LA MIGRATION : UN VOYAGE PHYSIQUE ET SPIRITUEL, Sayed Ammar Nakshawani

Lorsque nous nous intéressons à l’événement de Karbala, nous nous rendons compte qu’il y a eu une migration incluant un certain nombre de villes : Madina, Makka et Karbala. Cela nous montre l’importance de la migration selon l’opinion islamique. Durant ce voyage, la migration est vue comme la clé de survie de l’Islam. Nous nous rendons compte que la migration est un acte à la fois physique et spirituel ; c’est un acte à la fois religieux et sociologique. Lorsque nous regardons le Saint-Qour’an, nous voyons qu’il se réfère à la migration dans la vie des êtres humains. De l’autre côté, quand nous regardons la société qui nous entoure, nous voyons que beaucoup de personnes ont été affectées directement ou indirectement par les migrations. Certains d’entre nous sont des migrants, d’autres sont des fils de migrants, d’autres encore connaissent des personnes qui ont émigré. Quand nous regardons l’environnement autour de nous, nous constatons que la migration ne concerne pas uniquement l’être humain. D’autres créatures migrent d’un endroit à un autre afin de survivre. Par exemple, l’hirondelle va dans des endroits chauds en hiver. Vous avez un oiseau comme la perdrix qui migre seulement à une distance d’un kilomètre mais cette petite migration lui permet de survivre.

En ce qui concerne l’être humain, il y a plusieurs raisons qui l’incitent à émigrer d’un endroit à un autre. L’une des raisons est économique. La seconde raison est politique : les habitants d’un pays quittent ce pays dirigé par un dictateur afin de vivre librement ailleurs. La troisième raison est la soif du savoir : un homme ou une femme quitte son pays afin d’acquérir de la connaissance. Nous connaissons tous des étudiants ayant quitté leur ville ou leur pays pour s’installer quelques temps dans une autre ville ou un autre pays dans le cadre de leurs études. Ce type de migration comprend deux catégories : l’éducation personnelle (afin d’améliorer son avenir) et l’éducation spirituelle (afin de servir la Religion de Dieu). Aujourd’hui, nous remarquons dans les séminaires des étudiants qui ont migré. Dans l’histoire islamique, nous trouvons un grand nombre d’érudits appartenant à différentes écoles de pensée ayant migré de ville en ville et de pays en pays afin d’atteindre le but qu’ils s’étaient fixés. C’est le cas par exemple d’Imam Baladhuri, Imam-e-Tabari, Imam Ibne Athir, Imam Bouckari, Cheick al-Qoulayni, Cheick Sadouq, Cheick at-Toussi, Cheick al-Moufid etc. Leur hijra s’est faite Fi Sabilillah. C’est pour cela que lorsqu’Allah swt utilise le terme “hijra” dans le Saint-Qour’an, il emploie également le terme “Fi Sabilillah”. Prenons l’exemple de Cheick Mourtouza Ansari, un érudit renommé qui propose souvent des présentations lors des séminaires. Il habitait en Iran mais il s’est rendu compte que s’il restait là-bas, sa vie serait stagnante. Son ouvrage, Al-Makassib, est encore étudié dans les hawzas aujourd’hui.

Un des étudiants ayant migré pour servir la Religion d’Allah swt raconte : « Un soir, j’ai vu dans mon rêve une figure satanique en face de moi avec une très longue chaîne. Je lui ai demandé pour qui cette chaîne était destinée. La figure me répondit qu’elle avait essayé d’attraper mon professeur la nuit précédente mais qu’elle n’avait pas réussi. Le lendemain, je suis allé voir Cheick Mourtouza Anssari et je lui ai parlé de mon rêve et lui ai demandé de l’interpréter. Il me répondit : “Ce rêve est vrai. Ma femme m’a dit que nous avions des invités qui allaient venir et que nous n’avions rien à leur offrir. Nous avons pensé prendre un peu d’argent dans la trésorerie d’Imam-e-Zamana que nous avons à la maison, offrir l’hospitalité à nos invités puis une fois les invités partis, nous remettrions l’argent pris dans la trésorerie. Mais je me suis dit que j’étais le serviteur d’Imam A.S. et que je ne pouvais pas prendre cet argent, même si mon intention était de le rendre plus tard. C’est comme cela que j’ai brisé la chaîne de Shaytan.” »

