiment aidés.

 

Le nom Hourr signifie quelqu’un qui est libre, et Hourr a été à la hauteur de son nom – il s’est libéré du feu de l’enfer, et du fait de faire des choix basés sur ses désirs au lieu de ceux d’Allah. Vous savez, les événements de Karbala nous ont appris beaucoup de choses, et Hourr nous a donné une leçon et un exemple. Hourr a dû faire un choix entre le Paradis et l’enfer le jour de l’Ashoura, lorsque l’Imam Houssayn (a) appelait à l’aide et personne ne lui a répondu. Hourr se disait : « C’est le petit-fils du Prophète (s). C’est le fils de Sayyidah Fatima (a). C’est le Maître de la jeunesse du Paradis. Il doit être sur le bon chemin. Il est la vérité. » Et de l’autre côté, il y avait l’armée qu’il servait.

 

Donc, Hourr devait faire un choix : rester avec l’armée de Yazid et faire quelque chose qu’il sait être mal – il sait que tuer l’Imam Houssayn (a) est mal. Ou devrait-il quitter son emploi, quitter son poste, quitter son titre et rejoindre le camp de l’Imam Houssayn (a) ? Devait-il choisir la gloire dans ce monde ou le bonheur éternel dans l’au-delà ? Et ce fut un choix très difficile à faire pour ce capitaine de l’armée de Yazid. Et il a attendu la dernière minute pour faire ce choix.

 

En même temps, il y avait une autre personne qui était également confrontée à la même décision, et c’était Oumar ibn Sa’d, le commandant de l’armée de Yazid. Oumar ibn Sa’ad avait grandi avec l’Imam Houssayn et le connaissait très bien. Mais il devait aussi choisir entre tuer l’Imam Houssayn (a) et gagner le feu de l’enfer et la gloire de ce monde, parce qu’on lui avait promis qu’il deviendrait gouverneur de l’Iran, ou alors quitter cette gloire et rejoindre l’Imam Houssayn (a). Oumar ibn Sa’ad fit le mauvais choix et finit par être le commandant de l’armée qui tua l’Imam Houssayn (a). Jusqu’à aujourd’hui, les gens le maudissent dès qu’ils entendent son nom.

 

Mais Hourr, lui, décida de quitter l’armée de Yazid et la gloire de ce monde. Et Hourr a choisi le Paradis. Il a choisi le bonheur dans l’au-delà. Il a choisi l’Imam Houssayn (a).

Dans notre vie, il y a de nombreuses fois où nous devons choisir entre le bon et le mauvais, le halal et le haraam, le bien et le mal, le Paradis et l’enfer. Dans ces moments-là, soyez comme Hourr – choisissez les bonnes actions, évitez les choses haraam, allez vers la vérité, et choisissez d’être au Paradis.

 

Ainsi, le matin de l’Ashoura, Hourr se rendit chez l’Imam Houssayn (a) et demanda pardon, car c’est lui qui arrêta l’Imam Houssayn (a) et le força à venir à Karbala. Rappelez-vous, mes frères et sœurs, il n’est jamais trop tard pour demander pardon. Et bien sûr, l’Imam Houssayn (a) lui a pardonné. Hourr a dit qu’il voulait être l’un des premiers à se battre et à se sacrifier pour l’Imam Houssayn (a).

 

Et Hourr se rendit sur le champ de bataille et combattit très courageusement. Beaucoup de gens dans le camp de Yazid ont commencé à se demander : « Qu’est-il arrivé à Hourr ? C’était notre capitaine. Pourquoi a-t-il quitté notre camp et choisi d’être avec l’Imam Houssayn (a) ? » Hourr était un homme fort et courageux. Il s’est battu avec courage, mais finalement, il a été blessé et est tombé de son cheval.

 

Dans les derniers moments de sa vie, il souhaitait que l’Imam Houssayn (a) vienne à ses côtés et qu’il puisse revoir son visage, mais il n’était pas sûr que l’Imam Houssayn (a) viendrait. Après tout, c’était lui qui avait forcé l’Imam Houssayn (a) et sa famille à venir à Karbala. Mais soudain, il sentit une main bienveillante lui lever la tête. Il ouvrit les yeux et vit le beau visage de l’Imam Houssayn (a). Oui, l’Imam Houssayn (a) plaça la tête de Hourr sur ses genoux et dit : « Vous avez été nommé par votre mère Hourr, c’est-à-dire libre. Hourr, vous êtes vraiment une personne libre, fidèle à votre nom. Vous êtes libre dans ce monde et dans l’au-delà ! »

 

Il est très important de prier que dans les derniers moments de notre vie, l’Imam de notre temps nous regarde et prie pour nous. L’Imam Houssayn (a) priait pour qu’Allah lui pardonne, et Hourr devint le célèbre martyr de Karbala. Mais s’il avait fait le mauvais choix, comme Oumar ibn Sa’d, il aurait été quelqu’un que les gens maudiraient pendant des siècles. Nous demandons à Allah de nous bénir et de nous aider à faire les bons choix à ces moments critiques de notre vie, et que Hourr soit une source d’inspiration et de motivation pour nous tous.

 

Source : https://kisakids.org/collections/muharram/products/muharram-1441-2019-project-booklet

Traduit par l’équipe Shia974

Pour télécharger le pdf, cliquez ici : Majaliss 7

L’activité qui va avec ce majalis se trouve ici : https://shia974.fr/le-journal-de-douas

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Orateur

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Date

18 août 2020