Dars de Agha Mamodaly Kassamaly du 5 Ramadhan 1438

Dans la Sourate al Fatiha, nous récitons au deuxième verset « Louange à Allah, Seigneur de l’univers. » le terme « Seigneur » (ou « Rabb » en Arabe) concerne Celui qui a une Grandeur, Celui qui Protège, Celui qui est à l’origine de tout.

Après nous avoir envoyé sur terre, Il ne nous a pas abandonné. Allah (swt) n’a abandonné aucune créature. C’est la raison pour laquelle nous appelons nos parents « Murrabi », car après notre naissance, ce sont eux qui nous élèvent et prennent soin de nous.

Allah (swt) laisse beaucoup de signes de Sa Grandeur.

Il y avait une femme, qui avait pour habitude de coudre des vêtements. Un aalim est passé près d’elle et lui a demandé si elle croyait en Dieu et elle affirma que oui. Le aalim lui a demandé des preuves de l’existence de Dieu. Elle dit « Moi je couds des vêtements et pour cela, je dois actionner la machine à coudre. Tant que je n’actionnerai pas cette machine, il ne se passera rien. Si une machine a besoin de quelqu’un pour faire son travail, alors il y a bien Quelqu’un qui doit être là pour s’occuper du monde entier ! »

Vous trouverez Allah (swt) dans les moindres détails et signes de la vie.

Dans la Sourat al Kahf, il y a trois récits : celui des As’haab e Kahf, l’histoire du Prophète Musa (as) et du Prophète Khizr et enfin, celui de Zul Qarnayn.

Les Quraysh avaient décidé de poser certaines questions au Saint Prophète (saw) afin de l’humilier face au public concernant le fait qu’il soit un Prophète. Mais ils ne trouvaient aucune question. Ils décidèrent d’envoyer des gens à Médine, pendant que le Prophète se trouvait à la Mecque, chez un aalim juif afin de lui demander de leur donner des questions très compliquées que le Saint Prophète (saw) ne pourrait pas répondre.

Ils ont transmis les questions aux Quraysh et ces derniers ont posé ces questions au Saint Prophète (saw). Le Saint Prophète (saw) leur a dit :
–  Revenez plus tard et je vous donnerai la réponse

L’ange Jibrail était venu voir le Saint Prophète (saw) 15 jours après en lui donnant la réponse à ces questions. Mais les Quraysh ont continué à s’entêter et cherchaient des excuses pour ne pas accepter les réponses données par le Saint Prophète (saw).

Dans le livre Safinat ul Bihaar, nous trouvons l’histoire des As’haab e Kahf raconté par Imam Ali (as). Imam a dit qu’au début, il y avait 6 personnes. Le roi de l’époque était un oppresseur et faisait beaucoup souffrir son peuple. Il avait gardé des gardes à l’entrée de sa capitale et toute personne qui voulait quitter la ville devait incliner la tête en face des idoles avant de pouvoir s’en aller. Celui qui ne le faisait pas, se faisait tuer.

Tous les ans, il y avait une fête qu’il célébrait.  Un jour, alors que toutes les personnalités importantes étaient présentes, un commandant d’une armée est arrivé et a dit au roi qu’une armée d’Iran est entrée dans une certaine ville. En apprenant cela, le roi s’est inquiété et a commencé à avoir peur. Les gens ont tous remarqué, notamment un de ses vazir.

Les 6 vazir qui étaient présents, vivaient confortablement  et ne manquaient de rien. Un jour, ils se sont rencontrés tous les 6 pour manger ensemble. Ils ont remarqué qu’un des vazir hésitait à manger comme si quelque chose le préoccupait. Ils lui ont demandé quelle en était la raison et il dit : « Oui je suis préoccupé car j’ai réfléchi sur les cieux et la terre. Quand un enfant nait, qui le fait venir sur terre ? Le soleil, la lune, la terre en rotation, qui est Celui qui gère tout cela ? Le roi dit être Dieu alors qu’un seule nouvelle l’a préoccupée ! »

Les 5 autres vazirs ont reconnu les propos du 1er vazir et ont décidé de quitter cette ville pour ne pas ressembler aux autres habitants et se faire influencer.

Ils sont allés très loin et en fin d’après midi, ils ont rencontré un berger. Ils lui ont demandé s’il avait de l’eau ou du lait. Le berger a répondu en disant qu’il avait les deux mais que d’après lui, ils n’étaient pas des gens ordinaires mais plutôt des gens qui travaillaient pour le roi. Ils ont confirmé et ont expliqué au berger leur histoire. Le berger leur a donné de quoi boire et ce dernier a dit qu’il voulait venir avec eux, mais qu’avant tout, il devait rendre ces animaux à leur maître.

Le berger avait un chien avec lui. Ils ont alors continué la route ensemble. Ils ont vu un arbre fruitier, ils ont mangé des fruits et sont rentrés dans une caverne pour se reposer. Allah (swt) leur a accordé un tel sommeil que lorsqu’ils se sont réveillés ils se sont demandés depuis combien de temps ils se sont endormis.   À leur réveil, les gens avaient changé, la langue du peuple avait changé, ils n’adoraient plus les idoles et le règne du roi de l’époque avait pris fin.

Quand ils se sont réveillés, un des hommes avait une pièce d’argent avec lui. Il a décidé d’aller acheter de la subsistance licite avec cet argent. En sortant, il ne reconnut rien, il est allé chercher de la nourriture Halaal et le commerçant a dit « Mais quelle est cette pièce ? C’est de l’argent très ancien ! » Le commerçant fit sa recherche pour savoir qui était cette personne et comment il avait cette pièce en sa possession ! Il alla se renseigner auprès du roi et ils allèrent tous jusqu’à la caverne. En regardant la caverne, ils avaient peur de rentrer à l’intérieur !

Il est écrit dans le fiqh que peu importe l’action que nous accomplissons,  il y a 3 voies qui permettent à l’action d’être acceptée par Allah (swt) :
–  Avoir suffisamment de savoir pour être confiant par rapport à notre action (exemple : les Mujtaheed)
–  Le Ehtiyaat : Avoir assez de savoir pour reconnaître ce qui est obligatoire et interdit.
–  Le taqleed

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Date

28 décembre 2019