Sayed Ali Reza Kazmi, Comment penser positif ?

Nous voudrions remercier Allah swt de nous avoir donné l’occasion de nous retrouver tous ensemble ici, surtout à cette époque où les gens oublient leurs parents, leurs valeurs, le but de leurs vies…nous sommes ici ensemble afin d’accéder au Message d’Imam Houssain (as).

Il y a un hadith qui dit : “Al ‘ilmou soultana” c’est-à-dire que le savoir va vous donner du pouvoir. Un autre hadith dit : “Al ‘ilmou nooroun”, “La connaissance est une lumière”, elle vous donnera la guidance. Cela veut dire qu’au fur et à mesure que la connaissance se développe, au fur et à mesure que le savoir est répandu à travers la planète, le pouvoir et la lumière se répandent également et les gens réalisent ce qui est bon et ce qui est mauvais.

Parmi tous les domaines du savoir que les gens étudient à l’université, un des domaines du savoir qui est apparu en 1975 est appelé psycho-neuro-immunologie.  C’est un savoir qui a débuté récemment…c’est un nouveau domaine qui a été inventé et les gens ont commencé à apprendre de ce nouveau domaine…Il y a des personnes qui font des doctorats dans ce domaine, d’autres qui préparent des masters.

Qu’est-ce que ce domaine veut dire ? Psycho se réfère à la psychologie. Neuro se réfère à nos neurones, à notre système nerveux. Immunologie se réfère à notre système immunitaire. Ce domaine montre qu’il y a un lien très profond entre votre pensée et votre système immunitaire. Il y a donc un grand lien entre la façon dont vous pensez et la façon dont votre corps fonctionne…entre votre pensée et votre santé. Si vous pensez positif, vous allez avoir une bonne santé. De l’autre côté, si vous pensez négatif, vous allez être une personne plus faible…votre système immunitaire va être fragile. Vous allez être constamment malade ou avoir constamment des problèmes dans votre vie. Et c’est ce qu’ils expliquent dans ce domaine du savoir.

Et lorsque vous vous référez à l’Islam, l’Islam vous dit également la même chose…qu’il y a 2 sortes de personnes : le 1er groupe est celui des optimistes et le 2ème groupe, celui des pessimistes. Il y a 2 groupes de personnes : ceux qui font le Housn-e-zan, qui ont une pensée positive et de l’autre côté, il y a ceux qui font le souou al dhan, c’est-à-dire ceux qui ont une pensée négative. Et la pensée négative est haram en Islam.

Vous ne faites rien, vous n’avez pas besoin de quitter votre siège, vous n’avez pas besoin de regarder à gauche ou à droite, vous n’avez pas besoin de bouger vos yeux, vous n’avez pas besoin de remuer vos lèvres, vous êtes juste en train de vous asseoir sur votre siège et vous pensez négativement. Vous allez vous dire : “Ô Allah, je ne fais rien de mauvais, je ne fais rien de mal. Je suis assis(e) sur mon siège”…D’ailleurs, quand parlez à quelqu’un à propos de son habitude de boire de l’alcool, la personne vous répond : “Je ne fais que boire. Je ne fais de mal à personne. Je ne suis pas une mauvaise personne. Je ne fais que boire moi-même.” Même si vous ne faites que de boire, même si vous ne nuisez pas à autrui, ce qui est haram reste haram. Et dans le cas du souou al dhan, c’est la même chose. Donc, vous êtes juste assis(e) sur votre siège, simplement en train de penser quelque chose de négatif. Et selon l’Islam, selon Allah swt, c’est haram. Pourquoi ? Parce que vous êtes en train de détruire et de ruiner votre santé. Comme je l’ai dit précédemment, dans le domaine de la psycho-neuro-immunologie, la pensée négative de la personne a un impact sur sa santé.

Savez-vous pourquoi il y a des conflits, pourquoi il y a autant de divorces, pourquoi les gens s’éloignent les uns des autres, tout cela est basé sur le souou al dhan. Quand nous avons une vie négative, tout va se transformer en un endroit négatif pour nous. Lorsque nous avons une pensée positive, la vie est également positive pour nous.

