J’avais un ami du Pakistan qui partait souvent dans son pays. Je lui demandais à chaque fois de me rapporter des livres et lui donnais même de l’argent. À plusieurs reprises, je lui ai demandé mais à chaque fois, il me disait qu’il n’avait pas pu. Dès que j’avais l’occasion, je commandais des cassettes audio de majaliss et ensuite je distribuais aux autres pour qu’ils puissent aussi écouter.

La dernière fois que mon ami est parti au Pakistan, il m’a demandé la liste des livres que je voulais mais au début, je n’ai pas voulu le lui donner. Je me suis dit que ça faisait plusieurs fois qu’il m’a fait ce coup. Cependant après réflexion je me suis dis : et si cette fois-ci il était sincère ?

Je lui ai donné une très grande liste de livres et je lui ai dit qu’il ne pourra pas dire qu’il n’a pas pu trouver certains vu le large choix! Lorsqu’il est revenu, il m’a dit d’envoyer quelqu’un pour récupérer mes livres. Je me suis mis à rire car je ne le croyais pas. Mais il a insisté et lorsque je suis allé voir, j’ai vu un énorme carton rempli de livres et ces livres me sont très utiles jusqu’à présent. Je n’arrivais pas à y croire et plus tard je suis allé m’assoir avec lui et je lui ai dit :

–     Je suis choqué ! J’avais l’impression de rêver ! Un aussi grand carton de livres ! C’est un miracle !

–     Mon frère, jusqu’à maintenant je détestais parler avec des personnes qui, dès qu’ils commencent à me parler me font penser aux radios !

–     Comme qui ?

–     Toi ! Je tiens à m’excuser. Je t’ai toujours dit que je n’avais pas trouvé les livres mais c’est faux. Les gens avaient l’habitude de commander tellement de choses avec moi et j’emmenais tout. Mais lorsque tu me demandais d’apporter certains livres… je ne sais pas, rien qu’en te voyant je n’étais pas bien ! je n’appréciais pas !

–     Oh, mais que s’est-il passé cette fois-ci ?

–     Tu m’avais donné la cassette d’un majaliss de Maulana Ghulaam Askari, lorsque je l’ai écouté, mon cœur s’est brisé.

Je me suis dit que la première chose que je pourrais faire pour qu’Allah swt accepte mon pardon est que j’aille chercher tous tes livres au Pakistan !

Ne vous fatiguez pas et n’arrêtez pas de conseiller aux gens ! Même si pendant dix ans la personne que vous souhaitez guider ne vous écoute pas, peut-être qu’à la onzième année elle sera prête à accepter.

Pour nous éloigner des péchés, nous devons aller voir des docteurs de spiritualité : les aalims.

Un jour, quelqu’un est allé voir un aalim et lui a dit :

–     Je fais beaucoup de péchés, que me conseillez-vous ? Dois-je assister à vos dars ou accomplir mes prières ?

–     Réponds moi, si tu attrapes une maladie, iras-tu chez le médecin ou iras-tu prier ?

–     J’irai voir le médecin, c’est tout à fait normal et je prierai plus tard.

–     Ton cœur a tellement péché ! Tu dois faire tes prières à l’heure et tu dois rester avec les aalims, les docteurs spirituels, pour que ton cœur et tes pensées soient nettoyés, écoute leur dars pour faire une révolution dans ta spiritualité.

Allez voir les Ulémas pour améliorer votre piété. Cela fait des années que vous assistez à des dars et des majaliss, vous avez de la connaissance et vous comprenez tout. Mais essayez de trouver CE point qui pourrait améliorer votre condition.

Lorsque vous voyez que quelque chose n’est pas clair chez un aalim, allez le voir et demandez-lui directement.

De Najaf, un aalim est allé en Égypte. C’était le mois de Ramadhan et tout le monde le connaissait car c’était un grand aalim. Les gens se sont rassemblés et ont demandé à ce qu’il donne des dars. Il a récité des dars sur l’importance du jeûne etc. les gens étaient très touchés en entendant ses mots et étaient heureux.

Ils ont mis à sa disposition un jeune garçon pour le servir. Après quelques jours, le jeune a remarqué que le aalim demandait de la nourriture, s’enfermait dans une salle et mangeait en cachette. Il a propagé cette information auprès des autres et en 24 h tout le monde était au courant. Le aalim a appris ça et n’a rien dit. Il a remarqué que les gens commençaient à s’éloigner de lui et ne le regardaient plus comme avant.

Des gens ont dit :

–     Comment osez-vous faire tout cela alors que vous-même, vous nous dites de jeûner !

–     Et alors ? C’est vous qui avez tort. Je ne suis qu’un voyageur de moins de 10 jours et le jeûne est haraam pour moi. Je suis dans les règles mais c’est vous qui, en médisant, ne l’êtes pas.

