Selon le niveau spirituel de chacun, les actions sont considérées différemment. Par exemple, il existe des personnes qui n’accomplissent même pas les actions makrouh, car ils considèrent ceux-là comme haraam.
On devrait purifier notre âme autant que possible. Nous sommes venus sur terre pour atteindre la perfection dans une société qui devient de plus en plus dégradée. Plus l’âme se développera, plus elle rencontrera une certaine aisance à aller de l’avant. Il est très difficile au début de faire le Jihaad-e-Nafs, mais lorsqu’on fait l’effort, Allah (swt) nous aide.
Tout comme notre santé peut varier, notre âme peut également tomber malade et peut se retrouver en bonne santé. Le corps n’est pas jaloux, ne médit pas, ne commet aucune action de ce genre. C’est l’âme qui en est responsable. L’âme atteint la liberté et donc la perfection lorsqu’elle se détache de ces mauvaises habitudes.
Des aalims ont dit que la réussite de l’être humain repose dans l’accomplissement de ces trois points :
Mousharataa : fixer des conditions à son âme
Mouraqaba : se préserver, se protéger. Se rappeler toute la journée des conditions et tenter de se préserver.
Mouhassaba : Faire le compte des actions accomplies de la journée
Imam Kadhim (as) a dit : « Celui qui ne fait pas le compte de ses actions ne fait pas partie de nous ».
Dars de Sayed Zayghaam Rizwi, Nuit du 15 Ramadhan 1439, Mercredi 30 mai 2018