Pourquoi ? Parce que notre exemple est comme celui du garçon qui est allé faire une randonnée avec son père dans une région montagneuse. Alors qu’il est en train de marcher, tout d’un coup, l’enfant glisse et tombe par terre. À peine tombe-t-il qu’il dit “Aie !” et il entend “Aïe !” en retour. Ce “Aïe !” provient des montagnes qui se trouvent autour de lui. L’enfant est surpris, il ne comprend pas ce qui se passe. Il dit : “Qui es-tu ?” et il entend des voix qui répètent “Qui es-tu ?”, “Qui es-tu ?” Il est de plus en plus intrigué. Il dit : “Tu es bête !” et il entend des voix des montagnes dire la même chose. Il demande alors à son père : “Qui est cette personne qui m’imite ?” Son père lui recommande de dire : “Tu es courageux !” et quand l’enfant dit “Tu es courageux !”, il entend la voix lui dire “Tu es courageux !” Cette parole apporte un sourire aux lèvres de l’enfant.

Intrigué, l’enfant demande à son père : “Qu’est-ce que c’est que cela ?” Son père lui répond : “C’est la réflexion des montagnes. Mais dans la réalité, notre vie est exactement de même c’est-à-dire qu’elle imite la réflexion des montagnes. Si tu dis quelque chose de négatif, tu recevras de la négativité en retour mais si tu dis quelque chose de positif, tu recevras du positif en retour. C’est la structure de la vie qui a été faite de cette façon.”

Aussi, si nous voulons être une bonne personne, si nous voulons avoir une vie positive, nous devrions commencer par développer des pensées positives car la pensée est la base de tout ce que nous faisons dans notre vie. Imam Ali (as) dit : “Faites attention à vos pensées car votre pensée se transforme en action ; faites attention à votre action car votre action se transforme en habitude ; faites attention à votre habitude car elle se transforme en votre vie ; faites attention à votre vie car elle se transforme en votre destinée.”

Donc ces 5 étapes commencent par la pensée. Les pensées sont les choses les plus importantes. Nous devons faire attention à nos pensées car nous pensons d’abord à commettre un péché avant de passer à l’acte. Nous ne commettons jamais un péché sans y avoir pensé avant. Nous pensons d’abord venir à la mosquée et c’est après que nous venons à la mosquée. Nous devrions d’abord essayer de penser positivement autant que possible.

Parlons de cheick Hadi. Il habitait à Mashad et il était un érudit connu dans la région. Les gens le respectaient beaucoup et l’aimaient beaucoup. À chaque fois qu’il y avait un problème dans la communauté, il guidait les gens ; c’est lui qui jugeait quand il y avait un conflit entre les membres de la famille ; quand un jeune homme voulait se marier, il venait voir cheick Hadi qui lui conseillait une jeune fille de la communauté. De la même façon, quand les parents d’une jeune fille cherchaient un jeune homme pour leur fille, ils venaient voir cheick Hadi qui leur donnait des conseils. Cheick Hadi essayait d’aider chacun des membres de la communauté de la meilleure façon. C’était quelqu’un de très gentil et serviable. Il était comme un membre de la famille. Il habitait près de la mosquée qu’il servait, pendant environ 20 ans.

20 ans plus tard, une personne raconte cette anecdote. Elle dit : “Je suis allé au sous-sol de la mosquée où se trouvaient les toilettes et des lavabos pour faire le woudhou. Pendant que j’étais en train d’accomplir mon woudhou, j’ai vu cheick Hadi sortir des toilettes. Il n’a pas fait le woudhou et il est allé directement vers la mosquée. Il a monté les escaliers et je me suis dit qu’il va peut-être faire le woudhou quelque part d’autre. Je l’ai suivi et j’ai vu qu’il se dirige directement vers le mihrab, qu’il récite Allaho Akbar et qu’il dirige la prière. J’étais surpris ; je me demandais “Quel genre de Mawlana est-ce ? Il est en train de diriger la prière sans même faire le woudhou et nous sommes en train de faire la prière derrière lui.

