Sayed Ammar Nakshawani, Le Qour’an Caché, Sourah al-Fatiha

Sayed Ammar Nakshawani, Le Qour’an Caché, Sourah al-Fatiha

La Sourah al-Fatiha occupe l’une des positions les plus importantes dans la religion de l’Islam. En fait, chaque aspect de notre vie récite la Sourah al-Fatiha. Si vous vous rendez à un mariage musulman, vous entendrez les gens réciter la Sourah al-Fatiha. Si vous allez aux funérailles d’un musulman, vous entendrez des gens réciter la Sourah al-Fatiha. Et les funérailles musulmanes sont même appelées Fatihas car il s’agit d’une ouverture d’une vie à l’autre.

Discutons en profondeur des secrets cachés dans cette Sourah. Si une personne réussit à s’immerger dans un ayah de la Sourah al-Fatiha, cela peut changer sa vie. Il est triste de constater qu’alors que les musulmans récitent la Sourah al-Fatiha chaque jour, ils contemplent rarement la signification d’un de ces sept versets. La Sourah al-Fatiha est omniprésente dans la prière. Aussi, chaque musulman à travers le monde a mémorisé cette Sourah. Cette Sourah contient des leçons théologiques, spirituelles, éthiques et légales extraordinaires. Chacune des sciences de la religion de l’Islam peut être résumée et décrite dans ce chapitre en particulier.

Et il n’est pas surprenant que le Saint Prophète (s) ait dit : « Celui entre les mains de Qui est mon âme, Allah (swt), n’a pas fait descendre une Sourah similaire à la Sourah al-Fatiha dans aucun des livres Saints, ni dans la Tawrah, ni dans l’Injil, ni dans le Zabour, ni dans le Qour’an étant donné que cette Sourah est Oummoul Kitab. » Et même le Saint Prophète et sa famille, dans diverses occasions, ont montré que la meilleure Sourah est la Sourah al-Fatiha.

Le Prophète (s) a un jour dit à l’un de ses compagnons : « Je vous enseignerai la plus grande des Sourahs. » Quand son compagnon lui a demandé de quelle Sourah il s’agissait, il s’est référé à la Sourah 15, verset 87, comme le verset indiquant la Sourah al-Fatiha. Dans le verset 87 de la Sourate 15, Allah (swt) nous donne un autre nom de la Sourah al-Fatiha. Il dit : « Nous t’avons certes donné les sept versets que l’on répète ainsi que le Qour’an sublime ». Ainsi, l’un des noms de la Sourah al-Fatiha est « Sab’aaminal-Mathani ».

D’autres noms sont al-Assas, al-Shifa, Oummoul Kitab, Sourah al-Hamd etc. Il y a environ dix noms différents donnés à cette Sourah particulière du Saint Qour’an. D’un point de vue théologique, l’une des leçons de cette Sourah est l’unité de l’essence, l’unité des attributs divins, l’unité des actes divins et l’unité de l’adoration qui sont tous mentionnés dans ce chapitre en particulier. D’un point de vue théologique, l’on peut comprendre le monothéisme, et comprendre sa relation avec Allah (swt) dans ce chapitre.

Cette Sourah du Saint Qour’an est l’une des premières à être révélée durant la période mecquoise, probablement l’une des cinquièmes Sourahs révélées et bien entendu l’une des premières Sourahs complètes à être révélée. Nous voyons que dans cette Sourah, il y a des leçons mystiques et spirituelles que l’on peut apprendre car c’est comme si Allah (swt) nous dit : « Lorsque vous voulez Me parler, parlez-Moi comme ceci. Lorsque vous voulez Me comprendre, comprenez-Moi de cette façon. » Celui qui réfléchit aux sept versets de cette Sourah se rend compte qu’Allah nous enseigne la meilleure des méthodes de Lui parler et de communiquer avec Lui. »

La Sourah commence par Bismillahir Rahmanir Rahim. Dans les écoles Shafi’ites et Ja’farites, ce verset est considéré comme faisant partie de la Sourah. D’autres écoles de pensée islamique considèrent qu’il ne fait pas partie de la Sourah et ne le récitent pas avant la Sourah ou murmurent simplement ce verset. Certains compagnons témoignent que lorsqu’ils priaient derrière les califes, ils ne les entendaient pas dire Bismillahir Rahmanir Rahim.

