Dr Mahjabeen Dhala, Réflexion sur le Jawshan al-Kabir, 14 Ramadhan 1442

Cela fait des années que nous récitons le Dou’a Jawshan al-Kabir et on pourrait nous demander « Que demandez-vous dans ce dou’a ? » car un dou’a est une invocation. Vous êtes-vous demandé ce que nous demandons à Allah dans ce dou’a ? Nous disons 1000 Noms d’Allah (swt) l’un après l’autre. Mais que demandons-nous ? En réalité, il n’y a qu’une seule chose que nous demandons à travers cette récitation. Nous continuons de demander la même chose 100 fois. Et que demandons-nous ? Khallisna minar-nari ya Rabb. Libère-moi, émancipe-moi du feu , Ô mon Seigneur. Ainsi, nous ne demandons pas ceci ou cela, mais nous ne demandons qu’une seule chose encore et encore. Khallisna minan-nari ya Rabb. Cela nous montre à quel point ce dou’a est important.

Imaginez que le président ou une personne importante vous invite et que vous n’avez que 5 minutes pour lui parler. Combien de temps allez-vous vous entraîner à ce que vous allez dire ? Vous allez réfléchir à ce que vous allez lui demander en si peu de temps. Vous allez éliminer les petites choses comme les problèmes de parking ou autre et vous allez vous concentrer sur la chose la plus importante et primordiale que vous voulez demander à cette haute personnalité. Et c’est exactement la même chose ici. Nous sommes dans le mois d’Allah en train de réciter ce dou’a enseigné par le Prophète d’Allah durant ces nuits d’Allah (swt) durant lesquels nous sommes les invités d’Allah. Alors qu’allons-nous Lui demander ? Rassouloullah (s) nous enseigne de demander la chose la plus importante et c’est Khallisna minan-nari ya Rabb.

Vous pourriez vous dire « Mais personnellement, j’ai besoin de beaucoup de choses et je ne peux pas me contenter de demander seulement Khallisna minan-nari ya Rabb ». Mais lorsque vous regardez les différentes descriptions, vous vous rendez compte que finalement, je demande déjà à travers les Noms d’Allah (swt). Lorsque je dis « Ya Gaffar », je demande le pardon. Lorsque je dis « Ya Razzaq », je demande le rizq. Si je dis « Ya Kafi, Ya Shafi », je demande déjà la guérison. Ainsi, les Noms en eux-mêmes sont des dou’as.

Regardez le Dou’a-e-Arafa d’Imam Houssayn (a). Il comprend de nombreux louanges mais ensuite, Imam (a) dit : « Allah, je Te demande ce hajat, si Tu exauces ce vœu, cela ne me fera pas de mal pour toutes les autres choses que Tu ne m’as pas données. Et si Tu ne me donnes pas cette chose que je Te demande, toutes les autres choses que Tu me donnes mis à part celle-ci, n’ont aucune utilité. » Ô Imam Houssayn, que demandez-vous ? « Je Te demande Ô Allah que Tu libères mon cou, que Tu m’émancipes du feu de l’enfer ». Si une personne n’a pas obtenu le pardon la nuit de laylatoul qadr, la seule prochaine occasion qu’elle a est le jour d’Arafat et vous voyez que les messages sont les mêmes.

Vous vous souvenez de Salman. Les Arabes avaient l’habitude de lui demander : « Nous venons de telle tribu, nous faisons partie de telle tribu, et quelle est votre tribu ? Quelles sont vos origines ? » À ce moment-là, Rassouloullah (s) disait : « Salman fait partie de moi ». Un jour, les hommes autour de Salman se comparaient à lui. Salman était un homme âgé mais en même temps, très fort et beau. Les hommes essayaient de comparer les traits du visage et la barbe des uns et des autres et disaient qui était le plus beau. Salman leur a dit que le plus beau visage était celui qui n’irait pas dans le feu de l’enfer et leur expliquait que tous les critères auxquels ils pensaient n’en valaient vraiment pas le coup. Si nous arrivons à nous sauver du feu de l’enfer, c’est cela la vraie beauté.

Et dans le Saint Qour’an, Allah (swt) dit : « Qou ‘Anfoussakoum Wa ‘Ahlikoum Naraa. Préservez-vous et votre famille du feu. » (Sourah Tahrim, verset 6). Et qu’y a-t-il de mal dans ce feu de l’enfer ? Vous savez, Jibra’il est venu voir Rassouloullah (s) et lui a dit à quel point le feu de ce monde a été réduit de 70 fois ou de 70 000 fois par rapport au feu de l’au-delà. Et le Prophète (s) s’est mis à pleurer. Quand je me brûle dans la cuisine, la cicatrice reste pendant des mois, je suis si fragile. Pourrai-je faire face au feu de l’au-delà ?! Non ! Qu’Allah nous protège ! Khalissna minan-nari ya Rabb.

Source : https://youtu.be/JrfVKXS9s5Q
Traduit par l’équipe Shia974 ✨

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Orateur

Date

5 mai 2022