’ Ô Croyants ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédé.
Peut-
(Sourate Al Baqarah, n°2, Verset 183)
On nous rapporte ce célèbre Hadith, en citant le livre ‘’As-
« Ô mon père ! Si vous parliez à Ali, je le comprendrais bien, mais pourquoi regardez-
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Un doux sourire rayonna sur les lèvres du Messager d’Allah qui ajouta :
« Tous les deux, vous n’avez pas entendu le Hadith entier : ‘’HOUBBOUH ALIYYOUNE IBAADAH, l’amour d’Ali est aussi une Adoration.’’ »
Si le Saint Prophète (saww) n’avait émis que les premières paroles prononcées par le calife Abou Bakr, tous les partisans d’Ali (as) qui viendraient au monde après sa disparition seraient dépourvus des récompenses spirituelles que bénéficièrent les Musulmans de son époque, tandis que les recommandations de l’Islam doivent être éternelles et à égalité à chaque période comme le Salat, le Sawm, le Hajj, et autres.
De même, les Shias ont vécu et vivent encore, à travers les siècles, des moments de persécutions qui les ont obligés ou les obligent à lier leur langue quant à l’évocation de l’Imam Ali (as), pour ne pas être assassinés, comme au temps de Mouawiyah, d’Ibn Ziad, de Hajjaj ibn Youssouf Saqafî, récemment de Saddam Houssain ou d’autres souverains qui règnent de nos jours.
Le Prince des Messagers a complété son Hadith en tenant la balance égale entre les Shias de tous les âges : l’évocation d’Ali, comme son amour, est une Adoration, une Ibaadah.
J’irai plus loin en vous citant plusieurs autres Hadith illustres du Prophète, communément admis, en ce jour de deuil et de commémoration de l’anniversaire du Martyre de l’Imam Ali (as), cette seule et unique personnalité de l’Islam dont on ne peut pas s’en passer, sous peine de perdre la Foi, en l’acceptant comme le Premier Calife sans intermédiaire ou le quatrième.
‘’Aimer Ali est le signe de la Croyance, dit le Prophète, le haïr est le signe de l’hypocrisie.’’
‘’Que Dieu ne m’abandonne pas devant une difficulté si Ali n’est pas avec moi,’’ disait un des compagnons célèbres du Prophète dont je tais le nom, vous le devinerez ou le chercherez dans les pages de l’histoire comme aussi cet autre compagnon dont le renom s’étend au loin et qui ne cessait de répéter : ‘’ Si ce n’était Ali, il serait péri.’’
Un jour, le Prophète (saww) vint rendre visite à sa fille Fatimah (as) et vit H° Fizza, sa servante, originaire de l’Abyssinie et de souche noble, au front pensif et à l’âme émue. Elle semblait ruminer quelque chose dans sa tête. Il s’en étonna et demanda :
‘’ Ô Fizza ! Qu’est-
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Que toutes les libertés du monde soient sacrifiées sur cette petite maison située au coin de la Mosquée du Prophète ! Le Code des Droits de l’homme a mis quatorze siècles pour voir le jour, tandis que ‘’Ali est celui dont la main est égale à la mienne sur la Balance de la Justice,’’ disait le Prophète qui, avec sa Sainte Famille et Ali, est venu porter à la cime de la Haute Moralité, l’excellence des caractères et les devoirs d’humanité, ils les appliquaient dans leur vie parce qu’ils formaient le cercle de ‘’Ouswatoune Hassanah’’ (le meilleur modèle), au moment où l’homme était réduit à l’état d’esclavage, rendu au rang d’un animal, qui ne connaissait ni liberté ni dignité.
A une autre fois, l’Imam Ali (as), accompagné de quelques-
‘’ Ô Maître, vous voulez acheter une chemise, alors qu’attendez-
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Il pénétra, maintenant, dans un magasin dont le propriétaire ne parvint pas à connaître le Calife de l’Empire Musulman de l’Epoque et où il se procura deux chemises, une très belle de forte valeur et l’autre de qualité inférieure, à prix moins cher.
Il offrit la première à son serviteur Qambar et garda, pour lui, celle qui était laide. Extrêmement surpris par cet évènement inopiné, comme on dirait une poule qui a trouvé un couteau, les Compagnons s’empressèrent de lui demander son geste parce qu’ils n’avaient jamais vu de pareil :
‘’ Mais qu’avez-
L’homme ne donne à son esclave qu’un habit qui ne lui ferait jamais oublier, jusqu’à son dernier lambeau, la marque de l’esclavage qu’il porte. Mais ‘’Ali est le Maître de tout Croyant, Ali est avec le Qour’an et le Qour’an est avec Ali,’’ disait le Prophète, cité par les grands livres de Hadith. Il est justement venu pour mettre fin à toute ces inégalités sociales relatives aux droits, aux classes, aux richesses, aux couleurs et aux origines. Il a honoré son serviteur de sa dignité en déclarant :
‘’J’ai donné à Qambar cette chemise élégante parce qu’il est plus jeune que moi, elle va bien avec le printemps de sa vie,’’ expliqua le Successeur du Saint Prophète (saww) avec un ton affectueux.
WA ALAYKUM SALAAM WA RAHAMATULLAHI WA BAEAKATOUHOU
Source: Mulla Nissar