Le sujet sur lequel nous allons discuter ces prochains jours est le suivant : Quelles leçons pouvons-nous tirer de l’histoire du Prophète Moussa dans le Qour’an ?

 

Allah swt utilise souvent l’exemple de Nabi Moussa dans le Qour’an.

 

Nabi Youssouf s’adresse aux gens en ces termes : « Bientôt, vous allez connaître une période difficile, vous entrerez dans l’engrenage de l’amour de ce monde, vous tomberez et le seul qui vous sauvera sera un homme appelé Moussa ! Il sera un Prophète d’Allah swt ! »

 

Lorsque Bibi Assiya découvre le couffin du bébé Moussa sur le fleuve, il y a tellement d’enthousiasme que les gens se rassemblent pour savoir ce qui se passe. Koulssoum, la sœur de Nabi Moussa, surveille la scène de près. Quand le bébé se met à pleurer, Bibi Assiya demande à ce qu’on fasse venir des femmes qui puissent allaiter le bébé…mais le bébé Moussa refuse de prendre leur lait. koulssoum se dirige alors vers un des gardes du palais et lui donne l’adresse de la maman de Nabi Moussa en indiquant que le bébé prendra sûrement le lait de cette dame.

 

Cette anecdote nous éclaire sur les naissances prématurées de nos jours. Les médecins et les infirmiers disent que les bébés prématurés ont besoin d’un soin kangourou. On installe des machines qui « remplacent » l’environnement du ventre de la maman pour permettre aux bébés prématurés de se développer.

Mais le personnel soignant dit que le fait de mettre le bébé sur la poitrine de la maman est bien plus efficace que toutes les machines qui puissent exister.

 

Dans la Sourate Qassas, n° 28, verset 9, Allah swt dit : « Et la femme de Pharaon dit : « Cet enfant réjouira mon œil et le tien ! Ne le tuez pas. Il pourrait nous être utile ou le prendrons-nous pour enfant. » Et ils ne pressentaient rien. »

 

Plus loin, dans le verset 13, Allah swt dit : « Ainsi Nous le rendîmes à sa mère, afin que son œil se réjouisse, qu’elle ne s’affligeât pas et qu’elle sût que la promesse d’Allah est vraie. »

Parfois, nous n’avons pas certaines choses dans la vie, tout comme la maman de Bébé Moussa était triste d’être séparée de son fils.

 

Imam Moussa al-Kadhim (a) dit : « J’étais assis avec mon père Imam Ja’far as-Sadiq quand quelqu’un est venu et a dit : « Je récite souvent le Qour’an mais quand je récite de nouveau le même verset, j’y découvre quelque chose à laquelle je n’avais jamais pensé. Je trouve à chaque récitation quelque chose de nouveau. Pourquoi cela ? »

Imam répondit : « Le Qour’an est pour toute époque. Quand vous récitez à différents moments, Allah swt vous fait découvrir différents aspects. C’est un Livre universel pour tous les peuples. »

 

Chaque année, à Laylatoul Qadr, Allah swt fait descendre une force spirituelle dans ce Livre.

 

Quand Nabi Moussa a 16-17 ans, il commence à sortir hors du palais et il voit à quel point Fir’awn opprime les Bani Israïl. Il les rassemble et dit : « Si vous voulez vous libérer de ce problème, si vous voulez que cette oppression prenne fin, récitez le salawat sur Mouhamamd (s) et sa famille au maximum. »

Imaginez ! C’était à l’époque où le Prophète Mouhammad (s) n’était même pas encore né !

 

Aujourd’hui, en cette période de covid-19, ne pensez-vous pas que la plus grande arme contre ce virus est le salawat ?

 

Compte-rendu de Cheick ….. de renommée internationale qui souhaite garder l’anonymat

Réalisé par l’équipe Shia974