Comme vous le savez, Bismillahir Rahmanir Rahim se trouve au début de toutes les Sourahs du Qour’an sauf le chapitre 9 c’est-à-dire la Sourah at-Tawbah. Allah ne commence pas la Sourah at-Tawbah par Bismillah étant donné que « Au nom d’Allah Le Clément, Le Tout Miséricordieux » est une forme de sécurité et de bénédiction au début d’un chapitre. Alors qu’Allah commence chacune des Sourahs de cette façon unique, les Mecquois de l’époque ne méritaient pas la Magnificence et la Miséricorde d’Allah (swt). La miséricorde en elle-même est existence et le don de l’existence est la création. Si l’être humain veut comprendre Allah (swt), il doit comprendre la miséricorde qu’Il nous a accordée à travers le Qour’an et le Prophète (s) ainsi que sa famille.

Non seulement les Mecquois ont montré de la haine et de l’antagonisme envers le Prophète (s) tout au long de sa vie mais ils ont également continué de rompre les traités. Et après la rupture du traité de Houdaybiya, l’assassinat des Bani Khouza’ah et des Banou Bakr, Allah (swt) décide que la seule Sourah dans le Saint Qour’an qui ne commencera pas par la Miséricorde et la Magnificence d’Allah (swt) serait la Sourah at-Tawba.

Certains pourraient se demander pourquoi l’on dit que Bismillahir Rahmanir Rahim est mentionné 114 fois dans le Saint Qour’an alors que nous venons de dire que 113 Sourahs seulement débutent par Bismillah. Le 14ème Bismillah se trouve dans la Sourah 27, verset 30. Et c’est un point très important. Pourquoi ? Cela nous montre que le Prophète Mouhammad (s) n’était pas le seul Prophète de Dieu qui commençait par Bismillahir Rahmanir Rahim. Quand Nabi Soulayman écrit sa lettre à la reine de Shiba, il commence également par Bismillahir Rahmanir Rahim. Et c’est dans la Sourah 27, verset 30 qu’Allah (swt) nous fait part du début de cette lettre. Ainsi, le Prophète Soulayman nous montre que chacun des Prophètes d’Allah commence toute chose après s’être rappelé la miséricorde d’Allah (swt).

Et de la même façon, nous devrions commencer chacune de nos actions par Bismillahir Rahmanir Rahim. Cela tient lieu de rappel pour nous, c’est-à-dire que cela nous rappelle toutes les bénédictions qu’Allah (swt) nous accorde mais c’est également une sécurité, une protection. En outre, cela bénit notre action. Les musulmans disent Bismillah avant chaque action. Nous voyons par exemple qu’avant d’égorger un animal, il faut dire Bismillahir Rahmanir Rahim, de même qu’avant de manger.

Ainsi, il n’est pas surprenant qu’Imam Hassan (a) al-Askari (a), lorsqu’il mentionne les signes du croyant, dit qu’il commence ses actions par Bismillahir Rahmanir Rahim. Il est très important pour nous de ne pas négliger Bismillah avant chaque acte. Certains demandent pourquoi nous disons Bismillah et que nous n’employons pas d’autres noms d’Allah. En premier lieu, Allah se réfère au divin. En second lieu, Allah est le nom universel et les Arabes de l’époque pouvaient également s’identifier à ce nom car ils le connaissaient. Lorsque nous regardons la Sourah 43, verset 87, il mentionne le nom d’Allah : « Si vous leur demandez qui les a créés, ils vous répondront certainement Allah. » Ainsi, ces Arabes croyaient en Allah (swt) mais ils prenaient des idoles comme des seigneurs en plus d’Allah.

Pourquoi Ar-Rahman et Ar-Rahim ? Comme nous l’avons dit, les érudits de la science du Qour’an donneront une réponse, les théologiens en donneront une autre, les érudits du mysticisme donneront encore une autre. Car il y a des érudits en mysticisme qui essayent de nous faire comprendre que ar-Rahman est l’essence de l’existence et que lorsque nous sommes créés, c’est le don de cette miséricorde sur nous. C’est une explication merveilleuse que toute l’essence de ce monde est la miséricorde ! Lorsque vous commencez à vous demander pourquoi vous êtes ici, la seule conclusion à laquelle vous pouvez arriver est que c’est par la miséricorde d’Allah (swt) de sorte qu’Il décide de partager les trésors de Son royaume avec vous. Ainsi, selon certains érudits, ar-Rahman est la miséricorde et Rahim est le don de cette miséricorde à la création.

