Moulla Mustafa Moledina 10 Safar 1430 – Majlis 1 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Les Majaliss > Majaliss de Saint André > Moulla Mustafa Moledina Résumé Majaliss du mois de Safar 1430
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Résumé des Majaliss de Saint André - Safar 1430 - Moulla Mustafa Moledina

Majaliss 10 Safar 1430 de Moulla Mustafa Moledina



Avant d’aborder le thème sur lequel seront centrés mes dix prochains majlis, j’aimerais vous faire prendre conscience de la chance que nous avons d’être des fidèles de l’Imam al Houssein (a) et de l’importance des bénéfices que nous retirons en participant régulièrement aux majlis-e-hussein (a).

Hujjatul Islam, Sheikh Gulamraza Haydari raconte que le sheikh Qudhari, était un excellent orateur, et ses sermons étaient d’une qualité telle que les gens venaient de contrées lointaines pour l’écouter ; cependant, sa voix ne lui permettait pas de réciter des nawhas, en dépit d’une indéniable volonté de sa part. Profondément affecté par cette incapacité, il pria donc dans le mausolée de Bibi Fatéma Massuma (a) à Qom, que Dieu le gratifie d’une belle voix. Le soir même, il fait un songe dans lequel il voit l’Imam Hussein (a), le jour de Ashura, qui appelle un à un ses compagnons pour qu’ils livrent bataille contre l’ennemi. Arrive alors le tour de Sheikh Qudhari ; celui-ci fut appelé par l’Imam, et alors qu’il s’apprêtait à combattre, il se rappela qu’il avait oublié ses armes, il fit demi tour, récupéra une épée cassée qu’il trouva par terre, et repartit face à l’ennemi ; il se leva de son sommeil à ce moment. Une fois réveillé, il médita sur le sens profond de ce rêve et se rendit compte que l’Imam voulut lui faire prendre conscience, qu’il disposait déjà d’un don fabuleux – celui de réciter des majlis d’une qualité indubitable - et qu’il fallait donc qu’il reste satisfait de ce que Dieu lui avait accordé, plutôt que de demander encore un don supplémentaire .

Ainsi, la question que chacun d’entre nous devrait se poser ce soir, est de savoir ce qu’il pourrait apporter à la communauté et comment il pourrait permettre son développement et son progrès. Tout acte, aussi minuscule qu’il puisse paraître, s’il est effectué avec sincérité, sera accepté par l’Imam Hussein (a) et engendrera une incommensurable rétribution.

En ce sens, l’ensemble des majlis que je tiens à vous exposer pendant ce ashro reposera sur le neuvième verset de la cinquième sourate dans lequel Allah (s) s’exprime en ces termes : « Dieu a promis à ceux qui croient et font de bonnes oeuvres qu'il y aura pour eux un pardon et une énorme récompense »

Dieu formule dans ce verset une promesse : celle d’accorder une « énorme récompense » à ceux ou celles qui croient et effectuent de bonnes actions. L’adjectif « énorme » mérite qu’on s’y attarde car il est fonction croissante des capacités du promettant. En effet, lorsqu’un père, dont le salaire s’élève par exemple à cents euros par mois, promet à son enfant un « énorme cadeau », celui-ci aura une valeur d’environ quarante euros ; par contre, si ce même père gagne plusieurs millions par mois, il semble évident que la valeur du cadeau promis sera largement plus élevée. Cet exemple prouve bien que l’énormité du cadeau dépend fonctionnellement et de façon croissante aux ressources de l’offrant. Pouvons nous alors imaginer avec quelle intensité Dieu récompensera ceux qui croient et font de bonnes œuvres, Lui qui est le Maître du monde, le Seigneur des Terres et des Cieux ?

A ce propos, citons l’exemple de Sheikh Kazim Shirazi. Son ami vit en rêve qu’il était au Paradis et disposait d’innombrables belles villas, et cette énorme récompense provenait d’un acte trivial et minuscule qui était de donner quatre sikàs à un homme qui distribuait de l’eau à l’extérieur du mausolée de l’Imam Ali (a) !

Mais il n’est pas suffisant de faire de bonnes actions, il faut également les rendre pérennes et s’assurer de ne pas les détruire par nos mauvaises actions. A titre d’exemple, citons l’anecdote de Habib-e-Mahri, contée par Sheikh Gulamraza Haydari. Un homme fit un rêve dans lequel Habib-e-Mahri était assis dans le paradis dans une belle et immense villa. Soudain, la foudre tomba sur la villa et la détruisit violemment. Le lendemain matin, cet homme alla à la rencontre de Habib et lui demanda s’il avait commis un péché la veille. Habib répondit qu’effectivement, sous l’emprise de la colère, il avait violemment giflé sa mère la veille. C’est donc par cette seule mauvaise action, que toutes ses bonnes actions furent annulées !

Par ailleurs, l’ayatullah Dasteghayb (auteur des trois volumes de Gunahe Kabira) relate qu’un jour, le Prophète, entouré de ses compagnons, annonça qu’à chaque fois qu’un individu disait « Subhanallah » (Gloire à Allah (s)), Allah (s) faisait pousser un arbre en or pour cet individu au jannat. L’un de ses compagnons réagit de la sorte : « Je récite des tasbih de subhanallah quotidiennement, je dois donc posséder des jardins d’arbres en or ! ». Le Saint Prophète (s) répliqua alors : « Fait cependant attention de ne pas construire d’une main et de détruire de l’autre ! ». En effet, si nous effectuons de bonnes actions puis l’annonçons de vive voix à tous ceux qui nous entourent, il s’agit là d’un flagrant manque de sincérité dans nos actions. Cela conduit donc à l’annulation des actes effectués.

C’est pourquoi, il nous est presque impossible de déterminer le imàne d’une personne, car même si elle effectue de façon régulière d’innombrables bonnes actions, nous ne pouvons savoir si cette même personne a sécurisé ses nobles actes ou les a détruites par un mauvais comportement.

C’est ainsi qu’un jour, un homme vint se plaindre auprès du Prophète car l’un de ses voisins affirmait ouvertement que cet homme était mauvais car il n’effectuait que les prières obligatoires, ne jeûnait que pendant le mois de Ramzàne, et ne donnait que la zakàt (charité) qui lui était obligatoire. L’homme fondait donc la haine de son voisin sur le fait que ce dernier se contentait d’effectuer strictement les obligations religieuses et n’accordait pas assez d’importance aux actes sunnat ! Le Prophète (s) répondit alors que ce n’est pas parce qu’un Homme n’effectue pas de prières surérogatoires ou de jeûnes recommandés que nous pouvons le juger comme étant une mauvaise personne !

 

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