Hazrat AMIROUL MOUMININE
1er IMAM ALI IBN ABÎ TALIB (as)
C’était un Vendredi de l’an 30 Âmmoul Fîl (l’année de l’éléphant), soit 23 ans avant l’Hégire, et 10 ans avant Be’assat, Eelan e Nabouwwat, la Proclamation Solennelle de la Prophétie, précisément le 13 du Noble Mois de Rajab, naquit à l’intérieur de la Kaabah, ALI (as), fils de Hazrat Abou Talib Ibn Abd Al Mouttalib et de Hazrat Fatima bint Assad (as).
Cousin germain et gendre du Saint Prophète de l’Islam, Hazrat Mouhammad (saww), l’époux de Hazrat Fatima Zahra (as), sa fille et son unique Descendante, issue de Oummoul Mouminine, Hazrat Khadija Al Koubra (as), père de nos deux Imams Hassan et Houssain (as), il est l’ancêtre de tous les neuf Imams de la Descendance d’Al Houssain (as), Imam Al Mahdi, le dernier, celui qui vit dans l’Occultation, en fait partie. C’est pourquoi il est nommé Aboul A’immah qui signifie le père des Imams (as).
Personne avant lui, ni après lui, n’a eu cet honneur extrêmement élevé, de naître dans le Baytoullah ou la Maison d’Allah, le Qiblah des Musulmans et le lieu de culte le plus important de l’Islam. C’est autour de la Kaabah qu’ils accomplissent le Tawaf les circumambulations, s’integrant dans le rituel de Hajj, le Pèlerinage. C’est aussi vers la Kaabah qu’ils se tournent lors de leurs Prières quotidiennes. C’est encore, la face orientée en direction de la Kaabah, qu’ils enterrent leurs morts.
Pour les Shias, ALI (as) est le Successeur direct du Messager d’Allah (swt), sans aucun intermédiaire, son Calife Légal, il est le seul à porter le titre exclusif d’Amiroul Mouminine, le Prince, le Commandeur, le Leader des Croyants. Il est le Wali d’Allah (Waliyyoullah), Maître désigné par Lui, ainsi que Son Houjjah, Représentant sur terre et l’Imam des Musulmans.
Imam Ali (as) avait dix ans quand la Révélation arriva au Prophète (saww), alors âgé de quarante ans. Il fut le premier homme et Hazrat Khadija la première femme à effectuer la Prière derrière lui, devant la Kaabah, sous la protection de Hazrat Abou Talib (as), et les regards ébahis des polythéistes de la Mecque.
Trois ans après la Révélation, quand le Prophète de l’Islam invita quarante des membres de sa famille proche et les grands des tribus de la Mecque, pour rendre publique sa Sainte Mission, Ali (as) le soutint, fils de Hazrat Abou Talib, l’un des puissants de la Mecque, le Protecteur, le Secours, le défenseur, et l’oncle du Prophète Mohammad (saww) qui nomma Ali (as) son frère, son Légataire, son Calife et son Successeur immédiat. Cet événement est connu sous l’appellation de Yawm Ad Dâr (l’évènement de la maison du Prophète)
Quand les Qourayshites tentèrent d’assassiner l’Envoyé d’Allah (swt), Ali (as), le fils d’Abou Talib, connu par Saqâyat Al Hajj, celui qui distribue de l’eau aux Pèlerins, âgé seulement de 23 ans, se porta volontaire à coucher dans son lit, faisant fi du danger qui l’attendait, pour le protéger et lui permettre de partir secrètement de la Mecque vers Madinah, en cette nuit appelée Laylat Al Mabît (la nuit du sommeil). Allah glorifia l’Imam Ali (as) et révéla le Verset 207 de la Sourate Al Baqarah. C’était la célèbre nuit de l’Hégire.
Ce fut avec Ali (as), Nafs ar Rassoul (l’Esprit du Messager), Ya’ssoub ad Dine (Chef de la Religion), que le Prophète d’Allah (swt) noua le pacte de fraternité à Madinah, comme il le fit pour les autres, entre Mouhajirounes et Ançars.