Un jour, j’ai demandé à un ami d’arrêter d’écouter de la musique dans sa voiture et je lui ai proposé des cassettes de nawhas etc. et il m’a dit :

–     Bon d’accord. Qui pourrait m’arranger ces cassettes ?

–     Je pourrais les commander pour toi !

–     Non, j’ai des cassettes de musique, est-ce que vous pourrez les changer et mettre des nawhas à la place ?

–     D’accord.

J’ai pris ces cassettes et j’ai tout empilé chez moi. J’ai empilé d’une manière à ce que je vois en face les titres des chansons et des films pour mettre de côté celles dont j’aurais changé le contenu. À ce moment, mon frère a vu et a pensé que je me suis mis à écouter de la musique et a commencé à avoir des doutes. Je lui ai montré les autres cassettes qui contenaient à présents des nawhas et il a réalisé son erreur.

Pourtant, mon intention était bonne. Il faut faire très attention à ce que l’on voit.

Le monde est étonné et choqué ! Cela fait tellement d’années qu’ils tuent des shias mais ils ne cessent de se multiplier. Ils tuent dix et dix mille apparaissent ! Et ils ont compris et se sont dit que tant qu’ils auront le soutien de ces grands marja’ il sera impossible de les éliminer !

Et à présent, ils veulent en finir avec les marja’  pour pouvoir nous contrôler nous et nos enfants. Ils font tout pour lancer des rumeurs et pour nous diviser. Il y a tellement de personnes qui disent que c’est malheureux que nos marja’ soient tous âgés, mais quel est ce genre de comportement ? Vous ne leur arrivez même pas à la cheville, ils ont pris les Shias entre leurs mains. Aujourd’hui, si tous les harams sont protégés c’est bien grâce à eux ! Comment osez-vous dire du mal de nos marja’ ?

Marhoum Ayatullah Mohsin Hakim a joué un rôle très important pendant la deuxième guerre mondiale. Ayatullah Khomeini a influencé le monde entier et à ses côtés se trouvait un peuple prêt à se sacrifier et de même pour le Liban. Aujourd’hui les Leader ont un Amaamo sur la tête, vous avez bien vu la photo de Ayatullah Khomeini qui montrait qu’il a mené une révolution avec un tasbih dans sa main.

Les médias ne se trouvent pas entre nos mains, dès que vous voyez ou entendez une rumeur sur des ulémas, ne faites pas confiance. Tous les aalims sont bien c’est juste que certains ont plus d’expériences, une manière de parler différente, etc.

Ayatullah Dastghaib a dit : lorsqu’un aalim passe dans un cimetière, les punitions des tombes diminuent.

Questions-réponses : 

v Il existe des personnes sincères qui sont endettées et font le nécessaire pour rembourser leur dettes, mais ils ont énormément de mal. Que pouvez-vous dire à propos de ces personnes ?

Vous verrez dans le Tawziul Massael que nous devons aider ceux qui sont dans le besoin et dans le cas où la personne décède, il faut la pardonner. Dans le cas où la personne ne pardonne pas, c’est très mauvais. Ce n’est pas du tout une bonne chose.

Ayatullah Dastghaib et Sheikh Abbas Qomi ont dit que le Jour du Jugement, lorsque ce genre de personne viendra, le Prophète d’Allah (swt) ira voir ces personnes et dira :

–     Pardonne-lui et en échange nous te pardonnerons ce péché.

Nous devrions aider ceux qui sont vraiment dans le besoin. Nous devons tout d’abord aider ceux qui sont proches de nous, c’est très bien de vouloir aider tout le monde mais commençons pas nous même d’abord.

Ayatullah Hussain Muzaaheri a raconté qu’un jour, un homme pieux est décédé. Sa femme cuisinait tous les jeudis soirs et demandait à son enfant d’emmener cette nourriture au masjid et lui demandait de dire aux autres de réciter une Sourate al Fatiha pour le marhoum car son mari avait l’habitude d’y aller. Ils étaient très pauvres et l’enfant regardait cette nourriture avec envie mais il n’avait pas le choix et devait obéir à sa mère. A la 40ème nuit, l’enfant n’en pouvait plus. Il a dit Bismillah et a tout mangé au lieu de donner au masjid. Il était obligé de mentir à sa maman. Le soir, la maman a rêvé de son mari qui lui a dit :

–     Après tant de jours, j’ai enfin reçu les sawaab des fatihas que tu faisais !

–     Comment ça ? Cela fait plusieurs jours que je cuisine et que j’envoie tout au masjid !

–     Demande donc à notre fils.

Le lendemain, la maman a appelé son fils et lui a demandé :

–     Qu’as-tu fait de l’assiette que je t’avais demandé de déposer au masjid ?

L’enfant a commencé à avoir peur :

–     Maman, excuse moi… j’ai tout mangé car j’avais trop faim. J’ai eu peur de toi et je n’ai pas voulu te l’avouer.

En entendant cela, la maman a pris son fils dans ses bras et s’est rendue compte de son erreur.