J’ai ressenti que j’avais une grosse responsabilité de le dire aux autres moemines. Je me suis dit “Les autres sont en train de prier derrière ce mawlana qui sort des toilettes, ne fait même pas le woudhou et dirige les prières”. Du coup, j’en ai parlé à mon ami proche. Je lui ai dit : “J’ai vu de mes propres yeux mawlana sortir des toilettes et aller directement faire le namaz.” Mon ami en a parlé à sa femme et petit à petit, la nouvelle s’est répandue de telle sorte que tous les membres de la communauté étaient maintenant au courant de cette histoire. Les gens ont commencé à parler et rajouter des choses telles que “Est-ce que cet homme est vraiment musulman ? Ou est-ce que par hasard, ce n’est pas un juif ou un kafir ?” Imaginez ! Cette personne servait la communauté depuis les 20 dernières années. Cette information s’est répandue à un tel point que les gens se sont dit qu’il fallait qu’ils dégagent ce mawlana. Donc ils ont expulsé ce mawlana, et ensuite ils ont appelé le hawza pour appeler un autre mawlana et les choses sont revenues à l’état normal. Ce jamat a eu un nouveau mawlana qui s’occupait des prières etc.

Donc cette personne avait l’impression qu’elle avait fait un très bon travail, qu’elle avait sauvé toute la communauté de prières batil. Cet homme était très content de son acte. Il se disait : “Grâce à moi, ce mawlana est parti et maintenant, nous avons un nouveau mawlana. Nous avons été sauvés.”

Cet homme raconte : “5-6 années après cet incident, je suis allé au hajj.” Vous savez qu’au hajj, étant donné que des millions de personnes se retrouvent ensemble dans le même lieu, avec la pollution, les microbes etc. beaucoup de personnes tombent malades. Il dit : “Je suis tombé tellement malade que j’ai du faire des injections d’antibiotiques. Je suis allé au médecin pour faire ma piqûre et plus tard, quand je suis allé au Masjid-oul-Haram, je me suis rappelé que j’avais un pansement. Je me suis rendu aux toilettes pour retirer mon pansement. Je me suis dit qu’il y a peut-être une petite goutte de sang qui est restée. Donc je suis allé aux toilettes, j’ai enlevé le pansement, je me suis lavé et puis, quand je suis ressorti des toilettes, les gens étaient en train de me regarder et se demandaient pourquoi est-ce que je n’accomplissais pas le woudhou. À ce moment-là, il y a eu un déclic dans ma tête et je me suis rappelé ce même cheick Hadi qui avait fait exactement la même chose que ce que je venais de faire. Je me suis rappelé comment je l’ai expulsé de notre jamat qu’il avait servi pendant 20 longues années. Je me suis rappelé comment je l’ai insulté et ruiné sa vie. Et j’étais tellement perturbé que je n’arrivais plus à me concentrer sur le hajj et finalement, tout mon hajj était à l’eau. Je n’arrivais à penser à rien d’autre. Il n’y avait plus de spiritualité, je n’arrivais plus à me concentrer sur Allah swt. Je n’arrivais plus à réciter de douas. Ma seule pensée était dirigée vers cheick Hadi dont j’avais détruit la vie.

Finalement, quand je suis arrivé chez moi à Mashad, je suis allé voir la famille de cheick Hadi qui m’a dit que depuis cet incident, elle l’avait rejeté en lui disant qu’il était un faux moemine, un faux mawlana pour faire une telle chose. La femme de cheick Hadi l’a quitté et ses enfants l’ont également rejeté. J’étais si perturbé que je leur ai demandé où je pouvais trouver cheick Hadi. Ils m’ont donné le nom et l’adresse d’un de ses amis proches et m’ont dit qu’il avait peut-être des nouvelles. Je me suis rendu chez cet ami qui m’a informé qu’il l’avait vu il y a 5 ans de cela après avoir été expulsé de la mosquée. Il a raconté à son ami la façon dont la communauté l’avait blâmé. Il a expliqué qu’il était parti dans les toilettes pour retirer un pansement. Et, étant donné qu’il était en état de woudhou, il s’est dirigé directement vers le mehrab. Puis il a dit “Je vais aller vivre à Najaf et j’espère vraiment mourir là-bas.”

