COMPTE-RENDU DU LIVRE – L’IMAM AL-HUSSAYN ET LE JOUR DE ÂCHOURÂ

COMPTE-RENDU DU LIVRE – L’IMAM AL-HUSSAYN ET LE JOUR DE ÂCHOURÂ
(Publication La Cité du Savoir)

Imam Houssain est le fils de l’imam Ali (as) et de Bibi Fatéma Al Zahra (as). Il est le troisième Imam des musulmans.

Imam Houssein (as) est né à Madina le 25 Shaaban de l’an 4 AH. Il a été élevé selon les principes du Message Islamique, de la justice et de la dignité. Le Saint Prophète (saw) montrait publiquement l’amour qu’il portait pour Imam Hassan et Imam Houssein (as) et l’exprimait à haute voix devant ces compagnons : ” Mes deux fils que voici sont mes deux basilics de ce bas-monde “.

Imam Houssein (as) représentait l’exemple à suivre en ce qui concerne la Shari’a qui définit la conduite politique et est la fondation des règles morales, doctrinales et juridiques. Elle accorde aux pactes et aux traités une immunité inviolable. Ainsi, lorsque les masses populaires ont souffert en subissant le traitement cruel que leur réservaient les Baní Omeyyas, et qu’ils se sont tournés vers Imam Houssein pour lui demander de déclencher une action pouvant nuire à Muawiya, l’Imam Houssein (as) récusa leur initiative en leur faisant valoir qu’il y avait entre lui et Muawîya un pacte (signé par l’Imam al-Hassan) qu’il continuerait à respecter.

Avant de mourir, Muawiya réussit à transférer le pouvoir et la présidence de l’Etat Islamique à son fils Yazid en utilisant l’argent, la ruse et la terreur. Mais malgré cet énorme travail Yazid savait qu’il lui était difficile de défier les valeurs et les principes de la Shari’a, inculqués par le Prophète dans l’amour et le respect.

Avant le retournement de la situation à Koufa, alors que l’enthousiasme des kufites pour la venue d’Imam Houssein étaient au Zénith, Muslim Ibn’Akqil avait écrit à son cousin pour confirmer la volonté réelle de la population de défendre sa révolution et de soutenir Imam Houssein A.S. qui n’attendait que cette lettre pour quitter la Mecque et entrer dans la phase active de la révolution. C’est ainsi que dès qu’il reçut le message de Muslim, il rassembla ses femmes et enfants, ses neveux et nièces, ainsi que ses cousins, et s’apprêta à quitter la ville en direction de Koufa.

Obeidullah ibn Ziyad savait que livrer une bataille à son petit fils n’était pas une tâche  aisée  pour un musulman, et qu’il ne suffisait pas de mobiliser une armée colossale pour venir à bout du mouvement d’al Houssein. Son choix s’arrêta sur Omar Ibn Sa’ad lequel refusa tout d’abord cette mission. Mais après la menace d’Obeildullah de lui retirer la promesse de le nommer gouverneur de Ray, Omar accepta.

Imam Houssein (as) voulait un délai : une nuit de prières et d’invocations, une nuit d’adieu et de testament. Il l’obtint. Réunissant ses compagnons et les membres de sa famille autour de lui, il leur dit que l’ennemi n’en voulait qu’à lui et qu’ils pouvaient se retirer et échapper à la mort. Mais personne n’accepta cette proposition, tout le monde était déterminé à rester, à se battre et à se sacrifier. Cette nuit-là, tout le monde était occupé à prier. Le lendemain, les lances et les sabres de soldats Omeyyades étaient prêts à attaquer le corps d’Imam Houssein A.S. de déchiqueter le message qui était à la fois un défit et un rappel. Mais l’Imam Houssein A.S. ne ressentait aucune peur en voyant ce spectacle, il ne pensait qu’au moment de sa rencontre avec son Seigneur.

La bataille d’Achoura fut très sanglante. Avant que la bataille ne s’engage, l’Imam Houssein A.S., essaya de raisonner les ennemies dans l’espoir d’empêcher les inconscients de participer à un crime et un péché impardonnable. Seul, un parmi eux eut conscience et vint se joindre à l’armée de l’Imam Houssein A.S. Tous, tombèrent un par un, l’imam Houssein A.S. vit à un moment qu’il était désormais seul, mais il se battait jusqu’à la fin.

Imam Houssein A.S. était une personne pleine de détermination, de courage, de sagesse, de générosité, et des tas d’autres qualités. Il s’est battu jusqu’au bout et s’est sacrifié pour l’Islam, il est le Maître des Martyrs.

RÉALISÉ PAR Aïline SALEMAN ET Chahista Zahidhoussen