Approximativement trois cents Versets du Saint Qour’an chantent les vertus d’Ali (as), sans que son nom y soit cité.
À l’aube du 19 de ce Mois d’Allah, où les jeûneurs sont appelés ses invités, dans Sa Maison, la Mosquée de Koufa (en Iraq), la Mosquée étant la Maison d’Allah, en l’an 40 AH, à l’âge de 63 ans, celui qui vit le jour dans la Vénérable Kaabah, une autre Maison, l’Imam Ali Ibn Abî Talib (as)fut frappé à la tête, au moyen d’une épée empoisonnée, par le maudit Abdour Rahmane ibn Mouljim Mourâdî, au moment où il levait sa tête de la Prosternation.
Cette nouvelle déchirante mit le monde Musulman en deuil qui pleurait son Imam ou son 4è Calife pour certains, le Successeur véritable du Prophète de l’Islam, le Waliyyoullah, le meilleur de la création après le Prophète (saww), son cousin et son gendre, l’Emir des Croyants, celui pour lequel Allah révéla l’union de son âme à celle du Prophète (saww), fut blessé mortellement.
Ce qui arriva ce jour fut parmi les pires catastrophes qui frappèrent la Nation Islamique.
Par Allah ! Les piliers de la Bonne voie sont détruits, les étoiles du ciel et les drapeaux de la dévotion sont disparus, le lien ajusté s’est brisé, le cousin de Moustafa est tué, Ali Al Mourtaza est tué ! Fut le cri de l’Archange Gabriel entre ciel et terre.
Le père de l’Imam Ali (as), Hazrat Abou Talib ibn Abd Al Mouttalib ibn Hashim ibn Abd Manâf ibn Qoussay s’était marié à sa cousine Hazrat Fatima bint Assad ibn Hashim ibn Abd Manâf ibn Qoussay.
On raconte que ce fut le premier mariage endogamique (à l’intérieur de son groupe social) de la tribu des Banou Hashim. Imam Ali (as) devint, donc, la première personne dont les parents appartenaient à la même tribu et à la même famille.
Hazrat Abou Talib éleva Hazrat Mouhammad (saww) dès l’âge de huit ans, devint son Tuteur, le maria, le protégea, le soutint et le secourut durant 42 ans, jusqu’à sa mort à l’âge de 87 ans. Hazrat Mouhammad (saww) était orphelin de père dès sa naissance, sa mère décéda lorsqu’il atteignit l’âge de six ans. Hazrat Abd Al Mouttalib prit soin de lui durant deux ans, son fils Hazrat Abou Talib s’en occupa lorsqu’il quitta ce monde.
À son tour, Ali (as) fut pris en charge par le Saint Prophète (saww) et élevé dans le berceau de l’Islam.
Hazrat Abou Talib faisait dormir son fils Ali (as) à l’endroit du Prophète (saww), lui enseignant dès l’adolescence le sacrifice et la fidélité, chaque fois que le danger se présentait, surtout dans la vallée de Shouab Abou Talib, où les impies avaient encerclé les nouveaux Musulmans, durant trois ans, en l’an 6 avant l’Hégire, interdits de commerce et n’ayant aucune relation avec l’extérieur.
Quelques mois après cette interdiction, Ali (as) avait environ 20 ans, quand son père Abou Talib (as) perdit la vie, trois ans avant l’Hégire, durant le Noble Mois de Rajab le vénéré.
Le Saint Prophète (saww) en fut profondément touché, il nomma cette année Ammoul Houzn l’année de la tristesse, car sa chère épouse, Hazrat Khadija Al Koubra (as), également, rendit l’âme, à la même période, au Mois Béni de Ramadhan, 45 jours plus tard.