Cet homme raconte : “À chaque fois que j’allais à Najaf, je cherchais dans toutes les rues de Najaf si je ne voyais pas les traces de cheick Hadi. Je demandais à tout le monde “Est-ce que par hasard, vous avez entendu parler d’un certain cheick Hadi qui est originaire de Mashad ?” Et à chaque fois qu’un zavvar partait pour Najaf, je lui remettais de l’argent et je lui disais “Allez chercher cheick Hadi de ma part car j’ai détruit sa vie. Le Jour du Jugement, il m’arrêtera sur le Pont de Sirat et me dira “Tu as détruit ma vie juste en raison d’une pensée négative qui a traversé ton esprit !” Analysons bien cet incident…Comment a-t-il commencé ? Il a commencé par une simple pensée et quelles ont été les conséquences ? Les conséquences ont atteint la vie de cheick Hadi mais aussi la vie du narrateur ainsi que les vies de toute la communauté et celles des membres de la famille de cheick Hadi.

Donc nous voyons qu’il est très important que nous travaillions sur nos pensées. Si nos pensées ne sont pas sous notre contrôle, bien sûr nos actions ne seront pas sous notre contrôle. Si nos pensées sont sous notre contrôle, nos actions seront également sous notre contrôle.

Et qu’est-ce que le namaz ? Le namaz c’est avoir le contrôle sur ses pensées, c’est avoir le contrôle sur ce que nous disons. Mais qu’en est-il de nos namazs ? Shaytan a promis : “Je ne laisserai jamais une personne accomplir 2 rakats de namaz avec concentration.” Y a-t-il une personne qui peut attester avoir accompli 2 rakats de namaz avec 100% de concentration ? C’est très difficile de trouver une telle situation car c’est la plus grande attaque de Shaytan. Shaytan nous laisse parfois libre durant toute la journée mais au moment où nous nous présentons sur le moussalo[1], Shaytan arrive immédiatement pour nous faire penser à différentes choses, différents problèmes etc. Pourquoi ? Parce que Shaytan sait que si cette personne parvient à se focaliser sur le namaz, si elle arrive à se focaliser sur Allah swt uniquement durant les 2 rakats, elle pourra également le faire tout au long de la journée. Elle pourra se concentrer sur chaque chose, pas seulement le namaz.

Owais al-Karni avait l’habitude de prier de la nuit jusqu’au lever du jour. Et il passait la nuit entière en sajda. Comment est-ce que cela était possible ? Les gens lui demandaient : “Ô Owais, est-ce que tu ne t’es pas fatigué ? Tu es allé au sajda au début de la nuit et à l’heure de l’adhan du matin, tu retires ta tête du sajda. Est-ce que tu ne te fatigues pas ?” Owais répond “J’ai juste dit une fois Bismillahir Rahmanir Rahim et après cela j’ai entendu l’adhan de Fajr.” Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’Owais al-Karni s’est concentré sur ce seul Bismillah durant toute la nuit. Et il était plongé dans l’amour d’Allah swt à un tel point qu’il ne s’est pas rendu compte de la durée de son sajda, il ne s’est pas rendu compte combien de temps il est resté dans le sajda. Pour Owais, c’était quelque chose de facile et atteignable et c’était le moment le plus agréable.

Le Qour’an et les hadiths nous disent d’être toujours satisfaits en tout lieu et à tout moment, à tout moment de la vie que ce soit lors d’un malheur ou d’un moment de bonheur. Nous devrions être reconnaissants envers Allah swt ; nous devrions Le remercier et si nous pensons de cette façon, si nous arrivons à adopter cette attitude, nous sommes en train de suivre les traces d’Imam Houssain (as).