Les érudits parlent de trois types de migration : deux d’entre elles sont spirituelles et une est physique. La première catégorie de migration spirituelle est le passage de la mécréance (kufr) à la croyance (imane). C’est ce que nous appelons de nos jours la conversion à l’Islam ou plutôt le retour à l’Islam. Dans la réalité, il s’agit d’un retour car la personne revient vers sa Fitrah (nature) originelle avec laquelle Allah swt l’a créé. La personne qui se tourne vers l’Islam a fait des recherches personnelles. C’est le cas par exemple de Malcolm X ou Yusuf Islam. Souvent, nous voyons que les convertis sont plus religieux que ceux qui sont nés musulmans. La conversion est une migration difficile.

Rappelons-nous Bilal-e-Habashi. Il avait tellement de valeur au sein de sa tribu que le chef de sa tribu lui avait donné les clés du temple. Il se posait toujours des questions sur ces idoles qu’il vénérait et il se disait qu’elles étaient bien inutiles. Mais il ne savait pas comment sortir de ces croyances, il ne savait pas comment migrer jusqu’à ce qu’il rencontre le Prophète Mouhammad saw. Oumayyah ibne Khalaf, le maître de Bilal, faisait partie du Parlement. Bilal a subi beaucoup de tortures en raison de sa conversion, à un tel point qu’Amr ibne Aas a dit à Oumayyah : « Arrêtez ! C’en est trop ! » Il faudrait vraiment que les tortures aient atteint un degré d’intensité incroyable pour qu’Amr ibne Aas fasse cette remarque. Finalement, Abou Bakr acheta Bilal et ce dernier atteignit un rang si élevé dans l’Islam qu’il devint le muezzin du Prophète saw. Imaginez ce grand voyage qui a eu lieu ! Avant, Bilal ouvrait les portes du temple des idoles ; maintenant, il ouvre les portes vers Allah swt. Après le décès de notre Saint-Prophète saw, Bilal est resté fidèle à Rassoulallah. Le second calife est venu le voir et lui ai dit : « Bilal, tu n’as pas prêté serment d’allégeance au premier calife, celui qui t’a libéré de l’esclavage ! » Bilal répondit : « S’il m’a libéré pour le Plaisir d’Allah swt, laissons Allah swt juger entre nous mais s’il m’a libéré pour que j’aille à l’encontre de la décision de Rassoulallah, je ne le ferais jamais ! » Et c’est pour cela qu’il a été exilé en Syrie .

La seconde migration consiste à passer d’un état de musulman désobéissant à celui de musulman obéissant. Aujourd’hui, nous avons beaucoup de musulmans dans le monde qui ont récité la Shahada et sont donc musulmans mais ils commettent des péchés. Quand on demandait à Imam Zainoul Abidine A.S. où pouvons-nous pécher, il répondait : « Commettez des péchés là où Allah swt ne vous voit pas. » Si nous commettons des péchés, nous manquons de reconnaissance envers Allah swt. Durant le Ashr-e-Moharram , certaines personnes deviennent pieuses mais malheureusement, une fois que ces jours de deuil sont finis, elles retournent à la normale. Au contraire, nous devrions utiliser ce mois de Moharram pour nous réformer, pour devenir de meilleurs musulmans car c’est une Bénédiction d’être né dans la religion islamique. Regardons tous les sacrifices que doivent subir les convertis ! Ils ont perdu des membres de leur famille et des amis ! Alhamdoulillah, nous avons eu cette religion sur un plateau !

