Dars de Sayed Nusrat Abbas Bukhari 12 Ramadhaan 1440, Vendredi 17 mai 2019

Il est important de connaître notre époque pour connaître l’Imam de notre temps. Car chaque Imam enseignait à ses shias selon l’époque dans laquelle ils vivaient.​
Comment étaient les compagnons de Imam à Karbala ? Nous devons analyser ses personnes pour mieux comprendre l’Imam.​

De nos jours, il n’est pas facile de se lancer dans un business car face à nous, il y a des concurrents, des gens plus compétents etc. Notre durée de vie est un temps de marketing. Si nous le voulons, nous pouvons donner de l’importance à chaque chose de notre vie aux yeux des autres.​

Beaucoup de pensées et idéologies tentent de nous influencer et de nous attaquer. Le monde travaille énormément là-dessus : comment prendre l’emprise sur nous ?​
Comment pouvons-nous nous rapprocher plus de l’Imam sans comprendre l’époque dans laquelle nous vivons ?​
Nous devons être très compétents afin de pouvoir donner quelque chose à l’Imam. ​

Quand Imam Ali (as) a été assassiné à Kufa dans le masjid, à Shaam,les gens dirent « Ah bon, Imam Ali partait au masjid ? »​
Imam ne veut pas de personne ordinaire, il veut des personnes intellectuelles, qui agissent en réfléchissant. Que dire face à ses tentations ? Analysez le comportement des compagnons de Imam et essayez de comprendre ce qui les a motivé d’attendre ce jour avec impatience et d’avoir accepté de servir l’Imam Hussain (as) sans hésitation.​

Le mois de Ramadhaan est là pour nous purifier, pour effacer nos péchés.​
Aujourd’hui, on est vendredi, jour de réapparition de Imam. Combien de temps, combien de minutes avons-nous eu une pensée pour lui ?​

Un businessman de Tabrez n’arrivait pas à avoir des enfants. Un jour, il vit quelqu’un venir le voir et il a dit d’aller à un certain endroit et que son vœu sera exaucé. Il est allé à l’endroit et à commencé à rechercher la personne. C’était une petite boutique. Dès qu’il a donné son nom, la personne l’a appelé par son propre nom (pourtant c’était la première fois qu’il le voyait). Et la personne lui dit qu’il pouvait partir, que son vœu était exaucé.

Il était curieux de connaître beaucoup plus sur cette personne et lui a demandé s’il pouvait passer la journée à ses côtés. Il a surveillé cet homme de près et a vu qu’au moment de manger le soir, il dit : ​
– Vous êtes un homme riche comparé à moi, ce que je mange est différent de ce que vous mangez. ​
L’homme prit du yaourt et du pain. Il n’avait jamais mangé de si bons plats ! Il lui a ensuite demandé comment il a fait pour atteindre ce stade. L’homme lui dit : ​
– Vous avez eu ce que vous recherchiez.​
– Je suis votre invité, vous pourriez m’en dire plus. ​
– J’avais un magasin il y a des années de cela. En face, il y avait un chef d’une armée zaalim. Un jour, son garde du corps est venu me voir et m’a demandé d’où j’achetais mon pain et mes ingrédients. Je lui ai dit que je faisais moi même mon pain. Il m’a raconté que son supérieur était un zaalim, il ne voulait pas manger chez lui. Il a demandé de préparer du pain pour lui tous les jours. Tous les jours, je préparai son pain et un jour, il n’est pas venu. Plusieurs jours s’étaient écoulés. Je l’ai cherché et je l’ai trouvé au masjid. Il était mourant. Il m’a dit qu’il allait mourir ce soir. Je lui ai dit que je resterai près de lui. Il m’a dit de partir et m’a dit que ce soir, deux personnes viendront chez moi, je devrai faire ce qu’ils me demanderont. Effectivement, deux personnes sont venues et m’ont dit qu’il était décédé. Après, nous avons fait son ghussl, kafan et son enterrement. Après quelques jours, tout se passait normalement quand un des deux individus est venu me voir et m’a dit de venir et qu’Imam-e-Zamana m’appelait. Je suis allé et j’ai vu le désert. Mais cette fois-ci, ce désert était plein de verdure, alors qu’il n’avait jamais été comme ça. J’ai vu des gens debout, dont l’Imam-e-Zamana. J’ai entendu Imam dire aux autres de me donner les responsabilités du jeune homme décédé. J’ai paniqué, j’ai dit que je ne voulais pas servir ce chef oppresseur. Mais on m’a rassuré en disant qu’il s’agit de devoirs envers l’Imam. Jusqu’à présent, je reçois des ordres de Imam. Ton vœu fait également partie des ordres qu’il m’avait dictés. ​

Actuellement, tout est mis en œuvre pour nous faire oublier l’Imam de notre temps et pour que nous omettons nos obligations, que nous agissons sans sincérité ! ​

Un aalim raconte qu’un jeune voyageait avec lui à Mashhad. Il avait un style très moderne. Le aalim était surpris de voir que ce jeune homme priait exactement à l’heure.​
L’Imam lui a demandé :​
– Tu es si soucieux de tes prières, pourtant en te voyant, on n’aurait pas dit cela. ​
– Pendant plusieurs années, j’étais étudiant à Paris. Je vivais à quelques minutes et je devais prendre 1h à 2h de bus. Je devais passer mon examen final et un seul bus partait de ma ville ce matin-là. J’ai pris le bus et soudain, il est tombé en panne. Nous sommes tous descendus et je ne voyais aucune voiture qui pouvait m’emmener pour passer mon examen. Le conducteur du bus a dit au bout d’un moment qu’il était difficile de le réparer et qu’il devait appeler quelqu’un. Je voyais que les minutes passaient et si je n’arrivais pas à temps, mon diplôme tomberait à l’eau. 4 années d’efforts seraient réduites en poussière. Je me suis assis sur la route et j’ai appelé Imam Zamana. Je lui ai dit : « Avant de venir à Paris, j’étais un vrai pratiquant. Mais en restant ici, j’ai délaissé mes obligations et la religion. Je vous promets que si vous m’aidez, je prierai tout le temps à l’heure. Aidez-moi. Soudain une personne est venu et a dit au conducteur de démarrer, qu’il s’en chargeait. Je me suis précipité et je suis rentré le premier dans le bus. La personne s’est alors approché de moi et m’a dit « N’oublie pas de tenir la promesse que tu as faite. » Quand j’ai entendu cela, je me suis dit que c’était quelque chose que j’avais gardé dans mon cœur, comment cette personne est-elle au courant ? Le temps de réaliser qui était cette personne, l’Imam avait disparu. »​

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Date

25 novembre 2019