Dars de Sayed Zayghaam Rizwi, Nuit du 14 Ramadhan 1439, Mardi 29 mai 2018

L’être humain est un voyageur, il ne devrait pas rester stationnaire. Le corps est stationnaire mais c’est l’âme qui devrait voyager et évoluer.

D’après le Saint Qour’an, l’âme connaît différentes étapes à travers lesquelles elle voyage. La première étape est le nafs-e-musawella, qui signifie embellir une chose dépourvue de beauté. Par exemple, la médisance est une mauvaise chose, mais elle sera rendue bien afin qu’elle soit accessible par l’âme ; l’individu se met alors à médire même en sachant qu’il s’agit d’une mauvaise action. Musawella vient du mot Taswil, c’est à cause de cela que le shirk et le meurtre ont été propagés parmi les êtres humains.

Ensuite, vient le nafs-e-Ammara : ici, l’âme est poussée à accomplir une mauvaise action, le cœur devient dur, etc. 

Le Nafs-e-Lawwama permet de différencier la mauvaise action de la bonne action. C’est à partir d’ici qu’apparaissent les regrets et donc, le pardon.

Le nafs-e-Moulhamaa est un état d’éveil et de renoncement face aux désirs de ce bas monde.

Enfin, le nafs-e-Moutmainna est l’état qui mène vers la satisfaction d’Allah (swt), l’âme se dirige complètement vers le Seigneur une fois atteint ce stade.
Nous trouvons dans le dernier verset de la sourate al Fajr : « Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée ; entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans Mon Paradis. » 

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Date

16 décembre 2019