Rappelons-nous que les Portes du Pardon Divin ne se ferment jamais. Je me rappelle d’Ali ibne Abou Hamza qui est venu voir Imam Sadiq A.S. et lui a dit : « Ô Imam, j’avais un ami qui était aux services des Bani Oumayyah. Est-ce que vous voulez bien qu’il vienne vous voir ? » Imam A.S. répondit : « Laisse-le venir ! » Quand cet homme est entré, il a dit : « Ô Imam Sadiq, j’ai travaillé pour les Bani Oumayyah pendant de nombreuses années ! Je les ai soutenus, j’ai écrit leurs lettres, j’ai collecté leurs taxes et tout l’argent que j’ai obtenu provient de mon service aux Bani Oumayyah. » Imam A.S. le regarda et dit : « C’est dommage que des personnes comme toi n’aient pas dénoncé le régime en place ! Si tu avais dénoncé leur façon de diriger, il n’y aurait pas eu toute cette oppression ! » L’homme dit alors : « Ô Imam, je sais que j’étais un musulman désobéissant mais maintenant j’aimerais obéir à votre cause. » Imam A.S. lui dit : « Si tu veux te repentir, prend tout l’argent que tu as obtenu et tous les produits que tu as eu grâce à cet argent et donne-les à ceux qui les méritent, donne-les aux gens que les Bani Oumayyah ont opprimés. » Il demanda : « Que devrais-je faire si je ne les trouve pas ? » Imam A.S. répondit : « Donne-les en charité ! Si tu fais cela, je te promets que nous intercéderons en ta faveur le Jour du Jugement. » Cet homme récupéra tout ce qu’il avait obtenu de manière illicite (haram) et le donna en charité. Il se débarrassa même des vêtements qu’il portait. Ali ibne Abou Hamza raconte qu’il était aux côtés de son ami quand il était sur le point de mourir. Il était en train de sourire et Ali lui en demanda la raison. Cet homme répondit : « Je vois qu’Imam Sadiq A.S. a tenu sa promesse ! »

La troisième catégorie de migration est physique. C’est l’une des plus importantes en Islam. Dans les livres de jurisprudence, il y a une section entière consacrée à la migration. Vous trouverez dans ce chapitre toutes les règles concernant les voyages. Par exemple, vous trouvez la loi suivante : si vous entreprenez un voyage ou que vous migrez vers un endroit dans le but de commettre un acte haram, il est haram pour vous d’entreprendre ce voyage. Vous trouverez également la règle suivante : Si vous êtes sur une terre où vous ne pouvez pas pratiquer votre religion, migrez vers un autre pays afin de protéger votre religion. Dans la Sourate Nissa (n° 4) du Saint-Qouran, nous trouvons une série de versets sur la migration : les versets 97 à 101. Ils ont été révélés dans la période de Badr. Ils s’adressent aux personnes qui habitaient à Makka et qui n’ont pas migré avec le Prophète saw à Madina. Quand notre Saint-Prophète saw décida de partir à Madina, il dit aux musulmans : « Venez avec moi à Madina ! Nous pourrons pratiquer notre religion librement là-bas ! » Un groupe de musulmans a décidé de ne pas accompagner Rassoulallah. Ils défièrent le Prophète saw en ces termes : « Ô Mouhammad, nous nous rendrons compte que vous êtes le vrai Prophète d’Allah si vous obtenez la victoire ici à Makka. Nous ne comptons aller nulle part ! » Dans ce groupe, il y avait Zil Jawshan. Allah swt dit dans le verset 97 de la Sourate Nissa : « Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : “Où en étiez-vous ? ” (À propos de votre religion) – “Nous étions impuissants sur terre”, dirent-ils. Alors les Anges diront : “La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ? ” Voilà bien ceux dont le refuge est l’Enfer. Et quelle mauvaise destination ! »

Malheureusement, nous constatons aujourd’hui que certains pays musulmans honorent moins nos droits que des pays occidentaux. Dans certains pays du Moyen-Orient, nous voyons de telles choses que nous nous demandons si nous ne nous sommes pas trompés de pays. Dans un certain nombre de pays, nos corréligionnaires ne peuvent pas organiser les majalis de Ashr-e-Moharram ; ils sont obligés de faire le taqiyyah.

