Compte-Rendu Majalis de Cheick Moustafa Moledina Jeudi 23 avril 2015

Aujourd’hui, j’aimerais consacrer mon majalis sur une question qui m’a été posée : Quelle est la connexion entre le corps et l’âme ?

Dans la Sourate Bani Israïl, verset 85, Allah swt dit : « Et ils t’interrogent au sujet de l’âme, Dis : “L’âme relève de l’Ordre de mon Seigneur”. Et on ne vous a donné que peu de connaissance. »

Une délégation de personnes est venue demander au Prophète saw à propos de l’âme. Allah swt révèle ce verset. Il est impossible pour vous de comprendre ce qu’est l’âme.

Il y a une grande discussion à propos de l’âme parmi les Oulamas.

Arwah = pluriel de rouh

L’âme a un lien entre le fait qu’Imam-e-Zamana tarde à réapparaître.

Rouh = nafs = moteur

Corps = instrument

Tout ce que l’Homme fait, il le fait grâce au rouh. C’est pour cela que lorsque l’âme quitte le corps, ces parties du corps ne peuvent plus rien faire.

Pour me référer au Alame barkakh, je me base sur les ouvrages de Ayatoullah Dastaghaib et cheick Abbas Qoummi.

Dans ce monde, il y a plusieurs choses que l’Homme ne peut pas comprendre au départ mais qu’il parvient à comprendre plus tard.

Ce n’est pas parce que nous ne comprenons pas quelque chose que nous devons la rejeter.

Qu’est-ce que la mort ? Personne d’entre nous ne le comprend. Qu’est-ce que le barzakh ? Qu’est-ce que le Paradis ? Notre intelligence, notre connaissance sont limitées donc nous ne pouvons pas comprendre ces notions.

Les exemples dans le Qouran ne sont que des exemples. Ils sont là pour nous donner une idée de l’enfer et du Paradis mais la réalité sera toute autre.

Après notre décès, notre âme sera couverte d’un jism-e-mathali, c’est-à-dire un corps. C’est comme notre image dans le miroir. Ce ne sera pas un corps comme celui que nous avons actuellement.

À côté d’un défunt, ne parlez pas des choses mondaines car cela affecte l’âme du défunt.

Toutes les choses de ce monde ne sont pas éternelles. L’au-delà est différent.

Ayatoullah Dastaghaib raconte l’anecdote d’un groupe de personnes qui se rendent au cimetière d’Isfahan.

Un ami regarde une tombe et dit à un défunt : « Vous êtes parti et vous ne nous invitez pas ? »

Le défunt lui dit : « Vous allez être mes invités mardi prochain ! »

Le groupe est inquiet car ils pensent qu’ils vont tous mourir le mardi d’après. Or, ils sont tous vivants. Aussi, ils décident de repartir au cimetière afin d’avoir plus d’explications.

Ils se voient dans un beau jardin. Ils voient un jeune qui les accueille. Il dit : « Excusez-moi, je n’ai pas eu la permission d’Allah swt avant, c’est pour cela que je ne vous reçois que maintenant. » Ils mangent des mets extraordinaires. Ils passent un très bon moment dans cet endroit.

Ils demandent des explications. Le jeune (le défunt) dit : « Vous êtes dans le Paradis du barzakh. J’étais un boucher de votre ville. J’étais toujours honnête dans les affaires. De plus, j’accomplissais toujours mes namazs à l’heure prescrite. C’est pour cela que j’ai obtenu ce rang. »

Mes chers amis, nous n’avons pas besoin d’être de grands moujtahids ou de grands savants, nous pouvons être une personne ordinaire mais vertueuse comme ce boucher.

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Date

11 mai 2020