D’autres érudits proposent une autre explication. Ils disent que Rahman est la miséricorde accordée à toutes les créatures d’Allah (swt). Croyez-moi, lorsque vous regardez chacune des créations d’Allah (swt), elles vivent toutes sous la miséricorde du Seigneur de l’univers. Il n’y a aucun doute là-dessus. Lorsque vous regardez chacune des créatures d’Allah, vous vous rendez compte qu’elles reçoivent leur subsistance d’Allah. Rappelez-vous la discussion du Prophète Soulayman (a) avec la fourmi dans la Sourah Naml.

Un jour, Nabi Soulayman qui avait une fourmi sur sa main, la laisse partir et elle rentre dans la bouche d’un crapaud. Le crapaud ferme sa bouche et continue sa route. Il nage dans la rivière puis retourne et ouvre la bouche. À ce moment-là, la fourmi en ressort. Nabi Soulayman (a) regarde la fourmi et lui demande ce qui vient juste de se passer. La fourmi lui répond : « Ô Prophète d’Allah, je suis allée dans la bouche de ce crapaud, j’ai pris une bouchée de nourriture, le crapaud m’a emmenée vers une partie de la rivière où se trouvait un petit insecte et je lui ai donné cette bouchée de nourriture car j’ai été choisie comme intermédiaire pour faire parvenir sa subsistance à cette créature d’Allah qui se trouve au fond de la rivière. » Ici, nous voyons qu’il n’y a aucune créature d’Allah dont Il n’assure pas la subsistance. Et Sa miséricorde couvre toute chose.

D’ailleurs, Imam Ali (a) commence le Dou’a Koumayl par cette phrase : « Ô Allah, je Te demande au nom de Ta miséricorde qui entoure toute chose. » Ainsi, selon certains moufassirines, Rahman se réfère à la miséricorde accordée à toutes les créatures. Mais Rahim fait référence à la miséricorde qui est accordée aux croyants choisis, qui ont choisi la Voie d’Allah (swt) et qui essayent de tenir ferme à leur foi. Et Allah (swt) prend soin d’eux et les protège.

Notre Saint Prophète (s) a dit : « Une des cent portions de la miséricorde d’Allah nous est donnée dans ce monde et les 99 autres nous seront données le Jour du Jugement. »
Si Allah (swt) ne nous a accordé qu’un pour cent de Sa miséricorde, je me demande à quel point Allah (swt) sera Miséricordieux envers nous le Jour du Jugement ! Et c’est pour cela qu’Imam Ali (a) a dit, lorsqu’on lui a demandé comment c’est possible que les gens iront au Paradis alors que Ses versets parlent de punition : « Je me demande comment les gens iront en enfer quand nous avons un Seigneur qui est si miséricordieux. »

Et il est très important que nous répandions ce message de la miséricorde d’Allah (swt) au monde car nous parlons souvent de la punition, de la colère de Dieu, du feu de l’enfer et cela met mal à l’aise certains musulmans qui demandent : « Mais où se trouve la miséricorde de Dieu ? » La miséricorde d’Allah (swt) se manifeste au début de chacun des chapitres du Saint Qour’an.

Dès que nous reconnaissons cette miséricorde, toutes les louanges appartiennent à Allah (swt). Al-Ĥamdou Lillāhi Rabbil-`Ālamīne. Allah (swt) est le Créateur de tous les mondes. À chaque fois que vous avez une bénédiction dans ce monde et que vous voulez y tenir fermement, que vous voulez la garder, dites toujours Al-Ĥamdou Lillāhi Rabbil-`Ālamīne et Shoukran Lillah. Le hamd et le shoukr font partie des ingrédients clés du succès. Et dès le début, le Qour’an nous enseigne que lorsque vous parlez à Allah (swt), dites Bismillahir Rahmanir Rahim, Al-Ĥamdou Lillāhi Rabbil-`Ālamīne.