Imam Ali (as) participa dans tous les Ghazvas (batailles où le Prophète était présent), à l’exception de celle de Tabouk aux frontières Syriennes, en l’an 9 de l’Hégire, il resta à Madinah sur l’ordre du Prophète (saww) pour être son Successeur, et pareillement, il prit part dans les Sarayâ (batailles où le Prophète était absent).
Eu égard aux manœuvres des hypocrites, le Prophète (saww) demanda à Ali (as) de rester à Madinah pour diriger les affaires, Tabouk étant la dernière Ghazwa, il prononça ces illustres paroles, gravées dans l’Histoire, qui font preuve de ses mérites et qualités extraordinaires.
Cette Tradition, nommée Hadith Al Manzila, est parmi les plus célèbres Hadith rapportés par le Saint Prophète (saww) et reconnus par les savants Shiites et Sunnites, dont son authenticité et sa popularité ne sont pas à démontrer.
Il présente le statut élevé de l’Imam Ali (as) auprès du Messager d’Allah (swt) et sa prééminence sur l’ensemble de tous les autres Compagnons :-
‘’ Ô Ali ! N’es-tu pas content que tu sois pour moi ce qu’était Haroun pour Moussa, à cette seule différence qu’il n’y a plus de Prophète après moi !’’
Imam Ali (as) fut l’un des plus honorables soldats et dignes commandants, parmi les Musulmans, et sortit toujours vainqueur, en écrasant les armées ennemies et portant très haut le flambeau de la victoire de l’Islam, sauvant ainsi les Musulmans d’être noircis de l’opprobre éternel.
L’Emir des Croyants était le porte Étendard de l’armée de l’Islam, avait protégé le Messager d’Allah (swt), dans les pires des situations, mettant sa propre vie en danger, et demeurait à ses côtés, en se constituant son rempart, pendant que tous les autres, des Compagnons célèbres compris, fuyaient le champ de bataille, en prenant leurs jambes à leur cou.
Amiroul Mouminine (as) joua un rôle très efficace dans les batailles défensives de l’Islam, telles que Badr où le nombre des ennemis était trois fois plus élevé que celui des Musulmans, Ohod, où le Lion d’Allah, son oncle Hazrat Hamza perdit sa vie en martyr, Khandaq, les Tranchées, où le Prophète (saww) dit en sa gloire : ‘’ la valeur de la frappe d’Ali le jour des Tranchées est supérieure à celle des Adorations des deux mondes (hommes et Djinns).’’
À la Bataille de khaybar, quand toute l’armée Musulmane sortit incapable de vaincre, le Prophète (saww) fut obligé d’appeler Ali (as) et lui confier la Bannière de l’Islam, déclarant la veille que « demain, je remettrai cet Étendard à un homme qui aime Allah et Son Messager et qu’Allah et Son Messager l’aiment.»
Les efforts et sacrifices de l’Imam Ali (as) sont exemplaires : ce fut lui qui arracha la lourde porte de la forteresse de Khaybar, d’une seule main, alors que de nombreuses personnes essayaient en vain de la retourner.
Le Kharijite Abdour Rahmane ibn Mouljim choisit l’heure de la Prière pour tuer le Commandeur des Croyants, Ali (as), imbattable dans toutes les batailles, aussi bien durant sa jeunesse que lors de son âge avancé, sa bravoure et sa personnalité étant hors paire, l’assassin fut arrêté et emmené devant l’Imam (as) qui demanda, avec sa clémence habituelle, de relâcher les cordes qui l’étreignaient fortement.
L’Imam (as) ordonna, en outre, à son fils Hassan, son successeur immédiat, l’Imam et Calife des Musulmans: ‘’ fais en sorte qu’il ne manque de rien. ‘’
La blessure était fatale et elle le sera véritablement, Ali (as), l’Imam et Calife officiel au pouvoir, dit qu’il avait soif et on lui apporta un verre de sirop.
En même temps, le prisonnier réclama un peu d’eau à boire. Avec la générosité qui lui était coutumière et qui était le signe distinctif de sa vie, le vénéré Imam des Musulmans lui offrit son propre verre.