Un compagnon d’Imam Ja’far as-Sadiq A.S., Samad, déclara : « Je vais migrer ! » On lui demanda où il comptait aller. Il répondit : « Je compter aller dans un pays polythéiste ! » Ces amis lui dirent : « Non ! Ne pars pas dans un tel pays ! » Il demanda : « Pourquoi ? » Ils lui dirent : « Tu ne pourras jamais pratiquer ta religion là-bas ! Va demander à Imam Sadiq ! » Il alla voir notre 6ème Imam A.S. qui l’interrogea à propos des raisons qui le conduisaient à migrer. Il répondit : « Je compte migrer car ce pays ne me permet même pas de pratiquer ma religion ; nous devons cacher nos croyances chaque jour ! » Imam Sadiq A.S. lui demanda : « Pourras-tu protéger et répandre la Wilayah de Mouhammad saw et des Alé Mouhammad dans le pays où tu souhaites aller ? » Quand Samad répondit par l’affirmative, Imam A.S. lui dit : « Bismillah ! Poursuis ton projet ! Car si tu arrives à protéger nos enseignements, Allah swt te réveillera comme un Oummah comme le Prophète Ibrahim A.S. ! » Imaginez !

Le Prophète Ibrahim A.S. était seul au milieu de tous les Moushirikines mais il a établi la fondation des religions monothéistes. Allah swt dit à propos du Prophète Ibrahim A.S. : « Il était une Oummah ». Cela veut dire qu’une seule personne qui protège sa religion est comme une Oummah. La quantité ne compte pas ; c’est la qualité des individus qui importe.

Cette religion n’aurait pas survécu s’il n’y avait pas eu quatre migrations. La première est la hijra des compagnons du Prophète saw vers l’Afrique. Rassoulallah conseilla aux nouveaux musulmans de trouver refuge auprès d’Asmaha, le Négus d’Abyssinie qui avait un cœur tendre. En effet, il avait vu son oncle tuer son père alors qu’il n’était qu’un enfant. Puis il a vu les soldats de son père prendre leur vengeance sur l’oncle. Le fait de voir les gens se battre lui avait beaucoup chagriné. Aussi, lorsqu’il devint roi, il se dit qu’il essaierait de faire de son mieux pour protéger les personnes opprimées. Ja’far, le fils d’Abou Talib, était à la tête d’un groupe qui est allé en Abyssinie. Rassoulallah leur dit que cette migration allait sauver l’Islam. Pourquoi ? Nous ne devrions pas planter nos palmiers dans un seul endroit ; nous devrions les planter un peu partout et nous pourrons voir comment la religion se développe. Ja’far était le représentant des musulmans et Amr al-Aas dirigeait les Moushrikines. Ce dernier s’est plaint auprès du roi en disant que les personnes à qui il a donné refuge ont changé la mentalité et la philosophie des habitants. Après avoir écouté la version de Ja’far bin Abou Talib, Asmaha promit d’offrir la protection et la sécurité aux musulmans. Grâce à ces échanges avec les musulmans, Asmaha deviendra musulman plus tard. Le premier musulman à être né en Afrique est Abdoullah, l’époux de Sayyida Zainab ahs.

La seconde migration qui a sauvé l’Islam est l’Hégire c’est-à-dire le voyage de Rassoulallah de Makka à Madina car les Mecquois avaient obligé le Prophète de l’Islam à quitter sa ville de naissance. Les habitants de Madina ont donné la protection à notre Saint-Prophète saw et ils lui ont donné les ressources pour bâtir un état islamique.