Si vous louez Allah (swt), vous montrez de la reconnaissance pour ce qu’Allah (swt) vous a accordé. Les anges n’arrivent même pas à écrire les récompenses de celui qui fait les louanges (hamd) d’Allah. Ils disent : « Ô Allah, comment pouvons-nous écrire les récompenses de celui qui T’a reconnu par la meilleure reconnaissance possible ? » Et c’est pour cela qu’il est important que nous louions Allah (swt) autant que possible dans la journée. Encore une fois, Allah (swt) utilise les termes « ar-Rahman » et « ar-Rahim ». Il y a une insistance sur la miséricorde d’Allah (swt).

Et vous savez, lorsque la religion de l’Islam commence et qu’une Sourah comme celle-ci est révélée, cette miséricorde est transmise aux Mecquois pour leur dire que les portes ne sont pas fermées. Regardez la miséricorde dont Allah vous a couvert. Il vous a choisi comme les gardiens de la Ka’ba. Il vous a permis de veiller sur le Message d’Ibrahim (a). Vous avez le Safa, le Marwa, le Zam-Zam et Allah vous a sauvé de l’armée d’Abraha et des Ashab al-Fil. Combien votre Seigneur est miséricordieux ! Vous allez certainement réfléchir maintenant au jour où vous allez être ressuscité.

Il y avait une chose que les Mecquois détestaient, c’était le Jour de la Rétribution. Ils méprisaient cette notion et se moquaient d’elle. Nous le voyons notamment dans la Sourah Yassine. Des personnes comme Oubay ibn Khalaf venaient voir le Prophète (s) et lui demandaient : « Qui ressuscitera ces os qui seront devenus poussière ? » Les Arabes détestaient l’idée de la rétribution car ils savaient qu’ils devront rendre compte de leurs manières en tant que païens et idolâtres. Ces Arabes détestaient donc l’idée de la rétribution.

Et comment Allah (swt) répond t-Il ? Il dit : « Māliki Yawmid-Dīne ». Il dit qu’il est le Maître du Jour de la Rétribution et vous pouvez imaginer les Abou Lahab, les Abou Soufyane et les Abou Jahal de cette époque qui se moquaient toujours du Jour de la Rétribution et qui demandaient comment se fera-t-il que nous soyons ressuscités un jour. Allah (swt) est très clair envers eux. Il leur explique que pour chaque acte en tant qu’idolâtre tel que faire le tour de la Ka’ba sans vêtement, faire don de son bétail aux idoles, enterrer ses filles vivantes, sacrifier ses enfants pour les esprits et les idoles, pour chacun de ces actes, il y a un Maître du Jour de la Rétribution.

Allah (swt) nous dit qu’Il est Māliki Yawmid-Dīne et non pas nous. Parfois, nous agissons comme si nous étions Māliki Yawmid-Dīne. Nous disons : « Cette personne ira au Paradis. Cette autre personne ira en enfer. Cette personne est kafir. Cette personne-là est mounafiq. Il est croyant. Elle est mécréante. Il est religieux. Elle n’est pas religieuse. »

Dans le verset 5, nous disons : « C’est Toi [Seul] que nous adorons et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours ». Si cette phrase est gravée dans notre âme, c’est l’un des plus beaux ayahs du Saint Qour’an. ‘Īyāka Na`boudou Wa ‘Īyāka Nasta`īn. Nous voulons clarifier quelque chose ici. C’est qu’en premier lieu, nous dénonçons les idoles des idolâtres de cette époque.

Quand quelqu’un donne tout pour Allah et reconnaît par ses actions qu’il se dirige vers Allah (swt), que toute son adoration est dirigée vers Allah, qu’il se tourne sincèrement vers Allah, il ne peut jamais perdre dans ce monde. Emmenez n’importe quel tyran, quand vous avez Allah (swt), qu’avez-vous à craindre ? Vous adorez Allah (swt) sincèrement et cela vous aide à cultiver votre développement. Et si vous vous tournez vers Allah en tout temps, aucun tyran ne peut vous vaincre. Quand vous réussissez à louer Allah (swt), vous rappeler Allah (swt) et que vous avez le trésor de la Sourah al-Fatiha, personne ne peut venir sur votre route. Et plus vous vous focalisez là-dessus et que vous vous dites que vous ne mettrez pas votre énergie sur autre chose mis à part Allah (swt), plus vous réussirez.

