Dans les versets 1 et 2 de la Sourate Moulk[1], Allah swt dit : « Béni soit celui dans la main de qui est la royauté, et Il est Omnipotent. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur. »

Allah swt a créé la vie et la mort afin de nous éprouver. Allah swt a mis l’Homme entre la puanteur et le parfum, entre le bon et le mauvais, entre le fossé et la place élevée. C’est à lui de décider quelle option il va choisir.

Imaginez un Homme qui se trouve dans un mauvais environnement, entouré de mauvaises personnes ayant de mauvais akhlaqs. La meilleure réaction qu’il peut avoir est de répondre au mal par le bien et de garder de bons akhlaqs en toutes circonstances.

La meilleure action est de rester ferme dans sa foi.

La meilleure action est celle qui ne comporte pas d’erreurs bêtes, de petites fautes. Nous ne sommes pas massoumes[2], nous faisons tous quelques erreurs mais nous devons nous efforcer à rester le plus possible éloigné des péchés.

Faisons très attention à ne pas détruire nos bonnes actions, n’effaçons pas notre tableau de bonnes actions de nos propres mains !

Ayatoullah Mishqini raconte qu’Imam Ali A.S. nous dit que cinq choses sont cachées dans cinq autres (et nous avons déjà évoqués un certain nombre de ces points dans de précédents majalis) :

–         Le châtiment d’Allah swt se trouve dans certains péchés
–         La satisfaction d’Allah swt se trouve dans certaines bonnes actions
–         L’exaucement des douas se trouve dans un doua transmis par nos Ahloul Bayt A.S. (ne négligeons aucun doua)
–         Les amis d’Allah swt se trouvent cachés parmi le public, au milieu de Monsieur tout le monde

→ Aussi, ne négligeons personne, ne regardons pas les autres de haut.

Sayad Abid Houssain Zaidi raconte qu’un étudiant s’occupe et sert un mawlana durant dix années. Au bout de dix ans, il en a marre car ce mawlana ne montre aucun miracle. Il ne marche pas dans les airs ni sur la mer. Il lui dit ses sentiments en face. Le savant lui demande : « Est-ce que tu m’as déjà vu faire une mauvaise chose ? Est-ce que tu m’as déjà vu commettre un péché ? » L’étudiant admet que non. Le savant explique que c’est l’un des plus grands miracles ! C’est l’un des plus grands mérites !

Ayatoullah Dastaghaib explique que Cheick-oul-Islam, Mawlana Mouhammad-e-Baqir raconte qu’il était à Samarra et a fait namaz jamat[3] derrière Mirza Shirazi. Après la prière, c’était l’heure du moussafiho[4]. A sa gauche, se trouvait un villageois. Il avait une certaine réticence à lui donner la main. Il se rendit compte de son erreur car il s’était considéré comme supérieur. Il a voulu se rattraper et a fait le moussafiho au villageois. A ce moment-là, un parfum de musc se dégagea de son nez. Il se rendit compte que ce parfum n’était pas un parfum de ce monde.

Quelqu’un demande à Imam Houssain A.S. ce qu’est la politesse. Il répond : « Quand tu sors de chez toi, considères que celui que tu croises est meilleur que toi. »

→ Si je vais considérer l’autre meilleur que moi, je n’oserai pas médire de lui, me moquer de lui etc.

[1] La Royauté, n° 67
[2] Infaillibles
[3] Prière e assemblée
[4] La fait de se serrer la main entre frères en Islam