LE CONCEPT DE REFLEXE CONDITIONNEL EN ISLAM

Proposé par Djavad ISSOUFALY

Nous verrons ce soir, le lien de la science actuelle et l’Islam. L’objet de notre étude sera le reflexe conditionnel et le conditionnement.

Freiner en arrivant près d’un feu rouge au volant de sa voiture, maintenir son équilibre sur une bicyclette et même tendre la main pour saluer un ami sont des réactions le plus souvent involontaires, provoquées par un stimulus extérieur : il s’agit encore d’activité réflexe.  Mais ces comportements ne sont pas innés.  Acquis par apprentissage, au hasard, dans des circonstances multiples ou grâce à des « leçons », ils ont parfois exigé un gros effort d’attention et de volonté.  Avant de devenir des « réflexes », ils ont nécessité un apprentissage, véritable conditionnement de l’individu, et sont appelés réflexes conditionnels.

L’évocation d’un mets savoureux fait venir « l’eau à la bouche ». Il s’agit d’une abondante sécrétion salivaire, inutile puisqu’il n’y a pas d’aliments dans la bouche.  Comment peut-on expliquer un tel phénomène?

Le réflexe conditionnel correspondant

Sachons d’abord que les battements d’un métronome sert à savoir le niveau de sécrétion salivaire.

Etudions l’expérience suivante :

On   déclenche  le métronome quelques secondes avant qu’une goutte de solution acidulée soit déposée sur la langue du chien.  Il y a immédiatement sécrétion salivaire : c’est la réponse réflexe au stimulus absolu que constitue la solution acidulée.

Ensuite, répétons plusieurs fois l’association entre le signal sonore, habituellement sans action sur la sécrétion salivaire bien que l’organisme le perçoive (stimulus neutre).  Après plusieurs essais (en général de 5 à 10), l’émission du signal sonore suffit pour déclencher la sécrétion salivaire.  Le bruit du métronome, initialement neutre vis-à-vis de la sécrétion salivaire, a constitué une condition de la réalisation de la réponse sécrétoire.  Au cours du conditionnement, il est devenu capable de déclencher, à lui seul, la sécrétion salivaire.  Le signal sonore est alors appelé stimulus conditionnel et la réponse comportementale obtenue est un réflexe conditionnel.

Nous voyons ici que le chien arrive à produire une sécrétion salivaire par habitude à l’écoute d’un son,  même lorsqu’il n’y a pas d’acide sur sa langue. On voit  ici que l’habitude joue un rôle important dans les actions, de plus que l’imam as nous dit :

« La bonne action est une habitude, et la mauvaise action est aussi une habitude, donc habituer vous à faire de bonnes actions. »

Par conséquent les questions comme : « Pourquoi répétons nous qu’il faut faire namaz, hajj, zakat etc  à chaque fois ? », « Pourquoi le aa’lim répète-t-il sans cesse les mêmes choses ? », « Pourquoi nous pleurons tout le temps sur l’Imam Houssein as ? » seront bannies  de notre communauté lorsqu’on aura compris l’ayat suivant :

Zakkir faninna zikra tanfa’ou l mo’mininie

« Rappel ! Car rappeler bénéficie le croyant »

Comment un homme peut-il se salir lorsqu’il se douche matin, midi et soir ? De même, comment pouvons-nous pécher alors que nous prions, que nous discutons plus de 3 fois par jours avec notre seigneur ?

Comme  l’habitude forme le reflexe conditionnel, formons à partir de ce soir l’habitude d’aimer Dieu afin que cela devienne un réflexe !  Attention comme le réflexe conditionnel, nous avons besoin d’une grande volonté, une volonté de se rapprocher de dieu,  mais ne vous inquiétez pas celui ou celle qui empreinte le sentier de Dieu sera toujours suivie d’une aide que l’on surnomme « la main divine » de plus nous savon très bien qu’après la difficulté il ya certes une facilité.

z

Orateur

j

Date

31 juillet 2020