Shia 974 (Chiite Réunion) - Le Coran (Quran) - Shia 974" Chiite à l'Ile de la Réunion

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Shia 974 ( Chiite à l'Ile de la Réunion )
Le Coran (Quran)

 

Tafssir de la sourate Moulk (67) 3ème partie

 

La royauté

 

 

'Ils ont reconnu leur péché' : Ceux qui sont entrain d'entrer dans l'enfer reconnaissent leurs fautes, à un moment où le repentir est en vain.

 

Si l'Homme a des oreilles, mais n'écoute pas; si l'Homme a des yeux, mais ne regarde pas; et qu'il est doté de raison (aql) mais ne réfléchit pas, alors même si Dieu envoyait tous Ses Prophètes et Ses livres célestes à celui-ci (l'Homme), il n'y aura aucun effet sur lui (puis le jour du jugement ...)

 

'Que les gens de la Fournaise soient anéantis à jamais' : Ici, cela veut dire que les gens de la Fournaise soient éloignés de la Miséricorde d'Allah.

 

Il est clair que ces gens avaient bel et bien entendu les Messagers d'Allah, cependant, sans les prendre en considération.

Dans la sourate 18, verset 57 : Nous avons placé des voiles sur leurs coeurs, de sorte qu'ils ne comprennent pas (le Coran), et mis une lourdeur dans leurs oreilles. Même si tu les appelles vers la bonne voie, jamais il ne pourront donc se guider.

 

Allah (s.w.t) a mis une limite à la recommandation et à l'exhortation, de ceux qui se détournent de Ses Prophètes (s.a), malgré les efforts.

 

Source : Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, tafsir Namoona, majliss de Seyyed Zargham Rizvi (disponible sur www.albouraq.org)

 

 

 

 

Pour craindre le Seigneur, il faut l'aimer si chèrement jusqu'au point de ne faire aucune chose qui est contre Sa Volonté, car bien qu'Il ne peut être vu avec les sens, Sa présence est senti vivement/intensément par le vrai croyant dans son coeur.

 

Dans ce verset, il est compris qu’il y a deux groupes d’individus : ceux qui négligent le Seigneur, et ceux qui Le craignent ‘en secret’: les Croyants (mo’min). La crainte est, ici, liée à la sincérité du mo’min, car habituellement, ne craint que celui qui perçoit la source de crainte, or Allah, ne peut être perçu par les sens, et malgré Son absence fictive, le mo’min se préserve des péchés et ‘craint respectueusement Son Seigneur’. La prépondérance de la croyance en la réalité suprasensible ou ‘ al iman bi-lghayb’ semble être le pivot de l’ensemble de nos actes et celui de notre Foi en la religion de Dieu, l’Islam. L’Imam Ali (as) disait qu’il ne croyait aucunement en un Dieu qu’il ne voyait pas, cela ne signifiait pas que Dieu était visible à ses yeux, mais que cette sensibilité était ressentie par un autre organe, c'est-à-dire le cœur.

 

Par ce verset, nous voyons deux catégories d'individus : ceux qui négligent leur Seigneur, et ceux qui Le craignent 'en secret' et qui sont les Croyants (mo'min). Il y a ici, un lien entre la crainte et la sincérité du mo'min (croyant). Car, il n'y a que celui qui perçoit la source de crainte qui peut craindre, or Allah ne peut pas être perçu par les sens. Malgré cela, le croyant reste loin des péchés et craint son Seigneur.

La croyance en l'invisible (iman bil ghayb) semble être le pivot de nos actes.

 

L'Imam Ali (a.s) disait qu'il ne croyait pas en un Dieu qu'il ne voyait pas. Cela ne signifiait pas que Dieu était visible aux yeux de I. Ali (a.s), mais que cette sensibilité était ressentie par le coeur.

 

Nous avions reçu le hadith avant le Ramazan : L'Imam Ali (a.s) : Je suis sidéré par celui qui doute à propos de Dieu, alors qu'il voit la création.

 

Source : Tafsir de Agha Pooya, majliss de seyyed Zargham Rizvi

 

Tafsir de la sourate Moulk (67)

 

La royauté

 

 

 

 

'ou la divulguiez' : Allah en est conscient (sait la parole) avant même qu'elle sorte des lèvres.

 

'Il connaît bien le contenu des poitrines' : Il est conscient (sait) de ce qu'il y a dans vos coeurs. Il connait quelles pensées circulent dans vos poitrines.  Poitrine (sudur en arabe) est mentionné en référence au fait que la poitrine est le lieu où se trouve le coeur, et c'est là où sont les pensées.

Ainsi, comment quelqu'un qui est conscient de ce qu'il y a dans le coeur et inconscient de ce qui sort des lèvres ?

 

Il est relaté que les polythéistes voulaient dire des choses infâmes à propos du Messager d'Allah (s.a.w), et l'archange Jibraïl (a.s) l'informa de ce qu'ils avaient dit. Donc, quand l'un d'entre voulait parler de lui (s.a.w), ils se disaient entre eux de parler silencieusement, pour que Mouhammad (s.a.w) n'entende pas cela.