Malgré la désignation explicite et de manière directe par le Messager d’Allah (swt) de Ali (as) comme son Wassi (son Successeur), son Calife, Houjjat Allah, (l’Attribut d’Allah), l’Imam des Musulmans, Waliyoullah, le Maître investi par Allah, depuis les premiers temps de l’Islam jusqu’à son décès, on fit malheureusement table rase en piétinant ses droits, on accapara le pouvoir, l’Imam Ali (as) garda le silence durant 25 ans, après la disparition du Prophète (saww).
Au retour de son dernier Pèlerinage, en l’an 10 de l’Hégire et deux mois avant qu’il quitte ce monde, au lieu appelé Ghadir, l’Envoyé d’Allah (swt) déclara entre ciel et terre, devant 124.000. Musulmans réunis, tous des pèlerins à la tête rasée, venant juste d’enlever leurs habits de Ihraam, ils témoignèrent tous, sans exception, le serment d’allégeance :
‘’ Ce ALI est le Maître de qui dont je suis le Maître.’’
Son Califat officiel ne dura que 4 ans et 9 mois, durant la dernière partie de sa vie, quand les Musulmans, lassés après 25 ans de pouvoir arbitraire, coururent vers Ali (as) et s’empressèrent de lui renouveler leur allégeance qu’ils avaient refusée auparavant.
Hélas ! La plus grande partie du temps passa dans les trois batailles : celle de Jamal (la Bataille du Chameau), de Siffîn contre Mouawyah, et la dernière de Nahrwân contre les dissidents ou Kharijites, dont faisait partie son assassin ibn Mouljim Mouradî.
Imam Ali (as) était l’une des références les plus marquantes des sciences Islamiques, de la Théologie, des Hadiths et du Tafsīr, toute voie de solution aux problèmes épineux passait forcément par lui, il courut au secours du pouvoir illégitime, chaque fois que celui-ci fit appel, lorsque l’Islam était en danger.
Il n’est pas étonnant de constater aujourd’hui les paroles de ce Calife que l’Histoire ne put faire évaporer et qui ne cessait de répéter :
Law laa Aliyyoune la Halak Foulane
Si Ali n’était pas là, je serais péri.
Le célèbre livre de grande valeur Nahjoul Balaghah (La Voie de l’Eloquence) recueille ses discours, ses lettres et maximes.
La seule version intégrale du Qour’an, contenant tous les mystères des cieux et de la terre, du passé et du futur, avec tous les moindres détails de la Révélation et le Tafsîr du Qour’an (l’exégèse Coranique) resta la propriété de l’Imam Ali (as).
Après la Conquête de la Mecque en l’an 8 de l’Hégire, le Messager d’Allah (swt) accorda la liberté à tous les habitants et demanda à Ali (as) de monter sur ses épaules pour casser les idoles qui entouraient la Kabah et faire tomber la plus grande qui les surmontait.
Comme sa force morale exemplaire et parfaite, Ali (as) possédait une force physique irréprochable.
C’est lui qui arracha la porte de Khaybar d’une seule main, ce que les Musulmans ne purent réaliser durant 39 jours d’affrontements. C’est lui aussi qui renversa, du haut des épaules du Prophète (saww), Houbal la plus grande idole suspendue sur la Kabah, et lui fit lécher la terre.
C’est lui également qui souleva seul une si grande pierre lourde, du dessous de laquelle jaillit une source d’eau pour étancher la soif des soldats, alors qu’ils s’en estimèrent tous incapables.
Ali (as) était l’unique homme chez qui apparaissaient des qualités opposées. Il était aussi généreux qu’il distribuait tout à celui qui se présentait à lui, sans faire de distinction entre un ami et un ennemi, tandis qu’il se satisfaisait d’un repas insignifiant, en rompant sa galette sèche de plusieurs jours sur ses genoux.
Autant la générosité que l’humilité !