Lorsque Sayyida Zainab (ahs) était dans le palais d’Obeidoullah ibne Ziyad, et quand on lui a demandé “Qu’est-ce que vous avez pensé de ce qui s’est passé à Karbala ?”, elle a répondu “Je n’ai vu rien d’autre que de la beauté. Tout était beau.” Imaginez ! Cette femme qui a perdu son frère, qui a perdu 72 compagnons, elle a perdu tous les membres de sa famille, elle est dans la position la plus difficile qui puisse exister mais elle ne voit que de bonnes choses autour d’elle. Et regardons Imam Houssain (as)…À Karbala, malgré la soif de 3 jours, il est en train de remercier Allah swt, il est si reconnaissant envers Allah swt, il fait les louanges d’Allah swt, il passe son temps à prier Allah swt et Lui témoigner sa reconnaissance. Et si aujourd’hui, nous avons autant de problèmes, c’est parce que nous ne pensons pas positivement.

Il y a un roi dont le conseiller a l’habitude de dire que tout va bien. Un jour, le roi part à la chasse avec ses soldats et son conseiller. Il porte son fusil de chasse. Il aperçoit un animal qu’il veut chasser et quand il appuie sur la gâchette, son pouce est coincé dans le fusil et il se blesse. Son pouce est coupé. Imaginez à quel point il doit avoir mal. Il hurle de douleur. Son conseiller, qui est debout à côté de lui, dit, comme à son habitude : “Dieu Merci ! Tout se passe bien. Tout va bien !” Le roi devient furieux. Il lui dit : “J’ai perdu mon pouce, j’ai extrêmement mal et tu es en train de dire que tout va bien ! Je vais te jeter en prison !” Une fois de retour au palais, le roi met son conseiller en prison.

Quelques mois plus tard, alors que le conseiller est toujours en prison, le roi décide d’aller à la chasse. Il a beaucoup d’énergie ce jour-là et il ne se fait pas accompagner de ses soldats. Il y va seul. Quand il est dans la forêt, il croise une tribu de cannibales. Ces derniers voient un homme qui est bien gras et en bonne santé et ils se disent : “Voilà une belle proie pour nous !” Ils se préparent donc à capturer le roi et ils font un grand feu et sortent leur matériel pour cuire cet homme. Les cannibales sont très contents. Mais au moment où ils attrapent le roi, ils se rendent compte qu’il n’a pas de pouce. Ces cannibales avaient cette croyance selon laquelle l’on ne peut pas manger quelqu’un à qui il manque une partie du corps, que l’on ne peut manger que quelqu’un qui est en entier, quelqu’un qui est complet.

Les cannibales lâchent donc le roi et ce dernier, tout tremblant de peur, retourne de la forêt jusqu’à son palais. Une fois sur place, il se dirige directement vers la prison dans laquelle il avait enfermé son conseiller et il lui dit : “Tu avais raison quand tu m’as dit que c’était bien que je me suis coupé le pouce. Quand tu disais que c’était parfait, effectivement, c’était une bonne chose que j’ai perdu mon pouce. Pourquoi ? Parce que si je n’avais pas perdu mon pouce à ce moment-là, aujourd’hui, j’aurais été mangé par ces cannibales.”

Le conseiller dit alors : “Oui, c’est une très bonne chose, tout est bien.” Le roi lui demande : “Pourquoi dis-tu que tout est super, tout est bien ?” Le conseiller dit alors : “C’est une très bonne chose que vous m’ayez jeté en prison car si je n’étais pas en prison, je vous aurais accompagné et ces cannibales qui vous ont rejeté m’auraient mangé. Tout est parfait. Tout ce qui se passe est une bonne chose. Tout ce qu’Allah swt fait est bien. Si vous n’aviez pas perdu votre pouce, vous auriez été mangé par les cannibales et si vous ne m’aviez pas jeté en prison, c’est moi qui me serais fait manger.”

Il y a un hikmat, une sagesse derrière chaque chose dans notre vie. Malheureusement, nous ne connaissons pas la sagesse qu’il y a derrière chacun des actes.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=kMI-ROHWemw

[1] tapis de prière

z

Orateur

j

Catégories

Date

25 mai 2020