Majalis de Mouliani Massouma Shahnawaz, 11 Safar 1440, 10 octobre 2019

Une des questions qui m’a été posée est la suivante : Quand nous accomplissons le namaz-e-hadie-walidayn, pouvons-nous y ajouter les noms d’autres membres de notre famille tels que nos oncles et tantes ?
Oui, nous pouvons le faire mais notre niyyat doit être le suivant : par le wassilo du hadie walidayn, ces membres de la famille bénéficient également des thawab.
Les noms des grands-parents maternels et paternels ainsi que des arrières grands-parents et arrière arrière grand-parents sont automatiquement inclus ; nous devrions citer leurs noms en remontant sur plusieurs générations dont nous nous souvenons des noms.

À n’importe quel moment, si nous récitons 330 fois al-Hafidho, Allah swt devient « Zamine », Protecteur pour nos enfants.
Selon certains oulamas, Ar-Rabbo est un isme azam et si nous le récitons régulièrement, nos enfants seront protégés et nos hajats seront exaucés.

Si nous récitons Ar-Raqibo 7 fois, nos enfants seront protégés et nous serons épargnés de toutes difficultés. Vous pouvez enseigner à vos enfants de réciter Ar-Raqibo au moment de quitter la maison afin d’être protégés.

Si quelqu’un s’éduque et atteint les plus hauts niveaux jusqu’au doctorat, cette connaissance qu’il aura acquise n’aura aucune utilité tant qu’il n’accomplit pas le taharat de son nafs. De même, si quelqu’un a acquis des connaissances religieuses et/ou est hafidh-e-Qour’an, cette connaissance sera inutile et sans valeur s’il n’accomplit pas le taharat de son nafs.

Quand quelqu’un a le ma’refat-oun-nafs, il vit dans le moment présent. Prenons l’exemple de quelqu’un qui se rend au massit. Si son niyyat est de plaire à Allah swt, il obtient le thawab. Si son niyyat est d’acquérir de la connaissance, cette action devient wajib pour lui. Si son niyyat est de finir son travail (par exemple, remettre les paquets à chacun), cette action devient moubah pour lui ; il n’aura ni thawab, ni gounah. Si un jeune homme a le niyyat de pouvoir rencontrer et discuter avec son amie, venir au massit deviendra haram pour lui. La destination est la même mais le niyyat fait toute la différence !

Le ma’refat-oun-nafs correspond à faire chaque chose uniquement pour Allah swt et être en tout temps conscient.

Imam Ali (as) dit : « Celui qui fait une bonne action est meilleur que la bonne action. Celui qui accomplit une mauvaise action est encore pire que la mauvaise action. »

Notre 6ème Imam (a) dit : « Une bonne action demeure une bonne action, peu importe celui qui l’accomplit. Mais lorsqu’un de nos partisans fait une bonne action, la valeur de cette action augmente car celui qui l’accomplit a un lien avec nous. Quand un de nos partisans accomplit une mauvaise action, cette dernière est encore pire car cette personne a un lien avec nous. »

Quand un enfant rentre à la maison, il a plein de choses à nous raconter. Il est important que la maman l’écoute attentivement. Mais si nous sommes occupés et que nous disons juste « oui, oui », l’enfant comprend que nous sommes indifférents, que nous ne sommes pas attentifs. Par contre, si nous prenons le temps d’écouter notre enfant, il continuera à nous raconter tout ce qui se passe à l’école et notre relation sera établie. Si nous n’écoutons pas l’enfant attentivement, la relation se brisera petit à petit et il y aura un fossé entre nous. Quand notre enfant grandira, il nous répondra également « oui, oui » quand nous nous adresserons à lui !

Quand une personne a le ma’refat-oun-nafs, elle peut contrôler ses émotions, elle a l’intelligence émotionnelle.

Ce qu’un enfant apprend durant les 7 premières années de sa vie est gravé à jamais.

Rumi dit : « quand je suis devenu sage, j’ai essayé de me changer. »

Nous pensons toujours que les problèmes viennent des autres. Nous pensons toujours que les problèmes sont extérieurs.

Un jour, un garçon rentre chez lui avec toutes ses affaires d’école. Un autre garçon le suit. Il l’invite à boire le thé chez lui. Ils deviennent tous les deux amis. À la fin de l’année, lors de la cérémonie de remise de diplôme, ce garçon raconte qu’il est là grâce à son ami. En effet, ce jour-là où il ramenait toutes ses affaires chez lui, il devait se suicider.

À l’époque de notre 6ème Imam (as), un homme se rend à l’enterrement de sa sœur tout de suite après son arrivée en ville. Le lendemain, les gens de la ville vont présenter leurs condoléances chez lui. Mais il n’ouvre pas la porte pendant plusieurs jours. Les gens vont voir Imam (as) et il supplie l’homme d’ouvrir la porte. Quand il ouvre la porte, il est tout brûlé. Il raconte : « Quand je suis rentré à la maison, je me suis rendu compte que j’avais laissé ma bourse d’argent dans la tombe (comme j’étais venu directement de l’aéroport au cimetière, je l’avais avec moi et j’avais oublié de la récupérer ; Imam (as) m’a autorisé à creuser seulement un petit trou dans la tombe et quand j’ai glissé ma main, il y avait une telle fumée que mon visage s’est brûlé ! »

Cette fumée dans la tombe était due au fait que la sœur de cet homme avait l’habitude de faire des commérages ; elle parlait des autres.

Lorsque nous récitons le salawat, les 2 anges à nos 2 épaules sont occupés : celui de droit écrit 10 bienfaits et celui de gauche efface 10 péchés.

Aujourd’hui, nous trouvons près de 150 000 livres sur Amazon sur l’objectif de la vie de l’homme.

Compte-rendu réalisé par l’équipe de https://shia974.fr

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Date

8 décembre 2019