 

A quoi correspond l’expression ‘le contenu des cœurs’ ? Généralement, le cœur dispose de deux caractères : sentimental et spirituel, indissociables, qui lie l’homme à Allah. Tous nos sentiments et intentions y convergent, d’où le hadith ‘Allah ne regarde pas votre corps ni votre image, mais votre cœur ’. Dans ce verset, le contenu fait allusion à nos intentions. Quoique l’on pense (bonne ou mauvaise pensée), Allah connaîtra et nous jugera. Dans le domaine de la morale ou akhlaq, il est recommandé de ne pas susurrer avec un autre individu lorsqu’un rassemblement est constitué de quatre personnes, car les autres peuvent se sentir visés et mal interpréter l’intention. Dans la Sourate az-Zukhruf, au verset 80, Allah dit : ‘Ou bien escomptent-ils que Nous n'entendons pas leur secret ni leurs délibérations ? Mais si ! Nos Anges prennent note auprès d'eux’, cela signifie qu’Allah a nommé des Anges afin qu’ils relèvent le contenu de nos paroles et intentions. L’être n’est, donc, jamais isolé ou seul, Allah et les Anges surveillent ses faits et gestes. Dans la Sourate al-Isra, au verset 13/14, Allah dit : ‘Et au cou de chaque homme, Nous avons attaché son oeuvre. Et au Jour de la Résurrection, Nous lui sortirons un écrit qu'il trouvera déroulé : Lis ton écrit. Aujourd'hui, tu te suffis d'être ton propre comptable’.

 

Quelque soit notre pensée, bonne ou mauvaise, Allah la connaîtra et nous jugera. En akhlaq (morale), il est sonnat (recommandé) ne pas susurrer (chuchoter, mumurer) avec une personne lorsqu'il y a un rassemblement de quatre personnes, parce que les autres peuvent se sentir visés, et mal interpréter l'intention.

 

La personne évitant ce comportement (user d’une parole cachée ou formuler une mauvaise intention) doit se sentir soulagé car il sera éloigné de la médisance (gheebat) et la calomnie.

 

Source : Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, majliss Seyyed Zargham Rizvi

 

 

 

Comment pourrait-on cacher nos péchés (mauvaises paroles et mauvais actes) à Allah, notre Créateur ?

 

'Ne connaît-Il pas ce qu'Il a créé' : Ne sait-il pas le caché et le dissimulé de ce qu'Il a créé ? La forme interrogative de la phrase a l'effet de démentir (voir aayat précédent). La signification est : 'Comment Allah peut-il ne pas connaître à propos des choses alors qu'Il en est le créateur'.

 

Certains disent que la signification serait, que Celui qui a créé les âmes (deel), ne sait-Il pas ce qui y est comme secret (caché)

Le créateur n'est pas celui qui, après avoir créé, laisse dans n'importe quel état la création.

Toute créature dépend de Dieu (c-à-d que Dieu donne la force etc.), si ce lien était cassé ne serait-ce que pour une seconde, la création périrait.

Aussi, cela est l'une des meilleurs preuves confirmant ce que le verset explique.

 

Latif se réfère à un des attributs les plus excellents d'Allah, dont la signification appropriée ne peut ni être correctement exprimé dans n'importe quelle langue, ni ne peut être saisie par l'intellect humain. Cela implique : si excellent, subtile, parfait et pure pour être imperceptible et incompréhensible aux facultés humaines, et gentil (bonté) et gracieux qui accorde cadeaux et bienfaits sur toute créature, qu'ils demandent ou pas.

 

'le Parfaitement Connaisseur', en arabe 'khabeer', pour indiquer précis, et Il a la connaissance minutieuse à propos de toute chose.

 

Source : Tafsir de Agha Pooya, majliss de Seyyed Rizvi, Taqreeb al-Qur'an ilal-Adh-haan, tafsir Namoona

 

 

 

 

Lorsqu'on analyse littéralement ce verset, nous voyons deux visions paradoxales : au début, la générosité d'Allah est annoncé, une liberté d'actions est comprise, qui s'estompe par le retour vers Allah. Cela rappelle à l'Homme, que Dieu lui a accordé autant de biens et bontés, mais qu'il faudra rendre compte de ce dont il a profité.

 

Dieu dit dans la sourate Ta-ha verset 53 : « C'est Lui qui vous a assigné la terre comme berceau et vous y a tracé des chemins; et qui du ciel a fait descendre de l'eau avec laquelle Nous faisons germer des couples de plantes de toutes sortes.› »

 

De cela, nous comprendrons que la terre est soumise à Dieu.

 

La dernière partie du verset, ‘et vers Lui vous serez ramenés lors de la Résurrection’, éveille la conscience des concupiscents (ceux qui veulent profiter des biens matériaux). Ce verset parle d’un retour vers le Créateur, la logique veut que là où l’on parle de ‘retour’, l’on exprime, également, la notion d’origine : l‘aller’. Un ‘aller-retour’ inclut, souvent, une mission, laquelle, est décrite dans le verset 56 de la Sourate ad-Dariyat : ‘Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent’.

 

Source : majliss seyyed Rizvi

 

Réalisé par un Band-e-Khouda

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