Des Musulmans vinrent attaquer la maison de l’Imam (as), Hazrat Fatima, son épouse et la fille chérie du Prophète (saww), fut blessée et avorta son dernier fils, Mouhsine. Suite à cet événement malheureux, elle s’affaiblît physiquement et tomba en martyre dans l’espace de trois mois.
Cette scène pénible passa sous le regard de son mari, Ali (as), ce héros de l’Islam et vainqueur de toutes les batailles, ne put rien faire, ses mains étant liées par le testament du Messager d’Allah (swt), le jour de son décès.
Autant la patience que la bravoure !
Les Musulmans n’avaient pas de calendrier, parfois Ammoul Fîl (l’année de l’éléphan), le jour où Abraha avait attaqué la Kabah, parfois la date de la Revelation.
Ce fut Ali (as) qui proposa que la date de l’Emigration du Prophète (saww), l’Hégire, soit retenue comme le point de départ du Calendrier Islamique, ce que nous suivons aujourd’hui, depuis l’an 16 ou 17 de l’Hégire, soit environ trente ans après le début de la Mission Prophétique.
On voit et verra jusqu’à la fin de ce monde la main vénérable d’Ali (as) derrière ce Calendrier Islamique.
Comment oublier, à cet endroit, ce célèbre Hadith du Prophète de l’Islam qui disait :
Ali est avec le Qour’an et le Qour’an est avec Ali
Partout dans l’Islam, on ne voit planer que l’ombre de Ali (as), Ali (as) est un autre nom de l’Islam.
Cette page est insuffisante pour raconter les mérites, les prééminences et vertus incommensurables de Ali (as).
Il portait de très nombreux titres et attributs que nul autre ne les possédait.
Malgré tous les grands problèmes qui l’occupaient, l’Imam des Musulmans, Ali (as), tenait toujours à rester en contact avec les besoins et les plaintes de son peuple.
Tout puissant est faible chez lui jusqu’à ce que justice soit rendue, et que tout faible est puissant chez lui jusqu’à ce que justice soit rendue pour lui.
« Comment puis-je être un Imam pour les gens sans participer à leur douleur et à leur pauvreté ! » Aimait-il le déclarer, ce qui résume, en quelques mots, toute sa politique sociale.
Blessé par l’épée remplie de poison d’Abdour Rahmane ibn Mouljim, à l’aube du 19 du Mois Béni de Ramadhan, l’Imam des pieux, le Prince des Croyants, Imam Ali (as) quitta ce monde, deux jours plus tard, le 21 précisément, de l’an 40, à l’âge du Prophète (saww), soit 63 ans.
Lorsque le sabre empoisonné de ce Kharijite s’abattît sur le front de Hazrat Amiroul Mouminine, le Commandeur des Croyants, il s’écria :
Fouztou bi Rabbil Kaabah
Par le Seigneur de la Kaabah, j’ai bien réussi !
Il fut enterré de manière très discrète et dans le secret absolu, suivant son testament, par ses enfants Hassan (as) et Houssain (as), à Najaf, moins de 10 kms de Koufa, durant la nuit.
Sa tombe fut méconnue durant presque un siècle, afin d’être protégée de ses ennemis et des Kharijites (les dissidents), de peur qu’ils n’exhument son corps et le traitent avec mépris.
Vers l’an 135 de l’Hégire, notre 6è Imam, Ja’far As Sadiq (as) révéla le lieu de sa sépulture.
Le Saint Mausolée de l’Imam Ali, Amiroul Mouminine (as) à Najaf est un lieu de pèlerinage très important pour les Shiites qui, par millions, y viennent de par le monde, pour la visite pieuse, chaque jour qui passe voit l’affluence de ses fidèles.
Je terminerai cette page sur l’illustre parole de mon Maître et Imam Ali (as) qui formait sa devise :
Il ne faut jamais chercher la victoire par le biais de l’injustice.
Moulla Nissarhoussen Rajpar