Moulla Mustafa Moledina 15 Safar 1430 – Majlis 6 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Les Majaliss > Majaliss de Saint André > Moulla Mustafa Moledina Résumé Majaliss du mois de Safar 1430
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Résumé des Majaliss de Saint André - Safar 1430 - Moulla Mustafa Moledina

Majaliss 15 Safar 1430 de Moulla Mustafa Moledina



Selon un hadiçe de notre Saint Prophète (s), Allah (s) efface l’ensemble des péchés et accorde le paradis à celui qui participe au majlis-e-hussein (a). En effet, comme nous l’avons vu dans le neuvième verset du cinquième chapitre du Coran, une grande récompense ainsi que le pardon sont accordés à ceux qui accomplissent de bonnes œuvres, or la participation au majlis-e-hussein (a) est la mère de toute bonne action, ainsi il paraît normal que la récompense issue de cette action soit aussi élevée ! Cependant, l’acquisition de ces avantages dépend de nous, puisqu’il ne faut pas que d’une part nous assistions au majlis, puis d’autre part que nous en annulions tous ses bénéfices par un mauvais comportement (la médisance par exemple)

Comme nous l’avons vu hier, le respect et l’amour profond pour les ahl-ul-bayt (a) et les majlis-e-hussein (a) peuvent parfois faire des miracles. Par exemple, Sheikh Jaffar-e-Taztari priait Dieu pour qu’Il lui accorde foi, spiritualité et compréhension. Un soir il fit un rêve dans lequel il était l’invité de l’Imam al Hussein (a) le jour de Ashoura. L’Imam (a) demanda à Habib ibn Mazaher de servir du « satou » à son invité. Quand le sheikh se réveilla le lendemain matin, il se rendit compte qu’il avait acquis connaissances et sagesse, comme il l’avait demandé à Dieu. Ainsi Allah (s) nous accorde le savoir et la compréhension si nous sommes sincères et déterminés.

Mais pour quelles raisons souhaitons nous augmenter nos connaissances ? Quand nous assistons au majlis, nous avons logiquement trois objectifs : d’abord collecter des sawàbes, puis acquérir des connaissances et enfin mettre en application ces connaissances. A cet égard, notons que dans le duà que nous récitons après la prière d’Asr, nous invoquons Dieu pour qu’il éloigne de nous la connaissance qui reste sans application. Ainsi l’objectif fondamental de l’acquisition des connaissances est de les mettre en application dans notre vie quotidienne. Mais pourquoi, alors que cela fait des années que nous écoutons régulièrement des majlis, n’avons-nous toujours pas une application parfaite de tous les principes islamiques et ne sommes-nous toujours pas prêts à mourir ? C’est à cette question que nous allons tenter de répondre à travers le hadiçe de Anwàné Bassari.

Anwàne était un fidèle de Maalik ibn Anas. A l’âge de 94 ans, il se rendit auprès de l’Imam Jaffar As Sadiq (a) et lui demanda de lui transmettre la connaissance. L’imam lui répondit que la première étape pour être prêt à acquérir le savoir était de considérer tout ce qu’il possédait comme étant la propriété de Dieu et non la sienne.

La subsistance est elle seulement issue de l’utlisation du aq’l ? Force est de constater que non, car il existe beaucoup d’entreprises dans lesquelles certains employés sont plus diplômés que leur patron. Il faudrait donc associer la connaissance à une certaine forme de chance (nassib), mais celle-ci est elle écrite par chaque individu pour lui-même ? Si tel était le cas, alors personne ne se souhaiterait lui-même la pauvreté ! On admet donc la présence du Tout Puissant, Allah (s) qui est Lui seul, maître de notre subsistance. Nous devrions donc prendre conscience que tout ce que nous avons reçu nous provient de Lui, qui est le Seul à distribuer la subsistance à chacune de ses créatures.

Si nous considérions toutes nos richesses comme étant la propriété de Dieu, croyez vous que nous hésiterions autant à participer aux collectes ou à payer nos cotisations/écolages ? Pensez vous que nous serions encore tentés de tromper nos clients ou nos fournisseurs ? Encore faut-il avoir confiance en Dieu et être conscient que tout nous provient de Lui et n’appartient qu’à Lui.

L’anecdote suivante, racontée par l’ayatullah Dasteghayb, témoigne avec éloquence de l’importance de la confiance en Dieu quant à notre rizq. Abdoullah ibn Oumar dirigeait un groupe pour le hajj. Sur le chemin menant à la Mecque, ils s’arrêtèrent pour acheter une chèvre à un esclave qui surveillait le troupeau de son maître. Malgré la coquette somme proposée par Abdoullah, l’esclave, fervent croyant en Dieu, refusa catégoriquement de vendre la chèvre en l’absence de son maître en s’exprimant de la sorte : « La somme que vous proposez me permettrait d’être un homme libre, cependant, même si mon Maître ne me voit pas, je suis convaincu de l’existence du Tout Puissant, qui Lui, observe chacune de mes actions ! Je refuse donc de trahir la confiance que mon maître me porte par crainte de Dieu ! ». Admiratif, Abdoullah se rendit auprès du maître de l’esclave, et paya toute la somme nécessaire pour libérer l’esclave et acheta également tout le troupeau de chèvres qu’il remit ensuite en possession de l’esclave !

Comme cet esclave, nous aussi devrions craindre Dieu et considérer que toutes nos richesses Lui appartiennent. De cette façon, nous serions moins avares envers les nécessiteux ou lorsqu’il s’agit de régler rapidement nos dettes ! Nos propres parents n’ont parfois pas les moyens de subvenir à leurs besoins, nous devrions dans ce cas régler leurs factures avant même qu’ils ne nous le demandent ! En outre, nous aurions également un meilleur comportement envers nos salariés, même s’ils appartiennent à notre propre communauté. Nous pourrions même inciter nos employés à être plus rigoureux aux principes islamiques, en leur laissant par exemple quelques heures supplémentaires pour accomplir la salàt-ul-jum’a (la prière du vendredi).

Pour terminer mon majlis, je voudrais succinctement remettre en avant l’importance du majlis-e-hussein (a), à travers une petite anecdote contée par sheikh Gulamraza Haydari. Un illustre érudit étudiait chez lui la profondeur des concepts religieux. Son épouse, consciente de l’importance des majlis-e-hussein (a), organisait tous les mercredis un majlis chez elle, jusqu’à ce que son époux lui fit la remarque qu’il perdait quelques précieuses heures de travail en raison de ces majlis (a). Quelques jours après, le savant se rendit compte qu’il perdait peu à peu la vue, ce qui l’empêchait d’étudier. Un soir, il fit un rêve dans lequel Bibi Zahra (a) lui expliqua que c’est parce qu’il s’était opposé à l’organisation des majlis-e-hussein (a) organisés par son épouse qu’il perdait peu à peu la vue ! Voyez donc l’importance des majlis-e-hussein (a) !

 

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