Majalis de Sheikh Moïse, 18 Ramadhan 1437 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Majalis de Sheikh Moïse, 18 Ramadhan 1437



Allah (swt) a mentionné une seule  fois le mois de Ramadhan dans le Saint Qur’an. Et le mois de Ramadhan est lié au Saint Qur’an, raison pour laquelle nous devons nous lier aussi avec ce Livre Saint.

« Et [rappelez-vous] lorsque Nous avons donné à Moïse le Livre et le Discernement afin que vous soyez guidés. » [2 : 53]

Et si nous étions présents à l’époque du Prophète Musa (as) ? Nous l’aurions vu frapper le bâton sur la mer et nous aurions vu la mer se diviser sous nos yeux ainsi que l’armée de Pharaon se noyer.  

Nous aurions dit à nos enfants : « Ô mon enfant, c’est grâce au Prophète Musa (as) que nous avons survécu. »

Et notre enfant nous demandera de lui raconter toute l’histoire et il sera émerveillé.

Mais ce même garçon quand il grandira, nous lui dirons : « Mon fils, viens que je te raconte quelque chose. »

Le fils dira : « Ô papa, est-ce la même histoire de la mer qui s’est divisée ? » Il ne sera plus aussi étonné que la première fois.

Si Einstein était présent à l’époque du Prophète Musa (as), pensez-vous qu’il aurait voulu analyser la situation ?

Est-ce que pour croire en un miracle, il faut faire un effort ? Non. Il faut juste regarder avec les yeux.

Allah (swt) a mentionné cette histoire dans le Saint Qur’an :

« Et [rappelez-vous] lorsque Nous avons fendu la mer pour vous donner passage !... Nous vous avons donc délivrés, et noyé les gens de Pharaon, tandis que vous regardiez. » [2 : 50]

Allah (swt) a dit que le Saint Qur’an est une preuve claire.

Dans le passé, quand les peuples ont vu des miracles de leur propres yeux, l’histoire est parvenue jusqu’à nous, même Einstein aurait cru à ces miracles !

Mais Allah (swt) a dit que concernant le Saint Qur’an, il ne suffit pas uniquement de regarder avec les yeux.

Pendant 15 ans, le Saint Qur’an a été révélé petit à petit devant les musulmans.

Quand le Saint Prophète a montré ces versets et Sourates au peuple, ne savaient-ils pas que le Saint Qur’an est un guide pour les Hommes ? 15 ans plus tard, Allah (swt) a mentionné le mois béni de Ramadhan et a mentionné pourquoi le Saint Qur’an a été révélé.

Les gens le savaient, mais quand Allah (swt) a rendu obligatoire les jeûnes du mois de Ramadhan, Il a rappelé qu’à chaque fois qu’arrive le mois béni de Ramadhan,  plus nous nous rapprocherons du Saint Qur’an, plus nous serons guidés.

Si je plonge dans la mer et que je viens vous voir en vous disant que je peux vous guider et vous donner des informations sur toute la mer (où se trouvent les oursins, etc.) est-ce possible ? Non, je serai capable de vous donner des indications sur l’endroit où j’ai plongé mais pas sur toute la mer.

Il en est de même pour le Saint Qur’an, plus nous irons en profondeur, plus nous aurons la guidance.

« Dis : "Si la mer était une encre [pour écrire] les paroles de mon Seigneur, certes la mer s’épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort." » [18 :109]

« Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu’elle a avancé pour demain. Et craignez Allah, car Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » [59 : 18]

C’est le seul verset du Saint Qur’an dans lequel Il aborde le Taqwa à deux reprises.

« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! » [4 : 82]

« Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? »  [47 : 24]

Les miracles du Saint Qur’an n’apparaitront pas en le regardant ou en l’écoutant uniquement. Nous devons méditer et réfléchir sur les versets du Saint Qur’an.

Nous trouvons dans la sourate al Jinn des versets qui évoquent le moment où les Jinns ont été témoins de la révélation :

« Nous ne savons pas si on veut du mal aux habitants de la terre ou si leur Seigneur veut les mettre sur le droit chemin.

Il y a parmi nous des vertueux et [d’autres] qui le sont moins : nous étions divisés en différentes sectes.

Nous pensions bien que nous ne saurions jamais réduire Allah à l’impuissance sur la terre et que nous ne saurions jamais le réduire à l’impuissance en nous enfuyant.

Et lorsque nous avons entendu le guide [le Coran], nous y avons cru, et quiconque croit en son Seigneur ne craint alors ni diminution de récompense ni oppression. » [72 : 10-13]


Compte-rendu réalisé par une Kaniz-e-Fatéma

 

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