La troisième migration qui a sauvé notre religion est celle d’Amiral Momenine de Madina à Koufa. Imam Ali A.S. aurait pu rester à Madina mais il savait qu’en s’installant à Koufa, il pouvait fonder une base de partisans qui demeurerait pour toujours. Il était difficile pour lui de quitter la ville où il avait grandi pour aller à Koufa qui était à peine âgée de 25 ans. Un jour, alors qu’Imam Ali A.S. marchait, il vit un groupe d’enfants qui jouaient. Parmi eux, un enfant ne jouait pas. Imam A.S. était intrigué ; il demanda aux enfants pourquoi ce garçon ne jouait pas avec eux et ils répondirent qu’ils ne le savaient pas. Imam A.S. demanda alors comment il s’appelait et on lui dit qu’il s’appelait “Maatidinn” c’est-à-dire “la religion est morte”. Imam A.S. trouvait que c’était injuste d’être appelé “Maatidinn” ! Il demanda : « Qui est son père ? » On lui répondit que son père était décédé. Imam Ali A.S. décida alors d’aller voir sa mère. Il lui demanda pourquoi elle lui avait donné ce nom. Elle expliqua : « Son père était parti en migration avec quatre de ses compagnons. Il décéda durant le trajet. Il dit à ses compagnons de me dire d’appeler notre fils “Maatidinn”. » Imam Ali A.S. réalisa que cette femme ne disait pas la vérité. Aussi, il alla chercher les quatre compagnons et leur demanda de venir avec lui à la mosquée. Il dit aux gens : « Lorsque je dis Allahou Akbar, dites Allahou Akbar après moi. » Puis, il demanda au premier compagnon : « Comment avez-vous tué cet homme qui vous accompagnait durant le voyage ? » Il répondit : « La seule chose que j’ai faite est d’apporter la corde. » Imam A.S. demanda alors au second compagnon : « Comment l’avez-vous tué ? » Il répondit : « J’ai mis la corde autour de son cou. » Il posa la même question au troisième homme qui répondit : « J’ai préparé l’arme. » Enfin, Imam Ali A.S. demanda au quatrième d’entre eux : « Qu’avez-vous fait ? » Il répondit : « J’ai avancé et je l’ai tué. » Imam Ali A.S. déclara alors : « Chacun d’entre vous doit payer le prix du sang pour ce meurtre. » Il apporta l’argent à la maman de l’enfant. Il emmena le garçon et déclara : « Il ne s’appelle plus “Maatidinn” ; maintenant, il s’appelle “Ashiddin” c’est-à-dire “La religion est vivante”. Que veut dire Imam Ali A.S. ? Il veut dire qu’il a migré vers Koufa pour s’assurer que justice soit faite !

La quatrième migration qui a sauvé cette religion est celle d’Imam Houssain A.S. de Madina à Makka puis Karbala. Notre troisième Imam A.S. aurait beaucoup aimé rester à Madina et Makka, les villes dans lesquelles il avait grandi et avait vu la progression de la religion de son grand-père. Quand le Prophète de l’Islam a migré de Makka à Madina, il a migré d’un lieu dangereux à un lieu sécurisant. Mais lorsqu’Aba Abdillah a quitté Madina vers Makka puis Karbala, il voyait devant lui danger sur danger. Mais son objectif était d’apporter la justice dans la Oummah de son grand-père Rassoulallah. Quelqu’un demanda à Imam Houssain A.S. : « Ô Imam, pourquoi quittez-vous Makka ? Pourquoi n’accomplissez-vous pas le hajj ? » Imam A.S. répondit : « Si j’étais une aile d’un insecte se trouvant autour de la Sainte-Kaaba, les gens n’hésiteraient pas à me tuer ! » Durant le hajj, si un insecte se pose sur votre corps, vous ne pouvez pas le tuer ! Vous devez le respecter ! Mais le petit-fils de notre Saint-Prophète saw n’a pas eu ce respect attribué aux insectes !

Source : 1er Moharram 1430 – 28 décembre 2008
(https://www.youtube.com/watch?v=JgmfK88o570)

z

Orateur

j

Catégories

Date

14 septembre 2023