À la fin, nous disons « Ahdināş-Şirāţal-Moustaqīm, Guide-nous dans le droit chemin ». Et c’est ce que nous désirons tous dans la vie. Mais quel chemin ? Şirāţal-Ladhīna ‘An`amta `Alayhim, le chemin de ceux que Tu as comblé de faveurs. Qui sont-ils mis à part Mouhammad et Ale Mouhammad (a), les créatures d’Allah (swt) les plus élevées ? Si une personne étudie la vie des Prophètes et des Ahloul Bayt (a), suit leurs traces dans toutes ses paroles et ses actions et les inculque dans sa vie, il n’y a aucun doute qu’elle réussira dans ce monde et dans l’au-delà. Pour les Mecquois de l’époque, les versets se réfèrent ici aux Prophètes précédents tandis que pour nous, il n’y a aucun doute qu’il s’agit du Prophète Mouhammad et de sa Sainte famille. Car notre Saint Prophète (s) nous a dit : « Je vous laisse deux choses de grande valeur : le livre d’Allah (swt) et ma famille. Tenez-y fermement et vous ne vous égarerez jamais ». Regardez le Sahih Boukhari. Le hadith est clair. Le Prophète (s), avant qu’il ne quitte ce monde, s’est arrêté à l’endroit appelé Khoumm et Zayd bin Arqam rapporte cette tradition du Prophète (s). Qui a reçu le plus de bénédictions ou qui est le plus béni dans la Oummah musulmane mis à part Mouhammad (s) et les Ale Mouhammad ?

La Sourah se termine par « Ghayril-Maghđoūbi `Alayhim Wa Lāđ-Đāllīn non pas de ceux qui ont encouru Ta colère ni des égarés ». Nous devons réciter ce verset tout le temps pour nous rappeler à chaque instant de ne pas devenir arrogant et afin de nous rappeler ceux qui se sont égarés. Đāllīn pourrait signifier une personne qui s’est égarée mais ne guide pas nécessairement les autres vers la mauvaise voie. Mais ceux qui provoquent la colère d’Allah sont sans aucun doute ceux qui sont égarés et qui veulent égarer les autres. Dans la société mecquoise, des hommes comme Abou Jahal et Abou Soufyane n’étaient pas seulement égarés mais ils désiraient égarer les autres.

En conclusion, dans cette petite analyse de la Sourah al-Fatiha, nous voyons que nous devrions toujours louer Allah (swt) et nous voyons que certains disent Al-Ĥamdou Lillāhi Rabbil-`Ālamīn après la récitation de la Sourah al-Fatiha car ils reconnaissent qu’Allah nous a guidé. Ainsi, il est meilleur et logique de dire Al-Ĥamdou Lillāhi Rabbil-`Ālamīn plutôt que Amine à la fin de la Sourah.

Dans un hadith-e-Qoudssi, Allah (swt) dit : « J’ai divisé la prière entre Moi-même et Mes serviteurs et Mon serviteur obtiendra l’exaucement de sa prière. Quand Mon serviteur dit : « que les louanges soient à Allah, le Seigneur de tous les mondes », Dieu dit « Mon serviteur M’a loué ». Quand le serviteur dit « Le Clément, Le Miséricordieux », Dieu dit « Mon serviteur M’a magnifié ». Quand Mon serviteur dit « Maître du Jour du Jugement », Dieu dit « Mon serviteur M’a glorifié ». C’est Ma part et à lui appartient ce qui reste.

Il n’y a aucun doute que la Sourah al-Fatiha est une bénédiction pour nous tous dans la vie et une bénédiction que nous devrions réciter chaque jour dans notre vie. Nous devrions également réfléchir sur chacun de ces mots. Il n’y a aucun doute que tous les secrets se trouvent dans les Livres Divins et tout le contenu des Livres Divins se trouve dans le Qour’an et tout le Qour’an se trouve dans la Sourah al-Fatiha et toute la Sourah al-Fatiha se retrouve dans le Bismillah. Tout le Bismillah se trouve dans le Ba. Et lorsque nous nous focalisons là-dessus, nous comprenons la nature majestueuse de cette ouverture extraordinaire non seulement du Qour’an mais également du message de la religion de l’Islam.

Traduit par l’équipe Shia974 ✨

z

Orateur

j

Catégories

Date

5 mai 2022